A l’ouverture du forum international qui s’est tenu du 13 au 14 novembre au siège de la Banque ouest-africaine de développement à Lomé, au Togo, d’éminentes personnalités dont l’ex-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO), Charles Konan Banny, et le premier président de la BOAD, Pierre Claver Damiba, ont intervenu sur le thème « BOAD - bilan de 40 ans d’activités au service du développement sous-régional : défis et perspectives ».
A 40 ans d’existence, des personnalités, telles que l’ex-Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, les anciens présidents de la BOAD, Pierre Claver Damiba et Abdoulaye Bio Tchané, le président de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Hadjibou Soumaré, ainsi que le président de la BOAD, Christian Adovelande, ont donné leur point de vue sur l’état actuel et les perspectives possibles de la banque sous-régionale. Pour les différents intervenants, après tant d’années vécues, la BOAD devrait se repositionner et s’adapter à son temps.
Pour l’ancien gouverneur de la BCEAO, Charles Konan Banny, la banque doit mieux investir dans les secteurs sociaux de base que sont l’éducation, la santé, le logement. Et Abdoulaye Bio Tchané, d’ajouter que c’est la seule manière pour l’Institution de mieux se faire connaître de la base. Il a proposé également, que la banque investisse davantage dans l’agriculture pour permettre aux pays ouest-africains de sortir du fléau que constituent les crises alimentaires récurrentes. Selon Pierre Claver Damiba, la banque devrait faire une prospection, afin de se donner une idée de ce qu’elle voudrait devenir dans les 40 ans à venir. Il a souhaité que la BOAD se mette à l’heure du numérique en se tournant résolument vers les opportunités qu’il offre. Il a évoqué la gestion interne de l’institution, en termes de ressources humaines, ou de procédures administratives qui, a sont avis, pourrait être améliorées. Par ailleurs, les intervenants ont invité les Etats à renoncer à certains avantages pour permettre à la banque de faire de plus grands investissements. Il est proposé également, que la BOAD recherche des financements innovants et envisage un partenariat avec le système financier décentralisé. Enfin, les intervenants ont souhaité qu’on mette en place un panel de haut niveau pour réfléchir sur l’avenir de la Banque.
Raphaël KAFANDO
A Lomé (Togo)
A 40 ans d’existence, des personnalités, telles que l’ex-Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, les anciens présidents de la BOAD, Pierre Claver Damiba et Abdoulaye Bio Tchané, le président de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Hadjibou Soumaré, ainsi que le président de la BOAD, Christian Adovelande, ont donné leur point de vue sur l’état actuel et les perspectives possibles de la banque sous-régionale. Pour les différents intervenants, après tant d’années vécues, la BOAD devrait se repositionner et s’adapter à son temps.
Pour l’ancien gouverneur de la BCEAO, Charles Konan Banny, la banque doit mieux investir dans les secteurs sociaux de base que sont l’éducation, la santé, le logement. Et Abdoulaye Bio Tchané, d’ajouter que c’est la seule manière pour l’Institution de mieux se faire connaître de la base. Il a proposé également, que la banque investisse davantage dans l’agriculture pour permettre aux pays ouest-africains de sortir du fléau que constituent les crises alimentaires récurrentes. Selon Pierre Claver Damiba, la banque devrait faire une prospection, afin de se donner une idée de ce qu’elle voudrait devenir dans les 40 ans à venir. Il a souhaité que la BOAD se mette à l’heure du numérique en se tournant résolument vers les opportunités qu’il offre. Il a évoqué la gestion interne de l’institution, en termes de ressources humaines, ou de procédures administratives qui, a sont avis, pourrait être améliorées. Par ailleurs, les intervenants ont invité les Etats à renoncer à certains avantages pour permettre à la banque de faire de plus grands investissements. Il est proposé également, que la BOAD recherche des financements innovants et envisage un partenariat avec le système financier décentralisé. Enfin, les intervenants ont souhaité qu’on mette en place un panel de haut niveau pour réfléchir sur l’avenir de la Banque.
Raphaël KAFANDO
A Lomé (Togo)
