La Cour pénale internationale (CPI) a autorisé, vendredi dernier, les autorités ivoiriennes à "reporter" momentanément le transfèrement de Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, vers la CPI à la Haye (Pays-Bas), en attendant une décision finale sur l’exception d’irrecevabilité soulevée par Abidjan dans cette affaire.
La chambre préliminaire 1 a "décidé que la Côte d’Ivoire peut reporter l’exécution de la demande de remise de Mme Gbagbo dans l’attente d’une décision finale de la Chambre sur l’exception d’irrecevabilité", indique un communiqué de cette juridiction internationale dont l’AIP a reçu copie.
Depuis février 2012, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre l’ex-Première dame ivoirienne, la soupçonnant de plusieurs crimes contre l’humanité commis durant la crise poste électorale de 2010-2011, qui avait fait plus de 3000 morts. Toutefois, les autorités ivoiriennes ont officiellement demandé, le 2 octobre, à la CPI de se déclarer incompétente pour poursuivre Simone Gbagbo, afin que celle-ci soit jugée dans son pays, rappelle-t-on.
La chambre préliminaire 1 demande également au procureur, à la défense et aux représentants légaux des victimes, de "soumettre leur observations écrites sur l’exception d’irrecevabilité soulevée par la Côte d’Ivoire au plus tard le 13 janvier 2014".
"Ce report est provisoire et le mandat d’arrêt demeure en vigueur", précise la CPI, indiquant que "le report de la remise du suspect n’affecte en aucune manière l’obligation de la Côte d’Ivoire de continuer la coopération avec la Cour".
Il est reproché à Mme Gbagbo d’avoir joué un rôle de premier majeur dans les violences provoquées par le refus de son époux, Laurent Gbagbo, de céder le pouvoir après avoir perdu l’élection présidentielle de 2010. Ce dernier, détenu depuis novembre 2011 à la CPI à La Haye (Pays Bas), où il est poursuivi pour crime contre l’humanité, est en attente de la décision de la confirmation ou non des charges retenues par l’accusation contre lui.
La chambre préliminaire 1 a "décidé que la Côte d’Ivoire peut reporter l’exécution de la demande de remise de Mme Gbagbo dans l’attente d’une décision finale de la Chambre sur l’exception d’irrecevabilité", indique un communiqué de cette juridiction internationale dont l’AIP a reçu copie.
Depuis février 2012, la CPI a émis un mandat d’arrêt contre l’ex-Première dame ivoirienne, la soupçonnant de plusieurs crimes contre l’humanité commis durant la crise poste électorale de 2010-2011, qui avait fait plus de 3000 morts. Toutefois, les autorités ivoiriennes ont officiellement demandé, le 2 octobre, à la CPI de se déclarer incompétente pour poursuivre Simone Gbagbo, afin que celle-ci soit jugée dans son pays, rappelle-t-on.
La chambre préliminaire 1 demande également au procureur, à la défense et aux représentants légaux des victimes, de "soumettre leur observations écrites sur l’exception d’irrecevabilité soulevée par la Côte d’Ivoire au plus tard le 13 janvier 2014".
"Ce report est provisoire et le mandat d’arrêt demeure en vigueur", précise la CPI, indiquant que "le report de la remise du suspect n’affecte en aucune manière l’obligation de la Côte d’Ivoire de continuer la coopération avec la Cour".
Il est reproché à Mme Gbagbo d’avoir joué un rôle de premier majeur dans les violences provoquées par le refus de son époux, Laurent Gbagbo, de céder le pouvoir après avoir perdu l’élection présidentielle de 2010. Ce dernier, détenu depuis novembre 2011 à la CPI à La Haye (Pays Bas), où il est poursuivi pour crime contre l’humanité, est en attente de la décision de la confirmation ou non des charges retenues par l’accusation contre lui.