A Sakassou, Ouattara a offert une salle d’audience au tribunal coutumier de Oualêbo. Depuis l’aube des temps, les Africains jugent et règlent leurs affaires et conflits sous l’arbre à palabres. En offrant donc une salle d’audience à ce tribunal coutumier de Sakassou, Ouattara perçoit plus ou moins qu’à côté des tribunaux modernes, les Africains ont leur propre justice. Une justice qui a ses lois et interdits et qui prononce les condamnations et amendes. On ne comprend donc pas pourquoi, il ne s’est pas inspiré de cette juridiction traditionnelle. Il a fait l’option de déporter Laurent Gbagbo à la Cpi.
Il était plus facile pour Ouattara de s’inspirer de la Justice traditionnelle, s’il avait véritablement le souci de réconcilier les Ivoiriens. Si Ouattara l’avait fait, il se serait rendu service. Parce que c’est lui qui a plus besoin de la cohésion et de la convivialité pour gouverner. Il ne l’a pas fait. Il a poussé la méchanceté très loin en remettant injustement Gbagbo à la Cpi.
Ouattara s’est trompé en croyant que tout irait mieux en Côte d’Ivoire si Gbagbo était déporté. Car cela fait deux ans qu’Alassane Ouattara tourne en rond comme une toupie et sans succès dans la réconciliation des Ivoiriens. C’est de la pure illusion de croire qu’on peut réconcilier les Ivoiriens en oubliant Gbagbo. Les Ivoiriens n’expriment pas ce qu’ils ressentent du fait de la terreur des milices armées pro-Ouattara. Mais cela ne veut pas dire qu’ils adhèrent à la politique de Ouattara. Du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est en passant par le Centre, de nombreux Ivoiriens ne se sentent pas concernés par la réconciliation version Ouattara. Ils ne se reconnaissent pas en Ouattara. Leur souhait le plus ardent est de voir Laurent Gbagbo libre de tous ses mouvements avant d’entendre parler de réconciliation. C’est une réalité que Ouattara ne doit pas perdre de vue. Le seul geste qui doit venir de lui pour apaiser les cœurs, c’est la libération de Laurent Gbagbo et de tous les autres prisonniers.
Benjamin Koré
Il était plus facile pour Ouattara de s’inspirer de la Justice traditionnelle, s’il avait véritablement le souci de réconcilier les Ivoiriens. Si Ouattara l’avait fait, il se serait rendu service. Parce que c’est lui qui a plus besoin de la cohésion et de la convivialité pour gouverner. Il ne l’a pas fait. Il a poussé la méchanceté très loin en remettant injustement Gbagbo à la Cpi.
Ouattara s’est trompé en croyant que tout irait mieux en Côte d’Ivoire si Gbagbo était déporté. Car cela fait deux ans qu’Alassane Ouattara tourne en rond comme une toupie et sans succès dans la réconciliation des Ivoiriens. C’est de la pure illusion de croire qu’on peut réconcilier les Ivoiriens en oubliant Gbagbo. Les Ivoiriens n’expriment pas ce qu’ils ressentent du fait de la terreur des milices armées pro-Ouattara. Mais cela ne veut pas dire qu’ils adhèrent à la politique de Ouattara. Du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est en passant par le Centre, de nombreux Ivoiriens ne se sentent pas concernés par la réconciliation version Ouattara. Ils ne se reconnaissent pas en Ouattara. Leur souhait le plus ardent est de voir Laurent Gbagbo libre de tous ses mouvements avant d’entendre parler de réconciliation. C’est une réalité que Ouattara ne doit pas perdre de vue. Le seul geste qui doit venir de lui pour apaiser les cœurs, c’est la libération de Laurent Gbagbo et de tous les autres prisonniers.
Benjamin Koré