Abidjan - La force française Licorne a, depuis vendredi, un nouveau commandant, en la personne du lieutenant-colonel Stéphane Caille, qui succède au colonel Remi Bouzereau, en fin de mission, la passation du commandement s'étant déroulée à sa base, située à Port-Bouët, à l'ex-43è bataillon d'infanterie de la marine(Bima).
Faisant ainsi un bref bilan de sa mission accomplie à la tête des forces armées françaises en Côte d’Ivoire, celui-ci a estimé "avoir fait de son mieux avec les moyens mis à sa disposition", et passé, pour la dernière fois, les troupes en revue, avant de céder le commandement à son successeur, et s'est réjoui de l'amélioration signification, chaque jour, de la situation sécuritaire en Côte d'Ivoire, passée à l'indice-1.
D'un effectif de plus de 4.000 hommes, entre 2003 et 2007, la force Licorne comprend, à ce jour, quelque 400 soldats. Environ 1500 soldats ivoiriens y ont bénéficié de sessions de formation, pour "renforcer et améliorer leur savoir-faire et leur savoir-être", a fait savoir le past-commandant, le colonel Bouzereau.
Le nouveau commandant de la force Licorne, a pour sa part déclaré que sa mission ne consiste pas à apporter du nouveau ou de particulier, assurant que celle-ci s'inscrit dans le continuum de la mission de son prédécesseur. "Je m’inscris dans la continuité du colonel Bouzereau", a-t-il signifié, sans autre commentaire.
Dans le cadre de sa mission, conférée par le Conseil de sécurité de l'ONU, la force Licorne française a accompli plusieurs actions d’assistance militaire opérationnelle au profit des forces républicaines de Côte d'Ivoire, tant au niveau stratégique, en Opex(opération extérieure), qu'au plan prospective, par une formation à faire face aux enjeux géostratégiques de sécurité et de défense futurs.
Face à la prégnance du terrorisme transfrontalier et la piraterie maritime, du crime organisé, le blanchiment d'argent et le narco-trafic des armes et des drogues et stupéfiants, le cas malien en étant évocateur, le président ivfoirien, Alassane Ouattara, lors de son investiture, le 21 mai 2011, à Yamoussoukro, avait clairement tranché sur la présence de l'armée française en Côte d'Ivoire.
M. Ouattara avait expressément indiqué qu'il n'a aucun complexe à faire maintenir la présence miliaire en Côte d'Ivoire, eu égard aux enjeux géostratégiques d'envergure auxquels son pays ainsi que les voisins de la zone ne peuvent faire face et gérer, dès lors que ceux-ci impliquent des moyens financiers colossaux, notamment en infrastructures techniques et technologiques adéquates et la gestion du renseignement.
Au nom du gouvernement ivoirien, l'Administrateur général Bagaté Bolou, inspecteur général au ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, représentant le ministre d'Etat Dosso Moussa, a souligné les valeurs d'humanisme et de solidarité que le gouvernement et les autorités militaires français impriment, chaque jour, à la coopération partenaire entre la France et la Côte d'Ivoire".
Puis, M. Bagaté a réaffirmé la disponibilité du gouvernement ivoirien à accompagner les forces françaises, en cas de nécessité, en Côte d'Ivoire. Puis, il a appelé au renforcement de l’assistance en faveur de l’armée et des populations, par le biais d'actions civilo-militaires dignes d'intérêt.
A cette occasion, quinze employés du camp Licorne, ont été distingués, pour leurs bons et loyaux services, dans l'ordre du mérite du travail, dans les catégories Grand-Or, Or, Vermeil et Argent.
kkl/nf
Faisant ainsi un bref bilan de sa mission accomplie à la tête des forces armées françaises en Côte d’Ivoire, celui-ci a estimé "avoir fait de son mieux avec les moyens mis à sa disposition", et passé, pour la dernière fois, les troupes en revue, avant de céder le commandement à son successeur, et s'est réjoui de l'amélioration signification, chaque jour, de la situation sécuritaire en Côte d'Ivoire, passée à l'indice-1.
D'un effectif de plus de 4.000 hommes, entre 2003 et 2007, la force Licorne comprend, à ce jour, quelque 400 soldats. Environ 1500 soldats ivoiriens y ont bénéficié de sessions de formation, pour "renforcer et améliorer leur savoir-faire et leur savoir-être", a fait savoir le past-commandant, le colonel Bouzereau.
Le nouveau commandant de la force Licorne, a pour sa part déclaré que sa mission ne consiste pas à apporter du nouveau ou de particulier, assurant que celle-ci s'inscrit dans le continuum de la mission de son prédécesseur. "Je m’inscris dans la continuité du colonel Bouzereau", a-t-il signifié, sans autre commentaire.
Dans le cadre de sa mission, conférée par le Conseil de sécurité de l'ONU, la force Licorne française a accompli plusieurs actions d’assistance militaire opérationnelle au profit des forces républicaines de Côte d'Ivoire, tant au niveau stratégique, en Opex(opération extérieure), qu'au plan prospective, par une formation à faire face aux enjeux géostratégiques de sécurité et de défense futurs.
Face à la prégnance du terrorisme transfrontalier et la piraterie maritime, du crime organisé, le blanchiment d'argent et le narco-trafic des armes et des drogues et stupéfiants, le cas malien en étant évocateur, le président ivfoirien, Alassane Ouattara, lors de son investiture, le 21 mai 2011, à Yamoussoukro, avait clairement tranché sur la présence de l'armée française en Côte d'Ivoire.
M. Ouattara avait expressément indiqué qu'il n'a aucun complexe à faire maintenir la présence miliaire en Côte d'Ivoire, eu égard aux enjeux géostratégiques d'envergure auxquels son pays ainsi que les voisins de la zone ne peuvent faire face et gérer, dès lors que ceux-ci impliquent des moyens financiers colossaux, notamment en infrastructures techniques et technologiques adéquates et la gestion du renseignement.
Au nom du gouvernement ivoirien, l'Administrateur général Bagaté Bolou, inspecteur général au ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, représentant le ministre d'Etat Dosso Moussa, a souligné les valeurs d'humanisme et de solidarité que le gouvernement et les autorités militaires français impriment, chaque jour, à la coopération partenaire entre la France et la Côte d'Ivoire".
Puis, M. Bagaté a réaffirmé la disponibilité du gouvernement ivoirien à accompagner les forces françaises, en cas de nécessité, en Côte d'Ivoire. Puis, il a appelé au renforcement de l’assistance en faveur de l’armée et des populations, par le biais d'actions civilo-militaires dignes d'intérêt.
A cette occasion, quinze employés du camp Licorne, ont été distingués, pour leurs bons et loyaux services, dans l'ordre du mérite du travail, dans les catégories Grand-Or, Or, Vermeil et Argent.
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