Des animateurs de cours d’alphabétisation remis à niveau

Près d’une vingtaine d’animateurs bénévoles de cours d’alphabétisation a été formée samedi, dans le cadre d’une session de mise à niveau, afin d’être mieux outillée à encadrer les candidats à l’alphabétisation de certaines localités de la sous-préfecture de Gonaté, sise à 20 km de Daloa.

La formation qui s’inscrit dans le cadre du projet de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PFTE) dans la cacaoculture, devrait permettre aux déscolarisés de 14 à 17 ans , se trouvant dans les campements et endroits reculés où il n’y a pas d’école formelle, de pouvoir bénéficier de l’apprentissage d’un métier en apprenant à lire et à écrire.

Selon M. Kongo Silver, coordonnateur du projet à la coopérative agricole ‘’Kavokiva’’, il s’agit de mener avec l’appui financier du Bureau International du Travail (BIT) plusieurs volets d’actions relatifs à la scolarisation de certains enfants, à l’établissement de jugements supplétifs pour des élèves qui n’en ont pas et à l’alphabétisation d’autres enfants de plus de 13 ans.

Les participants sélectionnés à partir des localités où vont se tenir les cours d’alphabétisation ont au moins le niveau de la classe de troisième de l’enseignement secondaire général. Ils ont été instruits par le conseiller à l’extra-scolaire, chargé de l’alphabétisation, Kouakou Henri, sur la méthodologie pour apprendre à lire, calculer et écrire au niveau de l’alphabétisation fonctionnelle.

Toutes choses qui leur permettront de maîtriser leurs sujets pour aider au mieux les futurs apprenants à l’autonomisation afin de pouvoir s’émanciper des travaux dangereux. Après les professionnels des Médias et les chargés de l’alphabétisation, déjà sensibilisés sur la question des PFTE, il est prévu la formation des maîtres-artisans auprès desquels sont placés des enfants, soit pour la couture, soit pour la coiffure ou la mécanique.

Des directeurs d’école à l'échelle des 50 localités où intervient le projet y sont associés et impliqués également. Il s'agit, selon ses initiateurs, de les associer de manière participative à la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail abusif des enfants.

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