Bientôt le bilan des discussions politiques. Les préparatifs sont en cours à la Primature. Ils sont notamment l’affaire du cabinet de l’ancien Premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou. De sources proches de l’institution, l’actuel conseiller du président de la République, chargé des Affaires présidentielles, avait suggéré à l’opposition de faire un point du dialogue politique. Le principe de tels travaux rétrospectifs est acquis par l’ensemble de l’opposition. En effet, les 11 partis membres du Cadre permanent de dialogue (Cpd) et le Front populaire ivoirien (Fpi), en sont informés, en attendant sa mise en œuvre. «Le gouvernement a souhaité que nous puissions nous réunir sur un certain nombre de jours pour étudier les points d’accord, la possibilité de leur application et ceux qui sont en suspens», a confié, hier, un membre de la direction du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) de Laurent Dona Fologo. A en croire l’opposant, les assises éviteraient aux représentants de l’opposition et ceux du pouvoir de se retrouver tous les trois mois. Un séminaire, tel que l’a proposé Kouadio-Ahoussou, soulagerait donc opposants et gouvernants des longs pourparlers qui parfois se terminent en queue de poisson. En voulant capitaliser des journées de réflexions conjointes, le gouvernement se propose aussi d’instaurer un Comité de suivi de la mise en œuvre des tractations.
Le premier conclave, à l’initiative du gouvernement s’est tenu à Grand-Bassam du 27 au 28 avril 2012. Le Groupement agir pour la paix et la nation (Apn) y était présent pour le compte de l’opposition. Il est constitué par le Rassemblement pour la démocratie et la paix (Rdp) conduit par son président Séraphin Oulé Tia, le Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) de Laurent Dona Fologo, l’Union des démocrates pour le progrès (Udp) que préside Irié Bi Irié. Aussi, l’Union républicaine pour la démocratie (Urd) de Danièle Boni-Claverie, l’Union des sociaux démocrates (Usd) conduite par le secrétaire national aux affaires extérieures, d’Henri Niava.
En «observateur» selon lui, le Front populaire ivoirien (Fpi) avait dépêché le Pr Dano Djédjé. Etaient également invités Liberté et démocratie pour la République (Lider) conduit par son président, le Pr Mamadou Koulibaly. Un autre groupement dénommé la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) avait répondu à l’appel. Ce dernier ensemble compte le Cap-unir pour la démocratie et le développement (Cap-Udd) de Gervais Coulibaly Delinpelna, le Mouvement national citoyen-Alternative (Mnc) de Kabran Appia, le Renouveau pour la paix et la concorde (Rpc) d’Henriette Lagou Adjoua. L’Union démocratique et citoyenne (Udcy) présidée par Théodore Mel Eg et le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (Rpci) du Pr Jérôme Coulibaly Climanlo appartiennent à cette plate-forme et étaient aussi présents.
Toutes ces formations en phase, pour l’instant, avec leur vis-à-vis commun, attendent de recevoir les termes de référence des prochains travaux en vue d’amender les propositions qui leur seront faites. Aucune date n’est encore arrêtée, mais elle pourrait se situer à la mi-novembre. Un choix reste à faire entre Grand-Bassam et Yamoussoukro, rapportent les mêmes sources, pour abriter l’évènement. Entre autres grandes questions qu’il pourrait aborder, avancent-elles, celles du fonctionnement normal des partis politiques, leur financement ; celles du dégel des avoirs, la préparation du cadre institutionnel électoral. «Les élections générales sont prévues pour 2015, mais aucune disposition n’est prise jusque-là et nous allons nous trouver dans un an à tout faire dans la précipitation et puis après nous allons retomber dans les mêmes travers», s’inquiète un collaborateur de Gervais Coulibaly. En principe, informent encore nos sources, un chronogramme de rencontres et d’application des résolutions du séminaire sera établi. Cet agenda devrait permettre aux parties d’avoir une lisibilité du processus de normalisation de la vie politique nationale. Toutefois, précision est faite qu’il ne s’agit nullement des états généraux, ou débat national, que réclame le parti de Laurent Gbagbo.
Bidi Ignace
Le premier conclave, à l’initiative du gouvernement s’est tenu à Grand-Bassam du 27 au 28 avril 2012. Le Groupement agir pour la paix et la nation (Apn) y était présent pour le compte de l’opposition. Il est constitué par le Rassemblement pour la démocratie et la paix (Rdp) conduit par son président Séraphin Oulé Tia, le Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp) de Laurent Dona Fologo, l’Union des démocrates pour le progrès (Udp) que préside Irié Bi Irié. Aussi, l’Union républicaine pour la démocratie (Urd) de Danièle Boni-Claverie, l’Union des sociaux démocrates (Usd) conduite par le secrétaire national aux affaires extérieures, d’Henri Niava.
En «observateur» selon lui, le Front populaire ivoirien (Fpi) avait dépêché le Pr Dano Djédjé. Etaient également invités Liberté et démocratie pour la République (Lider) conduit par son président, le Pr Mamadou Koulibaly. Un autre groupement dénommé la Ligue des mouvements pour le progrès (Lmp) avait répondu à l’appel. Ce dernier ensemble compte le Cap-unir pour la démocratie et le développement (Cap-Udd) de Gervais Coulibaly Delinpelna, le Mouvement national citoyen-Alternative (Mnc) de Kabran Appia, le Renouveau pour la paix et la concorde (Rpc) d’Henriette Lagou Adjoua. L’Union démocratique et citoyenne (Udcy) présidée par Théodore Mel Eg et le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (Rpci) du Pr Jérôme Coulibaly Climanlo appartiennent à cette plate-forme et étaient aussi présents.
Toutes ces formations en phase, pour l’instant, avec leur vis-à-vis commun, attendent de recevoir les termes de référence des prochains travaux en vue d’amender les propositions qui leur seront faites. Aucune date n’est encore arrêtée, mais elle pourrait se situer à la mi-novembre. Un choix reste à faire entre Grand-Bassam et Yamoussoukro, rapportent les mêmes sources, pour abriter l’évènement. Entre autres grandes questions qu’il pourrait aborder, avancent-elles, celles du fonctionnement normal des partis politiques, leur financement ; celles du dégel des avoirs, la préparation du cadre institutionnel électoral. «Les élections générales sont prévues pour 2015, mais aucune disposition n’est prise jusque-là et nous allons nous trouver dans un an à tout faire dans la précipitation et puis après nous allons retomber dans les mêmes travers», s’inquiète un collaborateur de Gervais Coulibaly. En principe, informent encore nos sources, un chronogramme de rencontres et d’application des résolutions du séminaire sera établi. Cet agenda devrait permettre aux parties d’avoir une lisibilité du processus de normalisation de la vie politique nationale. Toutefois, précision est faite qu’il ne s’agit nullement des états généraux, ou débat national, que réclame le parti de Laurent Gbagbo.
Bidi Ignace