Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara s’est dit favorable jeudi à une candidature unique de son camp à la présidentielle de 2015 en Côte d’Ivoire, jeudi sur Radio France internationale (RFI).
M. Ouattara a été élu en 2010 sous la bannière du RHDP, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, qui rassemble son parti, le RDR (Rassemblement des républicains), le Parti démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI), dirigé par l’ex-président Henri Konan Bédié, et deux autres formations.
Début octobre, M. Bédié a assuré qu’il y aurait un candidat PDCI en 2015.
Interrogé jeudi sur l’opportunité d’une candidature unique de son camp,
Alassane Ouattara a pourtant répondu qu’il "(serait) très heureux" si "le RHDP (prenait) une telle décision".
"Je serais très heureux d’une candidature du RHDP pour soutenir l’action du gouvernement RHDP qui travaille actuellement sous mon autorité", a-t-il dit, ajoutant qu’"il appartient au PDCI", un parti dont il est un ancien membre, de "prendre sa décision".
Vendredi dernier, Alassane Ouattara avait confirmé depuis Bouaké (centre) qu’il serait "en campagne" en septembre 2015 dans ce fief du PDCI avant l’élection présidentielle, promise le mois suivant.
Questionné sur la présence du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, à ce scrutin, M. Ouattara a indiqué "souhaiter" que "le FPI participe aux prochaines élections".
"Ils n’ont pas participé aux élections législatives, ils n’ont pas participé aux élection locales. S’ils ne participent pas à aux élections présidentielles, je doute fort qu’il resterait grand chose dans ce parti",
a-t-il observé.
Alassane Ouattara a été élu le 28 novembre 2010 au deuxième tour de la présidentielle de 2010 face à Laurent Gbagbo, qui contestait sa victoire.
La violente crise qui s’en est suivie, et qui ne s’était achevée qu’avec la
capture de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, avait fait plus de 3.000 morts.
M. Gbagbo est détenu à La Haye en attente d’être jugé par la Cour pénale internationale, qui l’accuse de crimes contre l’humanité.
Un rapport de l’ONU rendu public lundi affirme qu’Abidjan a envoyé des agents au Ghana pour tenter d’assassiner ou d’enlever des partisans de M. Gbagbo.
Ces écrits sont "abjects", "irresponsables" et "mensongers" "de la part des experts" onusiens, a réagi jeudi le chef de l’Etat ivoirien. "De tels propos discréditent l’ONU. (...) Je trouve cela d’une légèreté indescriptible", a tonné M. Ouattara. "Ce que (les experts de l’ONU) annoncent n’a jamais existé".
M. Ouattara a été élu en 2010 sous la bannière du RHDP, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, qui rassemble son parti, le RDR (Rassemblement des républicains), le Parti démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI), dirigé par l’ex-président Henri Konan Bédié, et deux autres formations.
Début octobre, M. Bédié a assuré qu’il y aurait un candidat PDCI en 2015.
Interrogé jeudi sur l’opportunité d’une candidature unique de son camp,
Alassane Ouattara a pourtant répondu qu’il "(serait) très heureux" si "le RHDP (prenait) une telle décision".
"Je serais très heureux d’une candidature du RHDP pour soutenir l’action du gouvernement RHDP qui travaille actuellement sous mon autorité", a-t-il dit, ajoutant qu’"il appartient au PDCI", un parti dont il est un ancien membre, de "prendre sa décision".
Vendredi dernier, Alassane Ouattara avait confirmé depuis Bouaké (centre) qu’il serait "en campagne" en septembre 2015 dans ce fief du PDCI avant l’élection présidentielle, promise le mois suivant.
Questionné sur la présence du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, à ce scrutin, M. Ouattara a indiqué "souhaiter" que "le FPI participe aux prochaines élections".
"Ils n’ont pas participé aux élections législatives, ils n’ont pas participé aux élection locales. S’ils ne participent pas à aux élections présidentielles, je doute fort qu’il resterait grand chose dans ce parti",
a-t-il observé.
Alassane Ouattara a été élu le 28 novembre 2010 au deuxième tour de la présidentielle de 2010 face à Laurent Gbagbo, qui contestait sa victoire.
La violente crise qui s’en est suivie, et qui ne s’était achevée qu’avec la
capture de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, avait fait plus de 3.000 morts.
M. Gbagbo est détenu à La Haye en attente d’être jugé par la Cour pénale internationale, qui l’accuse de crimes contre l’humanité.
Un rapport de l’ONU rendu public lundi affirme qu’Abidjan a envoyé des agents au Ghana pour tenter d’assassiner ou d’enlever des partisans de M. Gbagbo.
Ces écrits sont "abjects", "irresponsables" et "mensongers" "de la part des experts" onusiens, a réagi jeudi le chef de l’Etat ivoirien. "De tels propos discréditent l’ONU. (...) Je trouve cela d’une légèreté indescriptible", a tonné M. Ouattara. "Ce que (les experts de l’ONU) annoncent n’a jamais existé".
