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Politique Publié le mardi 19 novembre 2013 | Le Democrate

En prison à La Haye depuis 2011 Le FPI : « Laurent Gbagbo est pris en otage par la CPI »

© Le Democrate Par Atteby
FPI: Cérémonie de passation des charges entre Miaka Ouretto et Affi N`Guessan
Samedi 7 septembre 2013. Abidjan. Le président statutaire du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan a repris les rênes du parti au cours d’une cérémonie de passation des charges avec son intérimaire, Sylvain Miaka Ourétto.
La décision de la Cour Pénale Internationale (CPI) de maintenir Laurent Gbagbo en prison le 11 novembre dernier n’est pas du goût de son parti politique qui considère ce refus comme une prise en otage de leur mentor. Dans un communiqué ce dimanche, la Direction du Front Populaire Ivoirien (FPI) qui n’on seulement se dit surpris par une telle décision, mais juge l’image de cette juridiction internationale d’un traquenard. « En prolongeant anormalement la détention du président Laurent Gbagbo, la CPI donne de la justice internationale l’image d’un traquenard », estime le parti de la refondation, avant de s’interroger sur l’avis des juges de la Chambre Préliminaire. « Comment comprendre que la Chambre Préliminaire I n’ait pas pu faire examiner le président Laurent Gbagbo [pourtant à sa disposition dans la prison de La Haye] pour qu’elle rende une décision sans connaitre son état de santé et qu’elle demande un délai nouveau à cet effet ? » L’ancien parti au pouvoir dénonce les raisons évoquées par la Chambre préliminaire pour refuser d’accorder la liberté provisoire à l’ex chef d’Etat. Pascal Affi N’Guessan et ses camardes indiquent que leur patron a toujours fait face à l’adversité même au péril de sa vie. Donc ont du mal à comprendre pourquoi, il prendrait la poudre d’escampette après sa libération sous condition. « La Direction du FPI rappelle que lorsque son pays a été attaqué, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 par la rébellion de Soro Guillaume, le président Laurent Gbagbo était en mission en Italie. Au lieu de s’enfuir, le président Gbagbo, au péril de sa vie, est revenu immédiatement auprès de son peuple pour organiser la résistance. Mieux, en dépit des bombes des forces franco-onusiennes déversées sur sa résidence officielle en avril 2011, Laurent Gbagbo est demeuré présent à son poste jusqu’à son arrestation. Pourquoi celui qui, au péril de sa vie, a toujours fait face à l’adversité fuirait-il une justice pour laquelle il se bat depuis plus de 40 ans ? », Se demande les frontistes. Tout en saluant l’avocat principal à la défense, Me Emmanuel Altit, l’Ua et certains chefs d’Etats africains qui selon le Fpi s’investiraient dans la recherche de la paix en Côte d’Ivoire, il exige : « ici et maintenant, la libération du président Laurent Gbagbo. »
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