Abidjan -La Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara a appelé lundi à Abidjan à la « mutualisation » des efforts et à « l’harmonisation » des stratégies dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants et le travail forcé dans la cacaoculture.
Mme Ouattara s’exprimait à l’ouverture de la troisième réunion des partenaires de la Fondation International Cocoa Initiative (ICI) autour du thème : « la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, une responsabilité partagée». Pour Dominique Ouattara, ce thème est « révélateur de la nécessité de mutualiser nos efforts et d’harmoniser nos stratégies pour une lutte plus efficace ».
« C’est pourquoi, je fonde l’espoir que la tenue de la présente Assemblée générale, sera une opportunité pour la Côte d’Ivoire d’élargir son champ de partenariat avec les industriels du chocolat (…) », a-t-elle poursuivi en présence des responsables des industriels du chocolat et autres participants venus de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
Dominique Ouattara qui préside le Comité national de surveillance (CNS) de la lutte contre les pires formes de travail des enfants et le travail forcé, a par ailleurs réaffirmé la détermination de la Côte d’Ivoire à lutter contre ce phénomène. A ce propos, elle a indiqué que la dynamique engagée par son pays a permis de réaliser des progrès significatifs.
L’un des indicateurs, a expliqué la Première dame, en est le reclassement de la Côte d’Ivoire de la catégorie 2 sous surveillance à la catégorie 2, dans les rapports 2012 et 2013 du Département d’Etat américain sur la traite des personnes.
« La durabilité de la filière cacaoyère peut être réalisée que si toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur, s’engage à faire de la lutte contre le travail des enfants un objectif prioritaire », a insisté Dominique Ouattara.
En 2012, la Côte d’Ivoire a investi 3 milliards de Fcfa, soit 6 millions de dollars dans la lutte contre ce fléau. Pour l’année en cours, les investissements s’élèvent à 5 milliards de Fcfa, soit 10 millions de dollars.
Crée en 2002, la Fondation International Cocoa Initiative (ICI) s’est assignée pour mission de contrôler et de soutenir les actions visant à circonscrire les pires formes de travail des enfants et de travail forcé dans la cacaoculture afin de réponde aux exigences du « protocol de Arkin et Hengel », signé la même année.
Ce protocole encourage les industriels de la cacaoculture à lutter contre ce fléau qui sévit notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana. Selon Nick Weatherill, Directeur exécutif de la Fondation International Cocoa Initiative (ICI), 300 000 à un million d’enfants travaillent dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire et au Ghana.
LS/APA
Mme Ouattara s’exprimait à l’ouverture de la troisième réunion des partenaires de la Fondation International Cocoa Initiative (ICI) autour du thème : « la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, une responsabilité partagée». Pour Dominique Ouattara, ce thème est « révélateur de la nécessité de mutualiser nos efforts et d’harmoniser nos stratégies pour une lutte plus efficace ».
« C’est pourquoi, je fonde l’espoir que la tenue de la présente Assemblée générale, sera une opportunité pour la Côte d’Ivoire d’élargir son champ de partenariat avec les industriels du chocolat (…) », a-t-elle poursuivi en présence des responsables des industriels du chocolat et autres participants venus de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
Dominique Ouattara qui préside le Comité national de surveillance (CNS) de la lutte contre les pires formes de travail des enfants et le travail forcé, a par ailleurs réaffirmé la détermination de la Côte d’Ivoire à lutter contre ce phénomène. A ce propos, elle a indiqué que la dynamique engagée par son pays a permis de réaliser des progrès significatifs.
L’un des indicateurs, a expliqué la Première dame, en est le reclassement de la Côte d’Ivoire de la catégorie 2 sous surveillance à la catégorie 2, dans les rapports 2012 et 2013 du Département d’Etat américain sur la traite des personnes.
« La durabilité de la filière cacaoyère peut être réalisée que si toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur, s’engage à faire de la lutte contre le travail des enfants un objectif prioritaire », a insisté Dominique Ouattara.
En 2012, la Côte d’Ivoire a investi 3 milliards de Fcfa, soit 6 millions de dollars dans la lutte contre ce fléau. Pour l’année en cours, les investissements s’élèvent à 5 milliards de Fcfa, soit 10 millions de dollars.
Crée en 2002, la Fondation International Cocoa Initiative (ICI) s’est assignée pour mission de contrôler et de soutenir les actions visant à circonscrire les pires formes de travail des enfants et de travail forcé dans la cacaoculture afin de réponde aux exigences du « protocol de Arkin et Hengel », signé la même année.
Ce protocole encourage les industriels de la cacaoculture à lutter contre ce fléau qui sévit notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana. Selon Nick Weatherill, Directeur exécutif de la Fondation International Cocoa Initiative (ICI), 300 000 à un million d’enfants travaillent dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire et au Ghana.
LS/APA