Abidjan – Le 1er Forum des affaires portant sur le thème "Partenariat Organisations paysannes (OP) – acteurs du secteur privé : synergie pour une Afrique nourricière" s’est ouvert mardi à Abidjan, en vue de créer un espace d’échanges pour permettre aux producteurs agricoles et aux opérateurs économiques de la sous-région, de bénéficier de meilleures opportunités d’affaires.
Initié par le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) et le secteur privé ouest-africain, ce Forum de trois jours vise également à contribuer à la souveraineté et à la sécurité alimentaire durable, à la création d’emplois et de revenus agricoles stables et au développement d’un marché régional, conformément aux politiques agricoles régionales.
En procédant à l’ouverture officielle des travaux, M. Kalilou Traoré, au nom du Premier ministre ivoirien (parrain), a admis que beaucoup reste à faire pour le développement de l’agriculture dans la sous-région, justifiant les actions menées par le Gouvernement pour que les richesses générées profitent à tous, surtout aux exploitations familiales qui sont les plus nombreuses dans le pays.
Le représentant de Daniel Kablan Duncan a rassuré sur l’engagement de l’Etat aux côtés des producteurs et transformateurs de produits agricoles, eu égard à l'importante place qu’occupe l’agriculture dans le développement de l’économie nationale. Ce, a-t-il reconnu, « même si la part du budget (alloué au secteur) a pu connaître une régression ».
A ce propos, le président du ROPPA, Djibo Bagna a déploré le fait que la Côte d’Ivoire n’ait alloué que 3% de son budget à l’agriculture, socle sur lequel repose son économie. Il a justifié la tenue du 1er Forum dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire, par le fait que ce pays, leader de la production africaine de cacao, d’hévéa, d’anacarde et de palmier à huile, représente un modèle de réussite de développement grâce au secteur.
Djibo Bagna a plaidé pour que l’agriculture soit réplacée au centre du développement, appelant le secteur privé à collaborer avec les OP pour trouver des approches innovantes et élaborer des projets communs pour le bonheur de leurs membres respectifs. Il a insisté en outre sur l’intérêt de tisser ou de renforcer un partenariat public – privé, pour développer l’économie agricole.
A titre d’exemple, un protocole de collaboration a été signé entre le ROPPA et l’Association Afrique agro export (AAFEX), un groupement d’entreprises africaines exportatrices de produits agricoles, représenté par Jean-Pierre Emelé. Selon le directeur de l’AAFEX, El Hadj Abdoulaye Dia, il s’agit d’un partenariat commercial pour le développement des affaires entre les OP de producteurs et les entreprises agroalimentaires.
Quant au PCA de l’Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire (ANOPACI, organisatrice du Forum), N’Goan Aka Mathias, il a surtout exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur appui au développement du secteur agricole.
(AIP)
kkp/cmas
Initié par le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) et le secteur privé ouest-africain, ce Forum de trois jours vise également à contribuer à la souveraineté et à la sécurité alimentaire durable, à la création d’emplois et de revenus agricoles stables et au développement d’un marché régional, conformément aux politiques agricoles régionales.
En procédant à l’ouverture officielle des travaux, M. Kalilou Traoré, au nom du Premier ministre ivoirien (parrain), a admis que beaucoup reste à faire pour le développement de l’agriculture dans la sous-région, justifiant les actions menées par le Gouvernement pour que les richesses générées profitent à tous, surtout aux exploitations familiales qui sont les plus nombreuses dans le pays.
Le représentant de Daniel Kablan Duncan a rassuré sur l’engagement de l’Etat aux côtés des producteurs et transformateurs de produits agricoles, eu égard à l'importante place qu’occupe l’agriculture dans le développement de l’économie nationale. Ce, a-t-il reconnu, « même si la part du budget (alloué au secteur) a pu connaître une régression ».
A ce propos, le président du ROPPA, Djibo Bagna a déploré le fait que la Côte d’Ivoire n’ait alloué que 3% de son budget à l’agriculture, socle sur lequel repose son économie. Il a justifié la tenue du 1er Forum dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire, par le fait que ce pays, leader de la production africaine de cacao, d’hévéa, d’anacarde et de palmier à huile, représente un modèle de réussite de développement grâce au secteur.
Djibo Bagna a plaidé pour que l’agriculture soit réplacée au centre du développement, appelant le secteur privé à collaborer avec les OP pour trouver des approches innovantes et élaborer des projets communs pour le bonheur de leurs membres respectifs. Il a insisté en outre sur l’intérêt de tisser ou de renforcer un partenariat public – privé, pour développer l’économie agricole.
A titre d’exemple, un protocole de collaboration a été signé entre le ROPPA et l’Association Afrique agro export (AAFEX), un groupement d’entreprises africaines exportatrices de produits agricoles, représenté par Jean-Pierre Emelé. Selon le directeur de l’AAFEX, El Hadj Abdoulaye Dia, il s’agit d’un partenariat commercial pour le développement des affaires entre les OP de producteurs et les entreprises agroalimentaires.
Quant au PCA de l’Association nationale des organisations professionnelles agricoles de Côte d’Ivoire (ANOPACI, organisatrice du Forum), N’Goan Aka Mathias, il a surtout exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur appui au développement du secteur agricole.
(AIP)
kkp/cmas