Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Alassane Ouattara, a plaidé vendredi à Dakar, pour un Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE) « équilibré et profitable » aux populations de la CEDEAO.
M. Ouattara qui présidait la cérémonie d'ouverture officielle du sommet extraordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, a indiqué que la rencontre doit préparer l'organisation sous régionale à aborder dans les ‘'meilleures'' conditions, les prochaines négociations économiques et commerciales avec les autres ensembles régionaux, notamment l'UE, et poser les bases d'une ‘'prospérité partagée''.
Le Sommet de la CEDEAO qui se tient pour une journée dans la capitale sénégalaise, examinera les recommandations de la session ministérielle extraordinaire tenue le 30 septembre dernier à Abidjan, relatives à la mise en place du tarif extérieur commun de la cedeao (TEC Cedeao), à la fixation du prélèvement communautaire d'intégration ainsi qu'aux négociations sur la conclusion d'un Accord de partenariat économique avec l'UE.
Le président en exercice de la CEDEAO a félicité les ministres de l'organisation et ceux de l'UEMOA pour la détermination dont ils ont fait preuve pour parvenir aux propositions consensuelles soumises à l'examen des chefs d'Etat.
La mise en œuvre de ces mesures, a-t-il dit, nécessitera des Etats « d'importants efforts et une plus grande solidarité ».
« Elle implique surtout que nous réagissons vite car les échéances à venir ne nous laissent aucune alternative si nous voulons participer, de manière organisée, aux échanges internationaux et tirer profit des atouts réels de notre communauté économique », soutient le président ivoirien.
Selon lui, les orientations que les Chefs d'Etat devront prendre à partir de l'harmonisation de leurs positions devront leur permettre de conduire efficacement la marche vers la consolidation du marché communautaire et la concrétisation d'une union monétaire.
« Cette rencontre doit permettre de créer les conditions favorables à l'accroissement des échanges et du commerce intra-régional afin d'asseoir durablement le dynamisme de nos économies et de créer des opportunités en faveur de notre jeunesse », affirme M. Ouattara.
A son avis, les choix à entériner par les Chefs d'Etat permettront, indéniablement à la sous-région d'entrer dans un nouveau cycle économique catalyseur de croissance et de progrès.
Il a toutefois prévenu que « l'avènement de ce cycle ne sera possible que si nous garantissons des ressources pérennes à notre organisation et allégeons les charges tarifaires qui pèsent sur nos pays ».
Prennent part aux travaux, les présidents Blaise Compaoré (Burkina Faso), Alpha Condé (Guinée) Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia) Ibrahima Boubacar Keïta (Mali), Mouhamadou Issoufi (Niger) Yayi Boni (Bénin), Faure Gnassingbé (Togo)
Le président par intérim de la Guinée Bissau Manuel Serifo Nhamadjo, la vice-présidente de la Gambie, Isatou Njie Saidy, le vice-président ghanéen Kwesi Amissah Arthur et le Premier ministre du Cap-Vert José Maria Neves assistent aussi au sommet.
Créée en 1975, la Cedeao regroupe 16 pays de l'Afrique de l'Ouest.
Elle vise notamment à promouvoir l'intégration économique dans les domaines de l'industrie, des transports, des télécommunications, de l'énergie, de l'agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des questions monétaires et financières et des questions sociales et culturelles.
MS/of/APA
M. Ouattara qui présidait la cérémonie d'ouverture officielle du sommet extraordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO, a indiqué que la rencontre doit préparer l'organisation sous régionale à aborder dans les ‘'meilleures'' conditions, les prochaines négociations économiques et commerciales avec les autres ensembles régionaux, notamment l'UE, et poser les bases d'une ‘'prospérité partagée''.
Le Sommet de la CEDEAO qui se tient pour une journée dans la capitale sénégalaise, examinera les recommandations de la session ministérielle extraordinaire tenue le 30 septembre dernier à Abidjan, relatives à la mise en place du tarif extérieur commun de la cedeao (TEC Cedeao), à la fixation du prélèvement communautaire d'intégration ainsi qu'aux négociations sur la conclusion d'un Accord de partenariat économique avec l'UE.
Le président en exercice de la CEDEAO a félicité les ministres de l'organisation et ceux de l'UEMOA pour la détermination dont ils ont fait preuve pour parvenir aux propositions consensuelles soumises à l'examen des chefs d'Etat.
La mise en œuvre de ces mesures, a-t-il dit, nécessitera des Etats « d'importants efforts et une plus grande solidarité ».
« Elle implique surtout que nous réagissons vite car les échéances à venir ne nous laissent aucune alternative si nous voulons participer, de manière organisée, aux échanges internationaux et tirer profit des atouts réels de notre communauté économique », soutient le président ivoirien.
Selon lui, les orientations que les Chefs d'Etat devront prendre à partir de l'harmonisation de leurs positions devront leur permettre de conduire efficacement la marche vers la consolidation du marché communautaire et la concrétisation d'une union monétaire.
« Cette rencontre doit permettre de créer les conditions favorables à l'accroissement des échanges et du commerce intra-régional afin d'asseoir durablement le dynamisme de nos économies et de créer des opportunités en faveur de notre jeunesse », affirme M. Ouattara.
A son avis, les choix à entériner par les Chefs d'Etat permettront, indéniablement à la sous-région d'entrer dans un nouveau cycle économique catalyseur de croissance et de progrès.
Il a toutefois prévenu que « l'avènement de ce cycle ne sera possible que si nous garantissons des ressources pérennes à notre organisation et allégeons les charges tarifaires qui pèsent sur nos pays ».
Prennent part aux travaux, les présidents Blaise Compaoré (Burkina Faso), Alpha Condé (Guinée) Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia) Ibrahima Boubacar Keïta (Mali), Mouhamadou Issoufi (Niger) Yayi Boni (Bénin), Faure Gnassingbé (Togo)
Le président par intérim de la Guinée Bissau Manuel Serifo Nhamadjo, la vice-présidente de la Gambie, Isatou Njie Saidy, le vice-président ghanéen Kwesi Amissah Arthur et le Premier ministre du Cap-Vert José Maria Neves assistent aussi au sommet.
Créée en 1975, la Cedeao regroupe 16 pays de l'Afrique de l'Ouest.
Elle vise notamment à promouvoir l'intégration économique dans les domaines de l'industrie, des transports, des télécommunications, de l'énergie, de l'agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des questions monétaires et financières et des questions sociales et culturelles.
MS/of/APA