ABIDJAN, 05 déc 2013 (AFP) - Un militaire a été tué dans l’attaque d’un
commissariat à Yopougon, un quartier périphérique d’Abidjan, par des individus
non identifiés mercredi soir, a annoncé jeudi le ministre ivoirien de la
Défense, Paul Koffi Koffi.
L’attaque faisait suite à l’arrestation de cinq consommateurs de drogue
mercredi dans la matinée, a déclaré le ministre à la télévision nationale.
"Mécontent d’avoir été démantelés", ceux-ci ont pris des mesures de
"représailles", selon de premières "hypothèses", communiquées par M. Koffi
Koffi.
Un soldat a péri dans la bataille, qui s’est ensuite déplacée vers un camp
militaire, a-t-il affirmé. Aucun blessé n’est par contre à déplorer au sein
des forces de l’ordre, selon le ministre.
D’après des sources sécuritaires, qui ont requis l’anonymat, des
assaillants ont abattu un soldat alors qu’il tirait sur leurs acolytes.
La façade du commissariat du 16e arrondissement de Yopougon laissait
apparaître jeudi seulement une petite dizaine d’impacts de balles, a constaté
l’AFP.
La police, renforcée par la gendarmerie, l’armée et le Centre de
coordination des décisions opérationnelles (CCDO, une unité d’élite), ont
fouillé la zone après l’attaque, ce qui a permis la découverte d’une cache
d’armes lourdes, de kalachnikovs et de grenades, selon Paul Koffi Koffi.
Le ministre de la Défense n’a toutefois pas fait état d’arrestations
d’assaillants, malgré des opérations de "ratissage".
Le niveau de violence est redescendu ces derniers mois en Côte d’Ivoire, où
la crise postélectorale, qui a mis un terme à une décennie de conflit
politico-militaire, a fait plus de 3.000 morts en 2010-2011.
De nombreuses armes circulent encore dans le pays.
La Côte d’Ivoire est frappée par un phénomène de "coupeurs de route", des
hommes armés dépouillant les véhicules à des barrages sauvages, surtout de
nuit, et tuant parfois les passagers.
En décembre 2012, une gendarmerie de Yopougon avait été attaquée. Les
assaillants avaient été repoussés.
eak-jf/sd
commissariat à Yopougon, un quartier périphérique d’Abidjan, par des individus
non identifiés mercredi soir, a annoncé jeudi le ministre ivoirien de la
Défense, Paul Koffi Koffi.
L’attaque faisait suite à l’arrestation de cinq consommateurs de drogue
mercredi dans la matinée, a déclaré le ministre à la télévision nationale.
"Mécontent d’avoir été démantelés", ceux-ci ont pris des mesures de
"représailles", selon de premières "hypothèses", communiquées par M. Koffi
Koffi.
Un soldat a péri dans la bataille, qui s’est ensuite déplacée vers un camp
militaire, a-t-il affirmé. Aucun blessé n’est par contre à déplorer au sein
des forces de l’ordre, selon le ministre.
D’après des sources sécuritaires, qui ont requis l’anonymat, des
assaillants ont abattu un soldat alors qu’il tirait sur leurs acolytes.
La façade du commissariat du 16e arrondissement de Yopougon laissait
apparaître jeudi seulement une petite dizaine d’impacts de balles, a constaté
l’AFP.
La police, renforcée par la gendarmerie, l’armée et le Centre de
coordination des décisions opérationnelles (CCDO, une unité d’élite), ont
fouillé la zone après l’attaque, ce qui a permis la découverte d’une cache
d’armes lourdes, de kalachnikovs et de grenades, selon Paul Koffi Koffi.
Le ministre de la Défense n’a toutefois pas fait état d’arrestations
d’assaillants, malgré des opérations de "ratissage".
Le niveau de violence est redescendu ces derniers mois en Côte d’Ivoire, où
la crise postélectorale, qui a mis un terme à une décennie de conflit
politico-militaire, a fait plus de 3.000 morts en 2010-2011.
De nombreuses armes circulent encore dans le pays.
La Côte d’Ivoire est frappée par un phénomène de "coupeurs de route", des
hommes armés dépouillant les véhicules à des barrages sauvages, surtout de
nuit, et tuant parfois les passagers.
En décembre 2012, une gendarmerie de Yopougon avait été attaquée. Les
assaillants avaient été repoussés.
eak-jf/sd