LA HAYE - L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo devra rester en détention à La Haye dans l’attente d’un éventuel procès pour crimes contre l’humanité, a décidé mardi en appel la Cour pénale internationale.
"La chambre d’appel a décidé, à la majorité, de confirmer la décision de la chambre préliminaire" ordonnant le maintien en détention de M. Gbagbo, a indiqué la CPI dans un communiqué.
La défense avait fait appel de la décision de la chambre préliminaire, qui
date du 11 juillet.
Début juin, les juges de la CPI avaient indiqué au procureur qu’ils avaient
besoin de preuves supplémentaires pour décider de mener ou non un procès
contre Laurent Gbagbo, 68 ans, pour son rôle présumé dans les violences
post-électorales qui avaient déchiré la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à avril
2011.
Ces violences, qui avaient suivi le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa
défaite face à Alassane Ouattara à l’élection de novembre 2010, avaient fait
quelque 3.000 morts.
Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l’humanité, avait été interpellé
en avril 2011 par les forces pro-Ouattara, appuyées par l’armée française et
l’ONU.
Il avait ensuite été transféré fin 2011 à La Haye, où il est écroué depuis. M. Gbagbo nie les accusations portées à son encontre.
L’épouse de Laurent Gbagbo, Simone, fait elle aussi l’objet d’un mandat
d’arrêt de la CPI, mais Abidjan refuse de la remettre à la Cour, au motif que
la justice ivoirienne est désormais en capacité d’assurer équitablement son
procès.
L’ex-ministre Charles Blé Goudé, proche de Laurent Gbagbo, fait lui aussi l’objet d’un mandat d’arrêt. Il est actuellement détenu en Côte d’Ivoire.
cjo/ndy/jmc
"La chambre d’appel a décidé, à la majorité, de confirmer la décision de la chambre préliminaire" ordonnant le maintien en détention de M. Gbagbo, a indiqué la CPI dans un communiqué.
La défense avait fait appel de la décision de la chambre préliminaire, qui
date du 11 juillet.
Début juin, les juges de la CPI avaient indiqué au procureur qu’ils avaient
besoin de preuves supplémentaires pour décider de mener ou non un procès
contre Laurent Gbagbo, 68 ans, pour son rôle présumé dans les violences
post-électorales qui avaient déchiré la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à avril
2011.
Ces violences, qui avaient suivi le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa
défaite face à Alassane Ouattara à l’élection de novembre 2010, avaient fait
quelque 3.000 morts.
Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l’humanité, avait été interpellé
en avril 2011 par les forces pro-Ouattara, appuyées par l’armée française et
l’ONU.
Il avait ensuite été transféré fin 2011 à La Haye, où il est écroué depuis. M. Gbagbo nie les accusations portées à son encontre.
L’épouse de Laurent Gbagbo, Simone, fait elle aussi l’objet d’un mandat
d’arrêt de la CPI, mais Abidjan refuse de la remettre à la Cour, au motif que
la justice ivoirienne est désormais en capacité d’assurer équitablement son
procès.
L’ex-ministre Charles Blé Goudé, proche de Laurent Gbagbo, fait lui aussi l’objet d’un mandat d’arrêt. Il est actuellement détenu en Côte d’Ivoire.
cjo/ndy/jmc