Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé mardi de nouvelles mises en liberté provisoire pour des partisans de l'ancien régime détenus pour leur rôle supposé dans la crise post-électorale de 2010-2011 qui aurait fait plusieurs milliers de morts dans le pays.
Dans son "message à la nation" prononcé à la veille du Nouvel An, le président Ouattara a souligné sa "volonté de poursuivre les efforts pour parvenir à une cohésion nationale" à travers des "mesures de décrispation" de la vie politique nationale.
"Nous avons saisi la justice pour qu'elle examine la mise en liberté provisoire de certains détenus", a-t-il déclaré dans son message diffusé au journal du soir par la télévision nationale.
Le 6 août 2013, à la veille de la célébration de la Fête nationale de la Côte d'Ivoire, les autorités judiciaires avaient décidé la mise en liberté provisoire de 14 personnes dont douze militants du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) venus s'ajouter à une vingtaine d'autres personnalités proches de l'ancien régime déjà libérées.
Dans sa "volonté de rassembler tous les Ivoiriens", Alassane Ouattara ajoute qu'il a instruit son gouvernement de poursuivre le dialogue avec l'opposition.
Il a exhorté les partis d'opposition à "participer pleinement à la vie politique" du pays et à "tourner le dos aux comportements qui peuvent fragiliser le climat de paix et de cohésion nationale".
Dans un communiqué publié lundi, le président du FPI, Pascal Affi N'guessan, a estimé que ces "quelques actes de décrispation", notamment la liberté provisoire à des détenus, sont "trop timides et insuffisants" pour "inverser la tendance et engager résolument le pays dans la voie de la paix, de la stabilité" et de la réconciliation nationale.
La réconciliation nationale "n'est possible qu'au travers un débat républicain, constructif et inclusif, engageant toutes les composantes de la nation sur les graves problèmes auxquels celle-ci est confrontée depuis une vingtaine d'années", selon le FPI, qui réitère sa proposition des "états généraux de la République" qu'il pose, avec le dialogue politique entre le gouvernement et l'opposition, comme "les deux piliers de la réconciliation nationale".
Le président Ouattara, tout en encourageant son gouvernement à poursuivre le dialogue politique avec l'opposition, a déjà rejeté l'organisation d'un "forum" de réconciliation nationale qu'il considère comme "inopportun" et "une perte de temps".
Dans son "message à la nation" prononcé à la veille du Nouvel An, le président Ouattara a souligné sa "volonté de poursuivre les efforts pour parvenir à une cohésion nationale" à travers des "mesures de décrispation" de la vie politique nationale.
"Nous avons saisi la justice pour qu'elle examine la mise en liberté provisoire de certains détenus", a-t-il déclaré dans son message diffusé au journal du soir par la télévision nationale.
Le 6 août 2013, à la veille de la célébration de la Fête nationale de la Côte d'Ivoire, les autorités judiciaires avaient décidé la mise en liberté provisoire de 14 personnes dont douze militants du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo) venus s'ajouter à une vingtaine d'autres personnalités proches de l'ancien régime déjà libérées.
Dans sa "volonté de rassembler tous les Ivoiriens", Alassane Ouattara ajoute qu'il a instruit son gouvernement de poursuivre le dialogue avec l'opposition.
Il a exhorté les partis d'opposition à "participer pleinement à la vie politique" du pays et à "tourner le dos aux comportements qui peuvent fragiliser le climat de paix et de cohésion nationale".
Dans un communiqué publié lundi, le président du FPI, Pascal Affi N'guessan, a estimé que ces "quelques actes de décrispation", notamment la liberté provisoire à des détenus, sont "trop timides et insuffisants" pour "inverser la tendance et engager résolument le pays dans la voie de la paix, de la stabilité" et de la réconciliation nationale.
La réconciliation nationale "n'est possible qu'au travers un débat républicain, constructif et inclusif, engageant toutes les composantes de la nation sur les graves problèmes auxquels celle-ci est confrontée depuis une vingtaine d'années", selon le FPI, qui réitère sa proposition des "états généraux de la République" qu'il pose, avec le dialogue politique entre le gouvernement et l'opposition, comme "les deux piliers de la réconciliation nationale".
Le président Ouattara, tout en encourageant son gouvernement à poursuivre le dialogue politique avec l'opposition, a déjà rejeté l'organisation d'un "forum" de réconciliation nationale qu'il considère comme "inopportun" et "une perte de temps".