Abidjan - La justice ivoirienne a abandonné mercredi ses poursuites pour abus de biens sociaux contre d'ex-barons de la filière café-cacao, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
A l'ouverture d'un procès en fin de matinée en l'absence de 18 prévenus sur une trentaine, le Président du tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau, le Magistrat Hamed Coulibaly, a « prescrit les faits d'abus de biens sociaux » pour Angéline Kili, Joëlle Ouattara, Tapé Doh et Blaise Kra Banny.
Par contre, Henri Amouzou, a été « reconnu coupable des faits d'abus de biens sociaux pour des rémunérations perçues, des avantages pécuniaires ».
Les ex-barrons de la filière café-cacao sont poursuivis pour cinq chefs d'accusation notamment pour « détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce ».
Au cours de son réquisitoire à l'audience du 5 juillet dernier, le procureur de la République, Fernand Oulaye a requis 20 ans de prison ferme contre l'ex-président du Fonds de développement des producteurs de café et cacao (Fdpcc), Henri Amouzou, la Présidente du Conseil d'administration du Fonds de régulation et de contrôle café-cacao (Frcc), Angeline Kili, ainsi que d'autres ex-barons de la filière.
Le procureur a requis à cette même occasion 10 ans de prison contre Mme Obodji née Roselyne Bossou Amelan (Daf de l'ex-Fdpcc), Blaise Kra Banny (Dg adjoint et Daf de Sifcaccop), Jean-Claude Amon (Dg de l'usine de Fulton à New York) et Me Antoine Niamien N'Guessan (notaire).
Il avait également souhaité cinq ans d'emprisonnement pour l'ex-président du Conseil d'administration de l'ex-bourse de café cacao (Bcc), Lucien Tapé Do et d'autres membres ou agents des organes de gestion, de promotion, de financement et de régulation de ladite filière.
C'est à partir de janvier 2008 qu'une trentaine d'ex-dirigeants de la filière café-cacao dont Tapé Do, Henri Amouzou, Angeline Kili, Jean-Claude Bayou, Okaigni Okaigni, Lambert Digbeu Toh, Firmin Kouakou, Placide Zougrana ont été arrêtés, écroués à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour les infractions qui leur sont reprochées.
La plupart d'entre eux ont passé 33 mois en prison avant de bénéficier d'une liberté provisoire depuis janvier 2011. L'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, avait instruit en octobre 2007, le procureur de la République d'alors, Raymond Tchimou de diligenter une enquête sur des supposés « détournements massifs » dans la « juteuse filière café-cacao » du pays.
MC /ls/hs/APA
A l'ouverture d'un procès en fin de matinée en l'absence de 18 prévenus sur une trentaine, le Président du tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau, le Magistrat Hamed Coulibaly, a « prescrit les faits d'abus de biens sociaux » pour Angéline Kili, Joëlle Ouattara, Tapé Doh et Blaise Kra Banny.
Par contre, Henri Amouzou, a été « reconnu coupable des faits d'abus de biens sociaux pour des rémunérations perçues, des avantages pécuniaires ».
Les ex-barrons de la filière café-cacao sont poursuivis pour cinq chefs d'accusation notamment pour « détournements de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ou commerce ».
Au cours de son réquisitoire à l'audience du 5 juillet dernier, le procureur de la République, Fernand Oulaye a requis 20 ans de prison ferme contre l'ex-président du Fonds de développement des producteurs de café et cacao (Fdpcc), Henri Amouzou, la Présidente du Conseil d'administration du Fonds de régulation et de contrôle café-cacao (Frcc), Angeline Kili, ainsi que d'autres ex-barons de la filière.
Le procureur a requis à cette même occasion 10 ans de prison contre Mme Obodji née Roselyne Bossou Amelan (Daf de l'ex-Fdpcc), Blaise Kra Banny (Dg adjoint et Daf de Sifcaccop), Jean-Claude Amon (Dg de l'usine de Fulton à New York) et Me Antoine Niamien N'Guessan (notaire).
Il avait également souhaité cinq ans d'emprisonnement pour l'ex-président du Conseil d'administration de l'ex-bourse de café cacao (Bcc), Lucien Tapé Do et d'autres membres ou agents des organes de gestion, de promotion, de financement et de régulation de ladite filière.
C'est à partir de janvier 2008 qu'une trentaine d'ex-dirigeants de la filière café-cacao dont Tapé Do, Henri Amouzou, Angeline Kili, Jean-Claude Bayou, Okaigni Okaigni, Lambert Digbeu Toh, Firmin Kouakou, Placide Zougrana ont été arrêtés, écroués à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca) pour les infractions qui leur sont reprochées.
La plupart d'entre eux ont passé 33 mois en prison avant de bénéficier d'une liberté provisoire depuis janvier 2011. L'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, avait instruit en octobre 2007, le procureur de la République d'alors, Raymond Tchimou de diligenter une enquête sur des supposés « détournements massifs » dans la « juteuse filière café-cacao » du pays.
MC /ls/hs/APA