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Politique Publié le lundi 9 décembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

CPI / Fadi Abdallah (Porte-parole) à propos de la fin du procès de Laurent Gbagbo : ‘‘Ce n’est pas pour demain’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
CPI: L`ex-President Laurent Gbagbo lors du procès du 29 octobbre 2013
Les nouvelles provenant de la Cour Pénale Internationale (Cpi) ne sont ni bonnes pour le camp du président Alassane Ouattara, ni pour celui de l’ex-président Laurent Gbagbo, à en croire, le porte-parole de l’institution, Fadi Abdallah qui était face à la presse ivoirienne le vendredi 06 décembre dernier dans un réceptif hôtelier à Marcory. A Abidjan, dans le cadre de la poursuite des enquêtes relativement aux dossiers judiciaires ivoiriens pendants devant la Cpi dont il est le porte-parole, et cette fois pour enquêter contre le camp Ouattara, rassure-t-il, Fadi Abdallah et sa collaboratrice Caroline Maurel qui se sont adonnés à cet exercice d’échanges et d’informations avec les hommes de médias, ont également soutenus que les ennuis judiciaires de l’ex-président Laurent Gbagbo avec la juridiction internationale sont loin d’être à leur apothéose. Selon Fadi Abdallah, la suite de la procédure judiciaire de Laurent Gbagbo est suspendue à la décision que rendra la cour d’appel en réponse à l’appel interjeté par la procureure Fatou Bensouda. Pendant ce temps, le mentor du Fpi restera en prison, eu égard, selon les juges de la cour, aux soutiens encore réels de Laurent Gbagbo et aux risques de fuite de celui-ci, si la liberté provisoire lui était accordée. «Ce n'est que lorsque la Chambre d'appel rendra son verdict que la Chambre préliminaire va établir un nouveau calendrier. Donc la fin du procès Gbagbo, ce n'est pas pour demain», a fait savoir Fadi Abdallah. Par ailleurs, ont précisé les émissaires de la Cpi, le rapport sur l’état de santé de Laurent Gbagbo qui motive la demande de la liberté provisoire par sa défense, a été déposé le 02 décembre dernier par ceux-ci et la chambre préliminaire statuera sur ce sujet. En ce qui concerne les récriminations des pro-Gbagbo qui soupçonnerait la Cpi d’être une juridiction partiale et un instrument politique qui épargnerait le camp Ouattara, Fadi Abdallah a rassuré de ce que les moyens supplémentaires ont été dégagés à cet effet et la juridiction qui continue son travail, orienterait cette fois ci ces enquêtes vers le camp Ouattara. «Le Bureau du procureur continue ses enquêtes. Il vient de recevoir des moyens supplémentaires pour poursuivre son travail. La Cpi n'est pas faite pour être manipulée ni pour servir les intérêts d'un camp politique contre un autre. (…). On n'est pas là pour faire de la politique, mais pour rendre justice aux victimes. Et la Cpi ne fait pas de deal, ne fait pas de marchandage sur les différentes affaires. Elles suivent une procédure judiciaire. Il est pratiquement impossible de faire un tel marchandage», a-t-il rassuré. Fadi Abdallah à fait savoir également que la Cpi n’a pas encore donné un avis définitif quant au refus des autorités ivoiriennes de procéder au transfèrement de l’ex-première dame, Simone Gbagbo et que la juridiction attend jusqu’au 13 janvier 2014 une décision claire du pouvoir d’Abidjan sur le cas Charles Blé Goudé.
L.Barro
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