L’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR) a procédé, samedi, à Guiglo (516kms à l’ouest) au lancement d’un programme de formation de 200 ex-combattants issus des différentes parties ex-belligérantes, a appris APA dimanche de source officielle.
Appartenant à de différentes factions en conflit lors de la crise postélectorale, ces ex-combattants proviennent des localités de l’ouest (Guiglo, Duékoué, Man, Danané et Toulépleu) et du sud-ouest (Tabou et San-Pedro), indique la note d’information transmise à APA par l’ADDR.
Des régions où l’on dénombre des anciens membres des Groupes d’Auto Défense (Gad, proche de l’ex-régime), des anciens soldats des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn, ex-rébellion) et des associés aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci).
Regroupés sur un site érigé par l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) à Guiglo, ces stagiaires ‘’ bénéficieront d’une formation en civisme de deux semaines sous l’encadrement de spécialistes de la gendarmerie nationale’’, précise le texte.
‘’ Au cours de la même période, ils suivront des cours sur les Droits de l’Homme, le VIH/SIDA et le genre, cours qui seront dispensés par l’Onuci. Ils recevront également des notions de gestion et de comptabilité simplifiée dispensée par un cabinet spécialisé’’, ajoute la note d’information.
Ces divers groupes d’ex-combattants, qui, dans un passé récent, se sont affrontés, se retrouvent sur un même site, mangent ensemble, dorment ensemble, et apprennent à vivre ensemble.
Fidèle Sarassoro, Directeur général de l’ADDR, s’est réjoui de l’ambiance de ‘’fraternité’’ qui prévaut entre les pensionnaires, expliquant que cette action, composante importante de la stratégie de l’ADDR, vise à donner aux ex-combattants les ‘’attitudes et les compétences qui les amèneront à vivre en harmonie et à être des agents de développement’’ au sein de leurs communautés.
Les ex-combattants ont déploré le fait qu’ils soient assimilés à des voyous ou des coupeurs de routes.‘’Non, non nous ne sommes pas des coupeurs de route. La majorité des ex-combattants veulent apprendre un métier et vivre en paix dans la communauté » a indiqué leur porte-parole, Jean-Claude Kouassi.
Plus de 500 ex-combattants répartis sur 3 sites à Guiglo, Bouaké et Abidjan, suivent ce programme de resocialisation initié par l’ADDR avec la collaboration de l’Onuci.
HS/ls/APA
Appartenant à de différentes factions en conflit lors de la crise postélectorale, ces ex-combattants proviennent des localités de l’ouest (Guiglo, Duékoué, Man, Danané et Toulépleu) et du sud-ouest (Tabou et San-Pedro), indique la note d’information transmise à APA par l’ADDR.
Des régions où l’on dénombre des anciens membres des Groupes d’Auto Défense (Gad, proche de l’ex-régime), des anciens soldats des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn, ex-rébellion) et des associés aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci).
Regroupés sur un site érigé par l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) à Guiglo, ces stagiaires ‘’ bénéficieront d’une formation en civisme de deux semaines sous l’encadrement de spécialistes de la gendarmerie nationale’’, précise le texte.
‘’ Au cours de la même période, ils suivront des cours sur les Droits de l’Homme, le VIH/SIDA et le genre, cours qui seront dispensés par l’Onuci. Ils recevront également des notions de gestion et de comptabilité simplifiée dispensée par un cabinet spécialisé’’, ajoute la note d’information.
Ces divers groupes d’ex-combattants, qui, dans un passé récent, se sont affrontés, se retrouvent sur un même site, mangent ensemble, dorment ensemble, et apprennent à vivre ensemble.
Fidèle Sarassoro, Directeur général de l’ADDR, s’est réjoui de l’ambiance de ‘’fraternité’’ qui prévaut entre les pensionnaires, expliquant que cette action, composante importante de la stratégie de l’ADDR, vise à donner aux ex-combattants les ‘’attitudes et les compétences qui les amèneront à vivre en harmonie et à être des agents de développement’’ au sein de leurs communautés.
Les ex-combattants ont déploré le fait qu’ils soient assimilés à des voyous ou des coupeurs de routes.‘’Non, non nous ne sommes pas des coupeurs de route. La majorité des ex-combattants veulent apprendre un métier et vivre en paix dans la communauté » a indiqué leur porte-parole, Jean-Claude Kouassi.
Plus de 500 ex-combattants répartis sur 3 sites à Guiglo, Bouaké et Abidjan, suivent ce programme de resocialisation initié par l’ADDR avec la collaboration de l’Onuci.
HS/ls/APA