Monsieur le Ministre, Coordonnateur du CILSS ;
Mesdames et Messieurs les Ministres des Etats Membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS ;
Madame le Commissaire de l’Union Européenne, chargé de la Coopération internationale, de l’aide Humanitaire et de la Réaction aux crises ;
Monsieur le Commissaire chargé de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en Eau de la CEDEAO ;
Monsieur le Commissaire chargé du Département de la Sécurité Alimentaire, de l’Agriculture, des Mines et de l’Environnement de l’UEMOA ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif du CILSS ;
Monsieur le Président du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Partenaires Techniques et Financiers du CILSS ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Interafricaines ;
Mesdames et Messieurs les Représentants de la Société Civile et du Secteur Privé ;
Honorables Invités ;
Mesdames et Messieurs ;
La Côte d’Ivoire s’honore d’accueillir la deuxième édition de la Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
C’est pourquoi, je voudrais exprimer, au nom du Gouvernement ivoirien, toute ma gratitude au CILSS et au Club du Sahel pour la confiance placée en la Côte d’Ivoire pour abriter cet évènement important.
Je voudrais souhaiter, également au nom du Gouvernement ivoirien, à tous nos hôtes, venus du monde entier, le traditionnel et cordiale AKWABA dans notre capitale économique et un agréable séjour. Je vous invite à découvrir le charme de cette ville et l’hospitalité légendaire de ses habitants.
Honorables Invités, Mesdames et Messieurs,
Depuis deux décennies, grâce à une forte mobilisation des Etats et de leurs Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que des Organisations régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS), il est désormais possible d’éviter les crises alimentaires aiguës qui avaient eu des effets dramatiques sur les populations sahéliennes dans les années 70-80.
Notre Région Afrique de l’Ouest et du CILSS dispose désormais d’une architecture complète, politique et technique, à même de mettre en œuvre son ambitieux agenda de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
En effet, la Région met en œuvre d’importants mécanismes qui contribuent au renforcement de la gouvernance régionale et nationale en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Au nombre de ces mécanismes, nous pouvons citer :
− la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires ;
− la réserve régionale de sécurité alimentaire ;
− l’initiative « Faim Zéro en Afrique de l’Ouest » ;
− l’initiative de l’UEMOA de renforcement des stocks nationaux de sécurité alimentaire ;
− la Convention cadre de coopération du Réseau des offices et sociétés de gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire (RESOGEST) ;
− l’Alliance Globale pour l’Initiative Résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (AGIR) ;
− l’Initiative internationale en faveur de la Nutrition dénommée « Scaling Up Nutrition (SUN) ».
Mesdames et Messieurs,
En dépit de ces importants acquis, le combat contre la faim et la malnutrition n’est pas définitivement gagné. De nombreuses personnes souffrent toujours de la faim et de la malnutrition.
Aujourd’hui, selon les informations fournis par les pays, près de 1,6 million de personnes sont en insécurité alimentaire sévère et auront besoin d’une assistance immédiate.
La malnutrition au Sahel et en Afrique de l’Ouest reste une question préoccupante en raison des taux de malnutrition chronique supérieurs à 40 % dans certaines zones et des taux de malnutrition aiguë globale qui dépassent régulièrement le seuil critique de 15% dans certaines de nos régions.
La Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest qui s’étendra du 25 au 29 novembre 2013, offre l’opportunité de traiter de ces sujets d’importance capitale pour notre Région.
En particulier, la 29ème réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) permettra, entre autres, de faire :
1. le diagnostic de la situation agricole, alimentaire et nutritionnelle en vue de proposer des mesures concrètes pour faire face à toute éventuelle crise pouvant affecter les populations les plus vulnérables ;
2. le point de la mise en œuvre du Cadre Harmonisé, véritable outil de cartographie de la sécurité alimentaire de la réserve régionale de sécurité alimentaire et de la charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires ;
3. le point de la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour l’Initiative Résilience (AGIR) et de réfléchir sur les indicateurs et outils méthodologiques de mesure de la résilience.
Mesdames et Messieurs ;
Sur toutes ces questions, la Côte d’Ivoire plaide pour la consolidation des bases productives en améliorant la productivité des facteurs, et en renforçant la capacité des ménages à affronter les chocs ultérieurs.
Ainsi, le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) de la Côte d’Ivoire vise à réduire la pauvreté et la faim par le bais d’une meilleure croissance agricole. A cet effet, les efforts conjugués de l’ensemble des partenaires dont l’Etat, le secteur privé, la société civile et les partenaires au développement doivent conduire à la mise en œuvre d’actions d’envergures pour résoudre les causes structurelles de la vulnérabilité des populations.
En somme, la mise en œuvre du PNIA permettra aux producteurs d’avoir un meilleur accès aux infrastructures et équipements agricoles, à la terre, aux intrants de production, aux innovations technologiques, au financement, à la formation et à un environnement commerciale favorable.
En ce qui concerne l’Initiative AGIR, j’ai l’honneur de vous informer que l’Equipe nationale a déjà procédé à la revue des programmes existants selon la grille de lecture et identifié les programmes pro-résiliences dans chaque secteur et les programmes complémentaires pour faire face au défi de la résilience aux crises alimentaires et nutritionnelles des ménages vulnérables.
Ainsi, en cohérence avec le Programme National de Développement (PND), l’équipe est à l’étape de l’identification des financements publics envisagés.
Honorables Invités, Mesdames et Messieurs ;
Je ne peux que me réjouir de votre présence massive et distinguée en tant que principaux acteurs de la sécurité alimentaire de notre Région.
Les fruits de vos réflexions et débats sont attendus avec beaucoup d’intérêt.
Vos compétences et expertises avérées fondent en moi la légitime conviction, qu’a l’issue des échanges que vous mènerez avec objectivité dans la sérénité de ces lieux, vos recommandations et suggestions, permettront aux Autorités Etatiques au plus haut niveau, et à l’ensemble des Partenaires, d’adopter dans les meilleurs délais, les mesures concrètes pour faire face à toute éventuelle crise pouvant affecter les populations les plus vulnérables.
C’est sur cette note d’espoir, que je déclare ouverte, la 29ème réunion du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs les Ministres des Etats Membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS ;
Madame le Commissaire de l’Union Européenne, chargé de la Coopération internationale, de l’aide Humanitaire et de la Réaction aux crises ;
Monsieur le Commissaire chargé de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en Eau de la CEDEAO ;
Monsieur le Commissaire chargé du Département de la Sécurité Alimentaire, de l’Agriculture, des Mines et de l’Environnement de l’UEMOA ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif du CILSS ;
Monsieur le Président du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques ;
Mesdames et Messieurs les représentants des Partenaires Techniques et Financiers du CILSS ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Interafricaines ;
Mesdames et Messieurs les Représentants de la Société Civile et du Secteur Privé ;
Honorables Invités ;
Mesdames et Messieurs ;
La Côte d’Ivoire s’honore d’accueillir la deuxième édition de la Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
C’est pourquoi, je voudrais exprimer, au nom du Gouvernement ivoirien, toute ma gratitude au CILSS et au Club du Sahel pour la confiance placée en la Côte d’Ivoire pour abriter cet évènement important.
Je voudrais souhaiter, également au nom du Gouvernement ivoirien, à tous nos hôtes, venus du monde entier, le traditionnel et cordiale AKWABA dans notre capitale économique et un agréable séjour. Je vous invite à découvrir le charme de cette ville et l’hospitalité légendaire de ses habitants.
Honorables Invités, Mesdames et Messieurs,
Depuis deux décennies, grâce à une forte mobilisation des Etats et de leurs Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que des Organisations régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS), il est désormais possible d’éviter les crises alimentaires aiguës qui avaient eu des effets dramatiques sur les populations sahéliennes dans les années 70-80.
Notre Région Afrique de l’Ouest et du CILSS dispose désormais d’une architecture complète, politique et technique, à même de mettre en œuvre son ambitieux agenda de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
En effet, la Région met en œuvre d’importants mécanismes qui contribuent au renforcement de la gouvernance régionale et nationale en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Au nombre de ces mécanismes, nous pouvons citer :
− la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires ;
− la réserve régionale de sécurité alimentaire ;
− l’initiative « Faim Zéro en Afrique de l’Ouest » ;
− l’initiative de l’UEMOA de renforcement des stocks nationaux de sécurité alimentaire ;
− la Convention cadre de coopération du Réseau des offices et sociétés de gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire (RESOGEST) ;
− l’Alliance Globale pour l’Initiative Résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (AGIR) ;
− l’Initiative internationale en faveur de la Nutrition dénommée « Scaling Up Nutrition (SUN) ».
Mesdames et Messieurs,
En dépit de ces importants acquis, le combat contre la faim et la malnutrition n’est pas définitivement gagné. De nombreuses personnes souffrent toujours de la faim et de la malnutrition.
Aujourd’hui, selon les informations fournis par les pays, près de 1,6 million de personnes sont en insécurité alimentaire sévère et auront besoin d’une assistance immédiate.
La malnutrition au Sahel et en Afrique de l’Ouest reste une question préoccupante en raison des taux de malnutrition chronique supérieurs à 40 % dans certaines zones et des taux de malnutrition aiguë globale qui dépassent régulièrement le seuil critique de 15% dans certaines de nos régions.
La Semaine du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest qui s’étendra du 25 au 29 novembre 2013, offre l’opportunité de traiter de ces sujets d’importance capitale pour notre Région.
En particulier, la 29ème réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) permettra, entre autres, de faire :
1. le diagnostic de la situation agricole, alimentaire et nutritionnelle en vue de proposer des mesures concrètes pour faire face à toute éventuelle crise pouvant affecter les populations les plus vulnérables ;
2. le point de la mise en œuvre du Cadre Harmonisé, véritable outil de cartographie de la sécurité alimentaire de la réserve régionale de sécurité alimentaire et de la charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires ;
3. le point de la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour l’Initiative Résilience (AGIR) et de réfléchir sur les indicateurs et outils méthodologiques de mesure de la résilience.
Mesdames et Messieurs ;
Sur toutes ces questions, la Côte d’Ivoire plaide pour la consolidation des bases productives en améliorant la productivité des facteurs, et en renforçant la capacité des ménages à affronter les chocs ultérieurs.
Ainsi, le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) de la Côte d’Ivoire vise à réduire la pauvreté et la faim par le bais d’une meilleure croissance agricole. A cet effet, les efforts conjugués de l’ensemble des partenaires dont l’Etat, le secteur privé, la société civile et les partenaires au développement doivent conduire à la mise en œuvre d’actions d’envergures pour résoudre les causes structurelles de la vulnérabilité des populations.
En somme, la mise en œuvre du PNIA permettra aux producteurs d’avoir un meilleur accès aux infrastructures et équipements agricoles, à la terre, aux intrants de production, aux innovations technologiques, au financement, à la formation et à un environnement commerciale favorable.
En ce qui concerne l’Initiative AGIR, j’ai l’honneur de vous informer que l’Equipe nationale a déjà procédé à la revue des programmes existants selon la grille de lecture et identifié les programmes pro-résiliences dans chaque secteur et les programmes complémentaires pour faire face au défi de la résilience aux crises alimentaires et nutritionnelles des ménages vulnérables.
Ainsi, en cohérence avec le Programme National de Développement (PND), l’équipe est à l’étape de l’identification des financements publics envisagés.
Honorables Invités, Mesdames et Messieurs ;
Je ne peux que me réjouir de votre présence massive et distinguée en tant que principaux acteurs de la sécurité alimentaire de notre Région.
Les fruits de vos réflexions et débats sont attendus avec beaucoup d’intérêt.
Vos compétences et expertises avérées fondent en moi la légitime conviction, qu’a l’issue des échanges que vous mènerez avec objectivité dans la sérénité de ces lieux, vos recommandations et suggestions, permettront aux Autorités Etatiques au plus haut niveau, et à l’ensemble des Partenaires, d’adopter dans les meilleurs délais, les mesures concrètes pour faire face à toute éventuelle crise pouvant affecter les populations les plus vulnérables.
C’est sur cette note d’espoir, que je déclare ouverte, la 29ème réunion du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Je vous remercie.