Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan a mis fin le mercredi 27 novembre 2013 à la 29ème réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) au Sahel et en Afrique de l’ouest. Débutée depuis lundi, cette réunion entre dans les activités de la 2ème semaine du Sahel et de l’Afrique de l’ouest qui se tient à Abidjan pour une semaine.
Selon le chef du gouvernement ivoirien, le combat contre la faim n’est pas encore gagné. «Notre espace fait face à une crise alimentaire qui compromet l’accès des ménages à une alimentation saine», a-t-il justifié. Kablan Duncan s’est donc réjoui que ces 3 jours de travaux ont été mis à profit pour la mise en œuvre de l’objectif de l’éradication de la faim dans la région à l’horizon 2020, ‘’Faim zéro en 2020’’. Le Premier ministre a donc appelé à une solidarité plus accrue des Etats et à l’utilisation de la science et des technologies comme solution. «Nous devons agir vite et efficacement car les crises alimentaires sont une urgence (…) Avec un environnement institutionnel et juridique, nous devons développer l’agriculture dans le cadre cohérent des interventions des partenaires techniques et financiers», a-t-il souhaité. Raison pour laquelle, il a accueilli avec joie l’annonce de l’octroi de près de 1000 milliards FCFA (1,5 milliards Euros) par l’Union européenne sur la période 2014-2020. Avec ces différents efforts, le chef du gouvernement n’a pas manqué de souligner ceux de la Côte d’Ivoire en faveur de l’éradication de la crise alimentaire. «Nous saluons les efforts en faveur du bien-être des populations et à travers le Programme national d’investissements agricoles (PNIA), nous voulons contrôler les sources de financement. Le PNIA a permis en une année de mobiliser 200 milliards FCFA pour renforcer la sécurité alimentaire», a mis en exergue Kablan Duncan. Dr Lapodini Marc Atouga, Commissaire à la CEDEAO, au nom des organisations de l’UEMOA et du CILSS, a souligné les acquis de cette 29ème réunion en terre ivoirienne. Il a évoqué l’examen du projet de grille d’indicateurs de suivi et dévaluation de la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires par les participants. Mais aussi la validation de la feuille de route devant conduire à la réalisation de la première évaluation externe en 2014. La réunion a souligné le fait que la campagne agro-pastorale 2013-2014 sera globalement bonne mais avec des risques d’insécurité alimentaire et nutritionnelle localisés, une situation due aux prix encore élevé des denrées. «La production céréalière au Sahel et en Afrique de l’ouest est estimée à 57 millions de tonnes, soit une hausse de 16%. La production de riz a connu une hausse importante de 31% (…) Près de 11 millions de personnes sont susceptibles d’être affectées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. La malnutrition aiguë globale risque de toucher près de 4,5 millions d’enfants de moins de 5 ans», note le communiqué final. Face à ces risques, les participants ont insisté sur l’urgence de la reconstitution des stocks alimentaires nationaux ainsi que la nécessité de renforcer la gouvernance des Etats au niveau des systèmes statistiques agricoles afin de mieux orienter et renseigner les politiques alimentaires et nutritionnelles.
FO
Selon le chef du gouvernement ivoirien, le combat contre la faim n’est pas encore gagné. «Notre espace fait face à une crise alimentaire qui compromet l’accès des ménages à une alimentation saine», a-t-il justifié. Kablan Duncan s’est donc réjoui que ces 3 jours de travaux ont été mis à profit pour la mise en œuvre de l’objectif de l’éradication de la faim dans la région à l’horizon 2020, ‘’Faim zéro en 2020’’. Le Premier ministre a donc appelé à une solidarité plus accrue des Etats et à l’utilisation de la science et des technologies comme solution. «Nous devons agir vite et efficacement car les crises alimentaires sont une urgence (…) Avec un environnement institutionnel et juridique, nous devons développer l’agriculture dans le cadre cohérent des interventions des partenaires techniques et financiers», a-t-il souhaité. Raison pour laquelle, il a accueilli avec joie l’annonce de l’octroi de près de 1000 milliards FCFA (1,5 milliards Euros) par l’Union européenne sur la période 2014-2020. Avec ces différents efforts, le chef du gouvernement n’a pas manqué de souligner ceux de la Côte d’Ivoire en faveur de l’éradication de la crise alimentaire. «Nous saluons les efforts en faveur du bien-être des populations et à travers le Programme national d’investissements agricoles (PNIA), nous voulons contrôler les sources de financement. Le PNIA a permis en une année de mobiliser 200 milliards FCFA pour renforcer la sécurité alimentaire», a mis en exergue Kablan Duncan. Dr Lapodini Marc Atouga, Commissaire à la CEDEAO, au nom des organisations de l’UEMOA et du CILSS, a souligné les acquis de cette 29ème réunion en terre ivoirienne. Il a évoqué l’examen du projet de grille d’indicateurs de suivi et dévaluation de la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires par les participants. Mais aussi la validation de la feuille de route devant conduire à la réalisation de la première évaluation externe en 2014. La réunion a souligné le fait que la campagne agro-pastorale 2013-2014 sera globalement bonne mais avec des risques d’insécurité alimentaire et nutritionnelle localisés, une situation due aux prix encore élevé des denrées. «La production céréalière au Sahel et en Afrique de l’ouest est estimée à 57 millions de tonnes, soit une hausse de 16%. La production de riz a connu une hausse importante de 31% (…) Près de 11 millions de personnes sont susceptibles d’être affectées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. La malnutrition aiguë globale risque de toucher près de 4,5 millions d’enfants de moins de 5 ans», note le communiqué final. Face à ces risques, les participants ont insisté sur l’urgence de la reconstitution des stocks alimentaires nationaux ainsi que la nécessité de renforcer la gouvernance des Etats au niveau des systèmes statistiques agricoles afin de mieux orienter et renseigner les politiques alimentaires et nutritionnelles.
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