PARIS - Le sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique doit réunir à Paris les 6 et 7 décembre prochain, à l'invitation du président français François Hollande, de nombreux dirigeants d'Etats africains. Selon des observateurs politiques, ce sommet entre dans le cadre des efforts déployés par la France pour préserver son influence traditionnelle sur le continent africain, où elle a été accusée, par le passé, d'être "Gendarme d'Afrique" pour avoir lancé des opérations d'intervention controversées, notamment en Libye et en Côte d'ivoire. Au total, les représentants de 42 pays africains, sur les 54 Etats que compte le continent, doivent être rassemblés au palais de l'Elysée afin de se pencher sur les questions des conflits et de l'insécurité qui touchent leur continent. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, et la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, seront également présents, sans oublier les délégations de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.
Cette réunion au sommet doit notamment porter sur les différentes crises politiques et sécuritaires qui touchent le continent africain, à l'exemple de la situation de la République centrafricaine (RCA), où l'armée française s'apprête à intervenir aux côtés d'une force militaire de l'Union africaine (MISCA). Il s'agira de la deuxième opération militaire engagée par la France sur le sol africain en une année. En janvier 2013, des soldats français ont été envoyés au Mali pour arrêter l'avancée de groupes djihadistes. Plusieurs chefs d'Etat du continent africain sont attendus à cet évènement, en particulier le Malien Ibrahim Boubakar Keïta (IBK), le Burkinabé Blaise Compaoré, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Gabonais Ali Bongo Ondimba et l'Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema.
Selon le magazine Jeune Afrique, l'entourage du président Hollande se réjouit de la venue de ces "poids-lourds" de l'Afrique francophone. D'autres dirigeants n'ont pas été conviés, en raison de leurs "démêlés" avec la Cour pénale internationale (Soudan et Zimbabwe) ou encore de la suspension de leurs pays par l'Union africaine après un coup d'Etat (Madagascar, Guinée-Bissau, Centrafrique et Egypte). "Des invitations leur ont quand même été transmises, mais pas au plus haut niveau", a précisé l'hebdomadaire panafricain, citant une source parisienne. Ces pays seront donc représentés.
L'Afrique du Sud ne sera pas non plus représentée par son président Jacob Zuma, qui a récemment indiqué son absence, invoquant une réunion importante de son parti, le Congrès national africain (ANC). Le désistement de cet acteur clé de la communauté africaine non-francophone est un coup dur pour la politique française en Afrique.
Le président Hollande s'était en effet rendu en Afrique du Sud en octobre dernier pour une visite officielle de deux jours, marquant une volonté de rapprochement bilatéral. M. Zuma lui avait alors laissé entendre qu'il serait sans doute présent au Sommet de l'Elysée.
D'autres chefs d'Etat ont décidé d'envoyer un représentant. C'est le cas du président de l'Angola, José Eduardo dos Santos, qui a dit dépêcher son ministre des Relations extérieures, et du dirigeant algérien Abdelaziz Bouteflika, encore convalescent, qui doit être représenté par son Premier ministre.
Le président français avait annoncé l'organisation de ce Sommet lors du 50e anniversaire de l'Union africaine en mai dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie.
"C'est le sens du Sommet de l'Elysée qui se tiendra en décembre, huit mois après que l'Union Africaine ait décidé de créer une capacité de réponse aux crises, et six mois après la réunion sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée qui a engagé des actions contre la piraterie", a indiqué le président français François Hollande, en août 2013 à l'occasion de la Conférence des Ambassadeurs.
L'Europe sera représentée au Sommet de Paris. Car c'est ensemble que nous devons répondre aux demandes des pays africains en matière de formation, d'encadrement et d'équipements de leurs armées, a indiqué François Hollande devant des ambassadeurs, et d'ajouter :"Car ce continent est plein d'avenir. Il doit pouvoir par lui-même maîtriser son destin. La France sera à ses côtés. Sans rien chercher pour elle-même".
François Hollande, qui a déclaré à plusieurs reprises que la "Françafrique est terminé", a en effet convoqué, les 6 et 7 décembres à l'Elysée, son premier "sommet France-Afrique", ont estimé certains observateurs politiques.
Cette réunion au sommet doit notamment porter sur les différentes crises politiques et sécuritaires qui touchent le continent africain, à l'exemple de la situation de la République centrafricaine (RCA), où l'armée française s'apprête à intervenir aux côtés d'une force militaire de l'Union africaine (MISCA). Il s'agira de la deuxième opération militaire engagée par la France sur le sol africain en une année. En janvier 2013, des soldats français ont été envoyés au Mali pour arrêter l'avancée de groupes djihadistes. Plusieurs chefs d'Etat du continent africain sont attendus à cet évènement, en particulier le Malien Ibrahim Boubakar Keïta (IBK), le Burkinabé Blaise Compaoré, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Gabonais Ali Bongo Ondimba et l'Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema.
Selon le magazine Jeune Afrique, l'entourage du président Hollande se réjouit de la venue de ces "poids-lourds" de l'Afrique francophone. D'autres dirigeants n'ont pas été conviés, en raison de leurs "démêlés" avec la Cour pénale internationale (Soudan et Zimbabwe) ou encore de la suspension de leurs pays par l'Union africaine après un coup d'Etat (Madagascar, Guinée-Bissau, Centrafrique et Egypte). "Des invitations leur ont quand même été transmises, mais pas au plus haut niveau", a précisé l'hebdomadaire panafricain, citant une source parisienne. Ces pays seront donc représentés.
L'Afrique du Sud ne sera pas non plus représentée par son président Jacob Zuma, qui a récemment indiqué son absence, invoquant une réunion importante de son parti, le Congrès national africain (ANC). Le désistement de cet acteur clé de la communauté africaine non-francophone est un coup dur pour la politique française en Afrique.
Le président Hollande s'était en effet rendu en Afrique du Sud en octobre dernier pour une visite officielle de deux jours, marquant une volonté de rapprochement bilatéral. M. Zuma lui avait alors laissé entendre qu'il serait sans doute présent au Sommet de l'Elysée.
D'autres chefs d'Etat ont décidé d'envoyer un représentant. C'est le cas du président de l'Angola, José Eduardo dos Santos, qui a dit dépêcher son ministre des Relations extérieures, et du dirigeant algérien Abdelaziz Bouteflika, encore convalescent, qui doit être représenté par son Premier ministre.
Le président français avait annoncé l'organisation de ce Sommet lors du 50e anniversaire de l'Union africaine en mai dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie.
"C'est le sens du Sommet de l'Elysée qui se tiendra en décembre, huit mois après que l'Union Africaine ait décidé de créer une capacité de réponse aux crises, et six mois après la réunion sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée qui a engagé des actions contre la piraterie", a indiqué le président français François Hollande, en août 2013 à l'occasion de la Conférence des Ambassadeurs.
L'Europe sera représentée au Sommet de Paris. Car c'est ensemble que nous devons répondre aux demandes des pays africains en matière de formation, d'encadrement et d'équipements de leurs armées, a indiqué François Hollande devant des ambassadeurs, et d'ajouter :"Car ce continent est plein d'avenir. Il doit pouvoir par lui-même maîtriser son destin. La France sera à ses côtés. Sans rien chercher pour elle-même".
François Hollande, qui a déclaré à plusieurs reprises que la "Françafrique est terminé", a en effet convoqué, les 6 et 7 décembres à l'Elysée, son premier "sommet France-Afrique", ont estimé certains observateurs politiques.