Nouveau né des associations proches du RDR, la Fédération des organisations républicaines pour la cohésion et l’émergence 2015 (FORCE 2015) veut jouer sa partition. Hier à l’occasion de sa première déclaration, à la mairie d’Abobo, elle a affiché ses ambitions. Son président, Gnahoré Charles, a annoncé les couleurs : « Nous nous tenons disponibles à relever le challenge de la victoire du Président Alassane Ouattara en 2015 ». En attendant cette échéance, il exhorte la jeunesse ivoirienne à une prise de conscience de la situation du pays. « Le pays a vécu des violences inouïes qui ont fait de nombreuses victimes dans les rangs des jeunes. Cela doit être derrière nous. Pour cela, il faut que les hommes politiques tiennent un langage apaisé », a-t-il souhaité. C’est pourquoi Gnahoré Charles s’est insurgé contre les propos de Koua Justin, président intérimaire de la JFPI. « Nous voulons lui dire que la récréation est terminée. L’on n’a pas besoin d’injurier, d’être irrévérencieux, de se comporter comme Koua Justin pour affirmer son leadership au sein d’un parti politique. Il aura désormais face à lui du répondant », a-t-il averti. Les jeunes, selon lui, aspirent à autre chose. C’est pourquoi FORCE 2015 félicite le chef d’Etat pour les progrès réalisés en si peu de temps. « Depuis son élection à la Présidence de la République, après une crise électorale sans précédant, notre pays qui a été fragilisé ne cesse des actions de développement, en témoigne la construction du 3ème pont, le pipeline Abidjan -Yamoussoukro, la réhabilitation des universités et grandes écoles… », a-t-il égrené. Des actions qui ont permis, selon lui de repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. Malgré ces progrès, FORCE 2015, fait remarquer que beaucoup reste encore à faire dans le cadre de l’emploi jeune, de la lutte contre la vie chère. Il s’est par ailleurs réjoui du bilan du RDR qui en seulement 16 ans d’existence à réussi à faire de son président, le Président de la République. Le parcours n’a toutefois pas été de tout repos, avec son lot de mort et de toutes formes d’atrocités.
TL
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