Ils sont au nombre de 30 (trente) éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) issus de l’armée, de la gendarmerie et de la police, à prendre part depuis le mardi 29 octobre 2013 à un séminaire de formation sur ‘’la lutte contre l’impunité et l’éducation aux droits humains à travers la vulgarisation du statut de Rome instituant la cour pénale internationale’’. Initié par la Coalition Ivoirienne pour la Cour Pénale Internationale (CICPI), ce renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité ivoirienne se tient à l’école de gendarmerie de Cocody et va durer jusqu’au 31 octobre prochain avec au menu 9 modules de formation. Il s’agit entres autres, de la connaissance et de la compréhension de la Cpi, et de la justice internationale, initier les forces de défense et de sécurité à la promotion des droits humains. Les enjeux et les objectifs de la session de formation, ont été enseignés par le président de la CICPI, Ali Ouattara à l’ouverture des travaux : « L’impunité d’aujourd’hui est le crime de demain. C’est un encouragement à la récidive et à la vengeance. Les acteurs étatiques comme les gendarmes, les policiers et militaires qui sont souvent accusés à tort ou à raison dans les violations des droits de l’homme, méritent d’être formé et d’être imprégnés de la culture des droits de l’homme dans l’exercice de leur fonction. Nous voulons également œuvrer à une justice nationale et internationale juste », a précisé M. Ali Ouattara. Il s’est, par ailleurs, réjouit de la ratification du statut de Rome par les autorités ivoiriennes. Mais, a plaidé pour l’adoption d’une loi de mise en œuvre dudit statut. Représentants respectivement, le président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro et le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l’homme et des libertés publiques, MM. Pegawagnaba Boniface et Jean Fructueux Bako, se sont félicités de l’initiative de la CICPI et ont promis le soutien de leurs institutions respectives. « Le gouvernement est conscient de la situation de l’impunité dans notre pays et essaie de faire ce qu’il pourra pour que les violations des droits de l’homme soient des souvenirs lointains dans notre pays. Chacun de nous a un rôle précis à jouer et nous espérons que sortiront de cet atelier, des recommandations qui permettront à la Côte d’Ivoire d’améliorer la situation des droits de l’homme », a souhaité le représentant du garde des Sceaux Monsieur Gnénéma Coulibaly
L.Barro
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