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Politique Publié le jeudi 5 décembre 2013 | L’Inter

Uvicoci : Koné Kafana succède à François Amichia

© L’Inter Par M.A
Ouverture de l`Assemblée générale de l`UVICOCI
Mercredi 4 Décembre 2013. Bilan des activités et élection des organes de l`union des villes et communes de Cote d`Ivoire.
Koné Kafana est le nouveau président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), à l’issue de l’assemblée générale qu’a organisée cette structure le mercredi 4 décembre 2013, à l’hôtel du district d’Abidjan, au Plateau. Il a été élu par ses collègues maires, à travers un vote par acclamation et succède ainsi au maire de Treichville, Amichia François, qui a occupé les rênes de l’Uvicoci depuis sa création en 2002. Après son élection, Kafana Koné, le nouveau patron de l’Uvicoci, a magnifié le père fondateur de la Côte d’Ivoire. « Ma pensée est toute tournée vers le bâtisseur de la Côte d’Ivoire, le président Félix Houphouët-Boigny qui n’avait de cesse de nous inculquer les valeurs de paix et de cohésion. Ce soir, nous l’avons magnifié en préservant cet acquis », a-t-il témoigné. Il a également remercié ses adversaires qui se sont finalement retirés de la course: « Vous avez compris que nous avons plus besoin de cohésion que de bataille électorale ». Dans son discours d’ouverture, le président sortant a indiqué que depuis 2002, son Bureau s’est employé à représenter et à défendre l’intérêt des communes auprès du gouvernement et à la tribune des grandes rencontres internationales. Puis d’ajouter : « nous partons avec la satisfaction du devoir accompli. Nous partons avec l’idée qu’on laisse la famille unie. Et, nous espérons qu’au sortir de cette élection, elle sera encore plus unie ». Bien qu’il quitte la présidence de l’union, François Amichia a dit être « à la disposition de l’ Uvicoci ». Même engagement pour le maire d’Attécoubé, Danho Paulin, qui a assuré être prêt à travailler avec le ministre Kafana. Cependant, il a expliqué que le retrait de sa candidature n’est pas consécutif à une pression quelconque qu’il aurait subie. « Je n’ai subi aucune pression de mon parti. J’ai dit que ma candidature doit être le signal que l’Uvicoci reste un instrument de développement », a-t-il précisé.


César DJEDJE MEL
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