Avec son phraser particulier qui puise tout son vocabulaire dans le nouchi, l’argot ivoirien, Nash s’est aujourd’hui imposée dans le milieu du hip hop en Côte d’Ivoire. Pour autant, la jeune rappeuse ne dort pas sur ses lauriers. Elle scrute d’autres défis, notamment celui de contribuer à l’émergence d’une véritable culture hip hop dans le pays. Cela passe, à ses yeux, par le festival Hip Hop Enjaillement qu’elle initie depuis 2012 à travers sa structure Nouchy Arts. Cette année, l’événement sera donc à sa 2ème édition, prévue du 26 novembre au 1er décembre prochain au Cnac Café Théâtre de Treichville. Et le thème choisi, c’est : « hip hop ivoirien et intégration africaine ». « Notre objectif est de faire connaître les rappeurs au grand public, le hip hop aux Ivoiriens », explique Nash. Selon elle, le festival Hip Hop Enjaillement se veut une fête du hip hop. Concrètement, il sera meublé par un atelier d’écriture animé par Kajeem ; un atelier de danse piloté par Toumai, une série de conférences-débats sur le nouchi ; la relation entre le hip hop et l’éducation ; et enfin sur les droits et les devoirs de la femme hip hop dans la société. Bien entendu, il y aura le show. Ainsi, en guise d’apothéose, un concert refermera les portes de ce 2ème festival Hip Hop Enjaillement, avec en attraction une kyrielle d’artistes entre autres Xuman, Kajeem, Ourfa, Duden J, Kilheur et Rikwane, Rageman, Nash, Lekiptip, Doksy, Guyzo Le Choco, Kiff No Beat, Jojo, Kenaz…pour ne citer qu’eux.
Y. Sangaré
Y. Sangaré