L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est retenu en otage par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye par une prolongation "anormale" de sa détention préventive, estime le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti présidentiel).
Le 11 novembre, la CPI a décidé, pour la 7e fois depuis novembre 2011, de ne pas accorder la liberté provisoire à Laurent Gbagbo estimant que sa détention est "nécessaire pour garantir sa comparution devant la Cour" et permet de s'assurer qu'il ne fera pas "obstacle à l'enquête ou à la procédure judiciaire".
En prolongeant "anormalement" la détention de Laurent Gbagbo, "la CPI donne de la justice internationale l'image d'un traquenard", estime le FPI dans un communiqué parvenu à Xinhua lundi.
Le FPI "constate à l'évidence que la CPI, faute de preuves suffisantes pour confirmer les charges qui pèsent contre Laurent Gbagbo, use de subterfuges pour le retenir dans les liens de la dé tention préventive".
"Le président Laurent Gbagbo est présumé coupable" en "flagrante violation" des règles de la justice pénale qui stipule que tout prévenu est réputé innocent tant que sa culpabilité n'est pas prouvée, dénonce le FPI.
"Tout se déroule comme si, convaincu de la culpabilité de Laurent Gbagbo sans preuves suffisantes, la CPI se donne indûment le temps de garder à disposition +son coupable+", écrit le FPI dans un communiqué signé de son secrétaire général et porte-parole, Laurent Akoun.
Le FPI note que "ni les arguments judiciaires pertinents" de la défense, "ni l'incapacité de la procureure à produire les preuves suffisantes" contre Laurent Gbagbo, "ni les impératifs de paix et de réconciliation en Côte d'Ivoire" n'ont été pris en compte dans la décision de la CPI.
Le FPI "exige ici et maintenant" la libération de Laurent Gbagbo "au regard de tant de circonvolutions à la limite du juridisme".
Laurent Gbagbo est en détention à La Haye depuis novembre 2011 suite à la crise post-électorale née de son refus de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de novembre 2010.
Il est poursuivi par la CPI pour crimes contre l'humanité pour son rôle supposé dans les affrontements qui ont fait au moins 3 000 morts en 2010 et 2011 en Côte d'Ivoire.
Le 11 novembre, la CPI a décidé, pour la 7e fois depuis novembre 2011, de ne pas accorder la liberté provisoire à Laurent Gbagbo estimant que sa détention est "nécessaire pour garantir sa comparution devant la Cour" et permet de s'assurer qu'il ne fera pas "obstacle à l'enquête ou à la procédure judiciaire".
En prolongeant "anormalement" la détention de Laurent Gbagbo, "la CPI donne de la justice internationale l'image d'un traquenard", estime le FPI dans un communiqué parvenu à Xinhua lundi.
Le FPI "constate à l'évidence que la CPI, faute de preuves suffisantes pour confirmer les charges qui pèsent contre Laurent Gbagbo, use de subterfuges pour le retenir dans les liens de la dé tention préventive".
"Le président Laurent Gbagbo est présumé coupable" en "flagrante violation" des règles de la justice pénale qui stipule que tout prévenu est réputé innocent tant que sa culpabilité n'est pas prouvée, dénonce le FPI.
"Tout se déroule comme si, convaincu de la culpabilité de Laurent Gbagbo sans preuves suffisantes, la CPI se donne indûment le temps de garder à disposition +son coupable+", écrit le FPI dans un communiqué signé de son secrétaire général et porte-parole, Laurent Akoun.
Le FPI note que "ni les arguments judiciaires pertinents" de la défense, "ni l'incapacité de la procureure à produire les preuves suffisantes" contre Laurent Gbagbo, "ni les impératifs de paix et de réconciliation en Côte d'Ivoire" n'ont été pris en compte dans la décision de la CPI.
Le FPI "exige ici et maintenant" la libération de Laurent Gbagbo "au regard de tant de circonvolutions à la limite du juridisme".
Laurent Gbagbo est en détention à La Haye depuis novembre 2011 suite à la crise post-électorale née de son refus de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de novembre 2010.
Il est poursuivi par la CPI pour crimes contre l'humanité pour son rôle supposé dans les affrontements qui ont fait au moins 3 000 morts en 2010 et 2011 en Côte d'Ivoire.