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Société Publié le vendredi 15 novembre 2013 | AIP

L’Unfpa forme 30 prestataires sanitaires à la prise en charge des cas de viol

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (Unfpa) forme depuis jeudi une trentaine de personnes ressources issus de sept districts sanitaires de Côte d’Ivoire, à l’utilisation de l’algorithme de prise en charge clinique des personnes survivantes de Violences Basées sur le Genre (VBG) et singulièrement de viol, en vue d’assurer le ‘Coaching local’ des prestataires de leur district.

« Il s’agit d’un algorithme de prise en charge de viol », a indiqué Brigitte Gbadi, experte genre à l’Unfpa, jeudi à l’Aip. Selon elle, l’algorithme est un canevas, un processus écrit ou une procédure de prise en charge, d’une personne victime de viol, dans le cas d’espèce.

Le séminaire d’Agboville est une étape logique d’un outil élaboré en juillet 2012, a dit Mme Gbadi. L’outil étant maintenant disponible, l’Unfpa forme les utilisateurs, qui sont des personnes ressources des districts sanitaires et qui vont à leur tour, poursuivre la formation des autres prestataires au niveau local, a fait savoir l’experte.

« Puisque l’algorithme est disponible, maintenant, il faut former ceux qui vont l’utiliser sur le terrain », a affirmé la responsable de l’organisme onusien.

Le module est donc la prise en charge, en lien avec l’algorithme élaboré, note-t-on.
« En formant des personnes ressources dans les districts, on est sûr que ces dernières vont pouvoir former leurs pairs dans les formations sanitaires et les coacher à faire une prise en charge de qualité », a-t-elle assuré.

L’Unfpa parle de coaching, parce qu’au-delà de la formation en salle, d’une session, les personnes sont appelés à aller en permanence sur le terrain et dans les centres de santé, pour aider les personnes victimes de Violence Basée sur le Genre (VBG).

Mme Gbadi a dit son espoir de constater au sortir de l’atelier, une meilleure prise en charge des personnes violées. La prise en charge doit permettre doit permettre à la survivante d’être à l’aise, ainsi que le praticien et la communauté soit.

Une bonne prise en charge prend en compte l’accueil, la mise ne confiance de la personne, l’interrogatoire pour savoir ce qui s’est passé ainsi que l’élaboration du contexte de viol, a appris l’AIP.

Il faut y ajouter l’avis de la survivante et son consentement pour l’examiner, en vue de rechercher éventuellement des lésions, blessures et autres, puis faire son examen, en prélevant des preuves s’il en a, et prescrire les médicaments appropriée.

Prévenir les différentes maladies auxquelles s’expose la survivante en cas de viol, inscrire ces données dans un document et produire un certificat médical si la survivante le cas échéant.

L’experte genre de l’Unfpa a exhorté les personnes victimes de viol, à demeurer fortes et solidaire, car la Côte d’Ivoire travaille à apporter des réponses de qualité, a-t-elle assuré.

La notion de VBG couvre tout acte nuisible, perpétrée sur une personne contre sa volonté, et qui est basé sur les différences entre les hommes et les femmes, dues aux attributs sociaux, note-t-on.

Il existe six types de violences basées sur le genre, repartit entre le viol, l’agression sexuelle, l’agression physique, le mariage forcé, le déni de ressources ou d’opportunité ou de service et les violences émotionnelles, a indiqué le communiqué de l’atelier.

Ouvert lundi, l’atelier prend fin samedi.


dd/tm
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