La Côte d’Ivoire n’aura plus que deux représentants au plan africain, à compter de cette saison. Ainsi en a décidé la Confédération africaine de football (CAF). Face à cette décision malheureuse pour le football ivoirien, le président de la Ligue professionnelle de football et des acteurs se prononcent.
La Côte d’Ivoire n’aura pas quatre représentants en compétitions africaines, la saison prochaine. Mais plutôt 2 (le Séwé et l’Asec). C’est ce qu’a décidé la Confédération africaine de football (CAF), dans un courrier daté du 22 octobre 2013. Une situation consécutive à la contreperformance des clubs ivoiriens sur la scène continentale depuis cinq bonnes années, selon la CAF. Explication donnée par Sory Diabaté, 1er vice-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), dans les colonnes du quotidien Le Sport, hier mardi. « La CAF fait un classement chaque année pour repartir le nombre de places aux 12 meilleures associations nationales. Cette année, le classement tient compte des performances en phase de poules des équipes engagées en Coupes africaines de 2008 à 2012. Combien de clubs ivoiriens sont-ils arrivés en phase de poules de la Ligue des champions et en Coupe de la confédération? » ? s’interroge-t-il. Les deux clubs frappés directement par cette mesure, le Stella et l’Académie de Football Amadou Diallo (AFAD), imputent ce désagrément à la FIF. Le premier estime que la FIF « injecte plus de moyens en sélection que dans les clubs ». Le second avance que « le football local mérite un bien meilleur traitement ». Quant à l’ancien latéral droit de l’Asec, Aka Kouamé, par ailleurs, coach du Stade d’Abidjan : « la Caf est dans son plein droit de sévir. Dans la mesure où c’est une disposition qui figure dans ses textes. C’est à nous de travailler pour avoir ce privilège. Et le travail doit s’opérer à tous les niveaux ». Pour ce qui est de Kouakou N’Dri, Conseiller du président de la Commission arbitrale : « Ce sont des dispositions légales qui s’imposent à la CAF. On ne peut aller contre. La seule condition, c’est de travailler pour revenir à quatre clubs », a-t-il conseillé.
« Travailler pour revenir »
Le mal étant déjà fait, la FIF, par la voix de Sory Diabaté, estime que la meilleure solution, c’est d’agir pour revenir rapidement dans le top 12 africain : « Nous allons discuter avec les clubs. Nous mettrons en place une cellule de réflexion qui ne sera pas une réunion ouverte à l’Assemblée générale, mais avec des personnes ressources qui pourront réfléchir sur la question. Comment faire pour retrouver les places perdues? Quels sont les moyens que nous allons dégager etc.? Il y a ce que la Fédération doit faire, mais il y a d’autres moyens qu’il va falloir trouver pour accompagner les clubs. Sinon, cela va être difficile de retenir les joueurs, d’améliorer notre niveau et d’être compétitif ». Jusque-là, la FIF s’employait à apporter un financement aux clubs engagés en compétitions africaines. Ces ressources qui contribuaient à recruter des joueurs de qualité sont de l’ordre de 25 millions FCFA, pour le champion ainsi que le vice-champion, et 15 millions FCFA à chacun des clubs qualifiés pour la Coupe de la confédération.
Francis Aké
La Côte d’Ivoire n’aura pas quatre représentants en compétitions africaines, la saison prochaine. Mais plutôt 2 (le Séwé et l’Asec). C’est ce qu’a décidé la Confédération africaine de football (CAF), dans un courrier daté du 22 octobre 2013. Une situation consécutive à la contreperformance des clubs ivoiriens sur la scène continentale depuis cinq bonnes années, selon la CAF. Explication donnée par Sory Diabaté, 1er vice-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), dans les colonnes du quotidien Le Sport, hier mardi. « La CAF fait un classement chaque année pour repartir le nombre de places aux 12 meilleures associations nationales. Cette année, le classement tient compte des performances en phase de poules des équipes engagées en Coupes africaines de 2008 à 2012. Combien de clubs ivoiriens sont-ils arrivés en phase de poules de la Ligue des champions et en Coupe de la confédération? » ? s’interroge-t-il. Les deux clubs frappés directement par cette mesure, le Stella et l’Académie de Football Amadou Diallo (AFAD), imputent ce désagrément à la FIF. Le premier estime que la FIF « injecte plus de moyens en sélection que dans les clubs ». Le second avance que « le football local mérite un bien meilleur traitement ». Quant à l’ancien latéral droit de l’Asec, Aka Kouamé, par ailleurs, coach du Stade d’Abidjan : « la Caf est dans son plein droit de sévir. Dans la mesure où c’est une disposition qui figure dans ses textes. C’est à nous de travailler pour avoir ce privilège. Et le travail doit s’opérer à tous les niveaux ». Pour ce qui est de Kouakou N’Dri, Conseiller du président de la Commission arbitrale : « Ce sont des dispositions légales qui s’imposent à la CAF. On ne peut aller contre. La seule condition, c’est de travailler pour revenir à quatre clubs », a-t-il conseillé.
« Travailler pour revenir »
Le mal étant déjà fait, la FIF, par la voix de Sory Diabaté, estime que la meilleure solution, c’est d’agir pour revenir rapidement dans le top 12 africain : « Nous allons discuter avec les clubs. Nous mettrons en place une cellule de réflexion qui ne sera pas une réunion ouverte à l’Assemblée générale, mais avec des personnes ressources qui pourront réfléchir sur la question. Comment faire pour retrouver les places perdues? Quels sont les moyens que nous allons dégager etc.? Il y a ce que la Fédération doit faire, mais il y a d’autres moyens qu’il va falloir trouver pour accompagner les clubs. Sinon, cela va être difficile de retenir les joueurs, d’améliorer notre niveau et d’être compétitif ». Jusque-là, la FIF s’employait à apporter un financement aux clubs engagés en compétitions africaines. Ces ressources qui contribuaient à recruter des joueurs de qualité sont de l’ordre de 25 millions FCFA, pour le champion ainsi que le vice-champion, et 15 millions FCFA à chacun des clubs qualifiés pour la Coupe de la confédération.
Francis Aké