Promotion des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest : une vingtaine de commissaires de la CNDHCI formés aux techniques d’enquête

Une vingtaine de commissaires participent depuis hier, et ce jusqu’au 14 novembre, à un séminaire de renforcement des capacités initié par le Réseau Régional des Institutions Nationales des Droits de l’Homme de l’Afrique de l’Ouest, en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI). Ce séminaire financé par OSIWA bénéficie de la collaboration technique de l’ONUCI (notamment au niveau des formateurs) ET porte sur les techniques d’enquête et la surveillance en matière des Droits de l’Homme.
A l’ouverture de la cérémonie, le Secrétaire Exécutif du Réseau des Institutions des Droits de l’Homme de la CEDEAO, M.Saka Azimazi a situé les enjeux de cette rencontre. « Ce séminaire vise à donner les outils et techniques d’enquête aux commissaires et au personnel d’appui pour une surveillance efficace des Droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Savoir investiguer pour produire des enquêtes de qualité est indispensable. La première session a eu lieu au Ghana. Nous sommes à la deuxième session qui se tient en Côte d’Ivoire. Le Libéria accueillera la prochaine session de formation. », a-t-il précisé.
A sa suite, le Vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, M. Traoré Wodjo Fini, représentant Madame la Présidente de la CNDHCI, Madame Paulette Badjo, en mission hors du pays, a relevé l’importance de ce séminaire de renforcement des capacités dont « les thèmes, dira-t-il, sont en parfaite adéquation avec la mission que l’Etat de Côte d’Ivoire a bien voulu confier à la CNDHCI. » « Les deux premières journées, nous permettront de revisiter certains aspects techniques du travail des Institutions Nationales, à savoir : Les notions fondamentales sur les Droits de l’Homme ; La documentation sur les violations des Droits de l’Homme ; Les techniques d’enquête ; La rédaction des différents rapports etc… Mais cette session aura également l’avantage de nous éclairer sur les relations des INDH avec les organisations et institutions régionales telle que la CEDEAO et internationale comme l’Organisation des Nations Unies ou la Cour Pénal International. », a-t-il relevé
Avant d’ouvrir officiellement les travaux de ce séminaire, M. Traoré Wodjo Fini a exprimé toute la gratitude de la CNDHCI à la fondation américaine OSIWA, qui a offert gracieusement ce séminaire de renforcement des capacités « pour leur précieux concours à la promotion et à la protection des Droits de l’Homme dans l’espace de la CEDEAO. »

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