Des soldats de l’ex-sergent chef de l’armée ivoirienne, Ibrahim Coulibaly alias IB veulent rentrer pour jouer leur partition dans le processus de normalisation de la Côte d’Ivoire. Ils nous l’ont fait savoir, par la voix de Inza Soumahoro, ex-membre de la garde rapprochée d’IB. Celui-ci nous a joint par téléphone, le mardi dernier, pour nous faire part de leur intention. « Je suis le sergent Inza Soumahoro, membre de la garde rapproché du général IB (le sergent chef Ibrahim Coulibaly dit IB : Ndlr). Nous sommes contraints à l’exil. C’est dur et nous voulons revenir au pays pour prendre par à la réconciliation, mais nous ne savons pas comment faire. C’est pourquoi nous appelons votre journal pour porter à la nation notre intention. Je vous en prie aidez-nous », nous a-t-il signifié. M Soumahoro nous indique en outrequ’ils seraient une cinquantaine de soldats appartenant à la garde du sergent chef Ibrahim Coulibaly dit IB, ayant, selon eux, tous pris le chemin de l’exil depuis la mort de leur chef. Mais qui souhaiterait rentrer au bercail. « Nous n’avions plus le courage et les moyens de nous défendre après la mort du général. Nos maisons ont été pillées, nous étions réellement menacés puisque nos têtes mises à prix. Le caporal Doumbia Mamadou dit Caporal Tout petit ; le sergent Dagnogo Abdoulaye ; l’adjudant Mory Bamba et moi-même constituons le premier cercle de la garde de IB. Nos vies étant menacées et il nous était difficile de vivre au pays. Nous avons pris le chemin de l’exil pour échapper au sort qu’à connu notre chef », nous fait savoir notre interlocuteur. Selon lui, le pays a besoin de tous ses fils pour sa reconstruction. C’est pourquoi, ils entendent participer à la vie de la nation et surtout à la réconciliation nationale. « Ce n’est pas évident que nous rentrions sans être inquiétés », craint Inza Soumahoro. Ainsi appelle-t-il le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à l’aide pour les aider à revenir au pays. « Seul une décision du président Ouattara pourrait nous permettre d’entrer sans être menacés. Nous le supplions de nous aider », a-t-il conclu.
Y.D
Y.D