ABIDJAN - Une vingtaine d’artistes ivoiriens ont produit une chanson pour dénoncer le travail des enfants en Côte d’Ivoire, notamment
dans les plantations de cacao, dont le pays est le premier producteur mondial, a appris l’AFP mercredi.
"Quand je te vois... user tes bras... Un frisson me parcourt le dos...
quelle que soit ta couleur de peau...", clament O’Neal Mala ou Bamba
Amy Sara, des chanteurs surtout connus localement, dans cet "Hymne à l’abolition du travail des enfants".
L’ONG "Un choeur pour l’abolition du travail des enfants" a lancé cette
initiative "afin que le travail des enfants ne soit plus regardé avec les yeux de l’habitude", a expliqué à l’AFP Guy Neza, son directeur.
Un quart des enfants de 5 à 17 ans sont économiquement actifs en Côte d’Ivoire, selon une étude du Bureau international du Travail (BIT) qui collabore à ce projet.
Quelque 58% de ces enfants travaillent dans l’agriculture, 23% dans le
commerce et 10% dans l’industrie, selon cette étude.
Environ un cinquième des enfants actifs dans l’agriculture sont employés dans la filière du cacao et du café et travaillent plus de 42 heures par semaine, souligne cette étude.
Dominique Ouattara et Chantal Campaoré, les premières dames ivoirienne et burkinabè, ont signé à la mi-octobre un accord de coopération engageant leurs deux pays à lutter contre la traite croissante des enfants du Burkina Faso vers la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est considérée comme une importante destination régionale du trafic d’enfants en provenance des pays frontaliers, notamment le Burkina Faso et le Mali, afin de travailler dans ses cultures.
ck/jf/jmc
dans les plantations de cacao, dont le pays est le premier producteur mondial, a appris l’AFP mercredi.
"Quand je te vois... user tes bras... Un frisson me parcourt le dos...
quelle que soit ta couleur de peau...", clament O’Neal Mala ou Bamba
Amy Sara, des chanteurs surtout connus localement, dans cet "Hymne à l’abolition du travail des enfants".
L’ONG "Un choeur pour l’abolition du travail des enfants" a lancé cette
initiative "afin que le travail des enfants ne soit plus regardé avec les yeux de l’habitude", a expliqué à l’AFP Guy Neza, son directeur.
Un quart des enfants de 5 à 17 ans sont économiquement actifs en Côte d’Ivoire, selon une étude du Bureau international du Travail (BIT) qui collabore à ce projet.
Quelque 58% de ces enfants travaillent dans l’agriculture, 23% dans le
commerce et 10% dans l’industrie, selon cette étude.
Environ un cinquième des enfants actifs dans l’agriculture sont employés dans la filière du cacao et du café et travaillent plus de 42 heures par semaine, souligne cette étude.
Dominique Ouattara et Chantal Campaoré, les premières dames ivoirienne et burkinabè, ont signé à la mi-octobre un accord de coopération engageant leurs deux pays à lutter contre la traite croissante des enfants du Burkina Faso vers la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est considérée comme une importante destination régionale du trafic d’enfants en provenance des pays frontaliers, notamment le Burkina Faso et le Mali, afin de travailler dans ses cultures.
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