ZWEDRU (Liberia), Le président de le Côte d’Ivoire Alassane Ouattara en visite au Liberia samedi a appelé les réfugiés ivoiriens présents dans ce pays à rentrer chez eux, deux ans après la crise postélectorale qui a fait 3.000 morts.
"Je profite de cette tribune pour lancer un appel à nos frères réfugiés ici au Liberia et leur dire de rentrer au pays. Le pays vous attend", a lancé le chef de l’État ivoirien devant son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf, et des responsables de l’ONU.
Des chefs traditionnels et des responsables administratifs des zones frontalières de ces deux pays étaient également réunis à Zwedru, l’une des principales villes du Liberia, située à environ 800 kilomètres de la capitale Monrovia.
Quelque 58.000 réfugiés ivoiriens sont encore recensés au Liberia contre plus de 200.000 au plus fort de leur présence, selon Mme Johnson Sirleaf. Quelque 7.000 d’entre eux devraient rentrer en Côte d’Ivoire d’ici à la fin de l’année, a déclaré la présidente libérienne, citant des chiffres du Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU.
Une partie de ces réfugiés sont d’anciens partisans en exil de l’ex-chef de l’État, Laurent Gbagbo.
La Côte d’Ivoire, le Liberia, et les missions des Nations unies au Liberia (Minul) et en Côte d’Ivoire (Onuci) ont par ailleurs mis en place une commission quadripartite visant à éviter "par des actions" militaires "communes" l’insécurité le long de la frontière ivoiro-libérienne.
La région ouest de la Côte d’Ivoire frontalière du Liberia a été la zone la plus meurtrie pendant la crise postélectorale de 2010-2011. Elle a été ces derniers mois la cible d’attaques meurtrières déclenchées par des groupes venus du Liberia. L’une d’entre elles avait provoqué en juin 2012 la mort de sept Casques bleus.
Alassane Ouattara a remercié les responsables onusiens de leur rôle dans la "nette amélioration de la situation sécuritaire" dans cette zone.
Fin juin, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait dans un rapport dit redouter de nouvelles attaques en Côte d’Ivoire par les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo à partir du Liberia.
eak-jf/bds
"Je profite de cette tribune pour lancer un appel à nos frères réfugiés ici au Liberia et leur dire de rentrer au pays. Le pays vous attend", a lancé le chef de l’État ivoirien devant son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf, et des responsables de l’ONU.
Des chefs traditionnels et des responsables administratifs des zones frontalières de ces deux pays étaient également réunis à Zwedru, l’une des principales villes du Liberia, située à environ 800 kilomètres de la capitale Monrovia.
Quelque 58.000 réfugiés ivoiriens sont encore recensés au Liberia contre plus de 200.000 au plus fort de leur présence, selon Mme Johnson Sirleaf. Quelque 7.000 d’entre eux devraient rentrer en Côte d’Ivoire d’ici à la fin de l’année, a déclaré la présidente libérienne, citant des chiffres du Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU.
Une partie de ces réfugiés sont d’anciens partisans en exil de l’ex-chef de l’État, Laurent Gbagbo.
La Côte d’Ivoire, le Liberia, et les missions des Nations unies au Liberia (Minul) et en Côte d’Ivoire (Onuci) ont par ailleurs mis en place une commission quadripartite visant à éviter "par des actions" militaires "communes" l’insécurité le long de la frontière ivoiro-libérienne.
La région ouest de la Côte d’Ivoire frontalière du Liberia a été la zone la plus meurtrie pendant la crise postélectorale de 2010-2011. Elle a été ces derniers mois la cible d’attaques meurtrières déclenchées par des groupes venus du Liberia. L’une d’entre elles avait provoqué en juin 2012 la mort de sept Casques bleus.
Alassane Ouattara a remercié les responsables onusiens de leur rôle dans la "nette amélioration de la situation sécuritaire" dans cette zone.
Fin juin, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avait dans un rapport dit redouter de nouvelles attaques en Côte d’Ivoire par les partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo à partir du Liberia.
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