Des fonctionnaires du ministère ivoirien du Commerce menacent d'observer une grève de trois jours à partir de lundi si leurs revendications pour une revalorisation salariale ne sont pas satisfaites.
Les revendications salariales portées par le Syndicat national des agents du ministère du Commerce (Synamic-Ci) sont relatifs au versement de la quote-part des agents issue des recettes collectées par les services du ministère, notamment le Programme de vérification à l'importation (PVI), au versement de la quote- part destinée aux actions sociales de la mutuelle des agents, à l'obtention d'indemnités et à la mise en place d'un profil de carrière interne au ministère du Commerce.
"Le Syndicat condamne cette situation de gel de la quote-part affectée aux primes des agents et réclame le paiement sans condition de l'intégralité de cette somme", a déclaré mardi à Abidjan son secrétaire général, Patrice Toto, lors d'une conférence de presse.
Selon lui, ce sont globalement plus de 400 millions de francs CFA que le ministère doit à ses agents.
"En conséquence, nous nous réservons le droit d'observer un arrêt de travail de trois jours si nos revendications relevées n'ont pas été satisfaites", a menacé M. Toto.
"Toutes nos revendications confinées dans un mémorandum retraçant toutes les difficultés avec des propositions de solutions ont été signifiées depuis le 3 mai 2013 à la tutelle, malheureusement aucun point n'a fait l'objet d'intérêt de la part de notre hiérarchie qui a rompu tout dialogue avec le Syndicat", déplore le conférencier.
Patrice Toto a relevé de nombreux dysfonctionnements au ministère du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes (PME), dirigé par Jean-Louis Billon, anciennement président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire.
"Nous voulons souligner la nomination de non fonctionnaires à des postes de responsabilités techniques au détriment des compétences internes formées par l'Etat, le manque de protection des agents au profit des opérateurs économiques véreux et la gestion opaque des recettes des services", a-t-il dénoncé.
Selon le Syndicat, un arrêté ministériel portant répartition des recettes de services stipule que 40 % de la somme collectée est destinée au soutien institutionnel et les 60% restants sont réservés pour les primes de motivation des agents.
Les revendications salariales portées par le Syndicat national des agents du ministère du Commerce (Synamic-Ci) sont relatifs au versement de la quote-part des agents issue des recettes collectées par les services du ministère, notamment le Programme de vérification à l'importation (PVI), au versement de la quote- part destinée aux actions sociales de la mutuelle des agents, à l'obtention d'indemnités et à la mise en place d'un profil de carrière interne au ministère du Commerce.
"Le Syndicat condamne cette situation de gel de la quote-part affectée aux primes des agents et réclame le paiement sans condition de l'intégralité de cette somme", a déclaré mardi à Abidjan son secrétaire général, Patrice Toto, lors d'une conférence de presse.
Selon lui, ce sont globalement plus de 400 millions de francs CFA que le ministère doit à ses agents.
"En conséquence, nous nous réservons le droit d'observer un arrêt de travail de trois jours si nos revendications relevées n'ont pas été satisfaites", a menacé M. Toto.
"Toutes nos revendications confinées dans un mémorandum retraçant toutes les difficultés avec des propositions de solutions ont été signifiées depuis le 3 mai 2013 à la tutelle, malheureusement aucun point n'a fait l'objet d'intérêt de la part de notre hiérarchie qui a rompu tout dialogue avec le Syndicat", déplore le conférencier.
Patrice Toto a relevé de nombreux dysfonctionnements au ministère du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des Petites et moyennes (PME), dirigé par Jean-Louis Billon, anciennement président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Côte d'Ivoire.
"Nous voulons souligner la nomination de non fonctionnaires à des postes de responsabilités techniques au détriment des compétences internes formées par l'Etat, le manque de protection des agents au profit des opérateurs économiques véreux et la gestion opaque des recettes des services", a-t-il dénoncé.
Selon le Syndicat, un arrêté ministériel portant répartition des recettes de services stipule que 40 % de la somme collectée est destinée au soutien institutionnel et les 60% restants sont réservés pour les primes de motivation des agents.