Les audiences du Tribunal militaire d’Abidjan (Tma) ont repris, jeudi, avec la condamnation à 3 ans de prison ferme pour « homicide volontaire » du soldat des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), Karna Konaté dit Kass, a constaté APA sur place.
Prévue pour 8h30 (GMT et heure locale), l'audience a accusé un retard de plus de trois heures avant l'ouverture. « Ce retard considérable est dû à des charges que nous avions ailleurs », a justifié Koffi Kouadio, président du tribunal, plaidant « l'indulgence » de tous.
Avant que le Tribunal militaire ne prononce le verdict, les faits de « violation de consigne et de meurtre » reprochés au soldat Karna Konaté ont été requalifiés de « homicide volontaire ». Ils remontent dans la nuit du 2 au 3 septembre 2011.
Cette nuit-là, le soldat en fonction au poste militaire des Frci de Bianouan, dans la sous-préfecture d'Ayamé (155kms au Sud-Est d'Abidjan) a ouvert le feu d'une balle dans l'abdomen de l'étudiant Fulgence Koffi qui succombera de cette blessure, deux jours plus tard dans un centre de santé.
Sur les motifs, Karna Konaté a expliqué à la barre que la victime qu'il convoyait, à moto, à la base militaire pour « dire quelque chose » à « mon chef de poste », a voulu lui arracher son arme, une kalachnikov, d'où est parti un coup pour atteindre l'étudiant à l'abdomen.
Des arguments battus en brèche par le parquet militaire qui a démontré que l'inculpé a pris la victime pour un « milicien » ayant combattu aux côtés des Forces de Sécurité et Défense (Fds) proches de l'ancien président Laurent Gbagbo. Une version, du reste, confirmée par le témoignage de son commandant d'unité pendant l'instruction.
Le parquet militaire ayant requis 7 ans contre Karna Konaté, n'a pas été suivi par le Tribunal dont la « clémence » a été sollicitée par la défense.
Le soldat a été condamné à 3 années de prison ferme assorties d'une amende de 200.000FCFA. En outre, le Tribunal statuera, le 28 novembre, sur la demande de 500 millions FCFA au titre des dommages et intérêts formulée par la mère de la victime, présente à l'audience.
HS/ls/APA
Prévue pour 8h30 (GMT et heure locale), l'audience a accusé un retard de plus de trois heures avant l'ouverture. « Ce retard considérable est dû à des charges que nous avions ailleurs », a justifié Koffi Kouadio, président du tribunal, plaidant « l'indulgence » de tous.
Avant que le Tribunal militaire ne prononce le verdict, les faits de « violation de consigne et de meurtre » reprochés au soldat Karna Konaté ont été requalifiés de « homicide volontaire ». Ils remontent dans la nuit du 2 au 3 septembre 2011.
Cette nuit-là, le soldat en fonction au poste militaire des Frci de Bianouan, dans la sous-préfecture d'Ayamé (155kms au Sud-Est d'Abidjan) a ouvert le feu d'une balle dans l'abdomen de l'étudiant Fulgence Koffi qui succombera de cette blessure, deux jours plus tard dans un centre de santé.
Sur les motifs, Karna Konaté a expliqué à la barre que la victime qu'il convoyait, à moto, à la base militaire pour « dire quelque chose » à « mon chef de poste », a voulu lui arracher son arme, une kalachnikov, d'où est parti un coup pour atteindre l'étudiant à l'abdomen.
Des arguments battus en brèche par le parquet militaire qui a démontré que l'inculpé a pris la victime pour un « milicien » ayant combattu aux côtés des Forces de Sécurité et Défense (Fds) proches de l'ancien président Laurent Gbagbo. Une version, du reste, confirmée par le témoignage de son commandant d'unité pendant l'instruction.
Le parquet militaire ayant requis 7 ans contre Karna Konaté, n'a pas été suivi par le Tribunal dont la « clémence » a été sollicitée par la défense.
Le soldat a été condamné à 3 années de prison ferme assorties d'une amende de 200.000FCFA. En outre, le Tribunal statuera, le 28 novembre, sur la demande de 500 millions FCFA au titre des dommages et intérêts formulée par la mère de la victime, présente à l'audience.
HS/ls/APA