En marge du sommet de l’Elysée pour la Paix et la sécurité en Afrique, Mme Valerie Trieweiler, Première Dame de France, a organisé à Paris (Musée d’Orsay) le vendredi 6 décembre dernier une réunion de mobilisation des Premières Dames du continent contre les violences sexuelles faites aux femmes dans les conflits.
Elles sont venues de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Burundi, de la Gambie, du Ghana, du Mali, du Tchad etc. Soit une vingtaine de First Ladies. A leurs côtés Mme Zainab Hawa Bangura, Représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés et de Mme Margarida Barroso (épouse du Président de la commission européenne). Le panel organisé a permis à chaque épouse de chef d’Etat d’exposer la situation dans son pays et de faire des propositions. « Notre pays met un point d’honneur dans le respect des droits humains et tout particulièrement, dans la protection des populations vulnérables, dont les femmes et les enfants, ainsi que les minorités. Nous disposons d’une Constitution qui garantit les droits de toutes les citoyennes et de tous les citoyens dont les dispositions juridiques protègent les femmes et les filles », a fait remarquer Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire. Avant de communiquer les statistiques collectées par les plateformes de lutte contre les violences basées sur le genre. Pour Mme Dominique Ouattara ce sont 159 cas de viols qui ont été enregistrés en 2010. 656 cas en 2011 et 578 cas en 2012. Les districts les plus touchées à l’en croire sont ceux qui ont été le théâtre des violents combats entre 2002 et 2011. Afin de combattre ce fléau, Mme Dominique Ouattara qui était accompagnée de la ministre de la solidarité, de la famille, de la femme, et l’enfant, Anne Ouloto a fait des propositions en quatre points dont nous vous proposons quelques unes. Au titre de la prévention, il s’agit de promouvoir la diplomatie et la culture de la paix et le renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense. Au titre de l’accompagnement des victimes, Mme Dominique Ouattara recommande le développement de la mise en place des plateformes de prise en charge des victimes et le renforcement de la réunion soco-économique post-conflit des femmes et des filles. Pour l’inclusion des femmes dans les processus de sortie de conflits, la Côte d’Ivoire recommande le renforcement du leadership politique des femmes et l’amélioration de la participation des femmes et la qualité de leur accès aux services publics. Enfin, Mme Dominique Ouattara plaide pour une implication accrue des femmes dans les processus de résolution des conflits. Par ailleurs, à partir de l’expérience ivoirienne, la Première Dame ivoirienne reste convaincue que la meilleure approche est « celle d’un processus de sortie de crise, de désarmement des groupes armés et de pacification du pays ». Afin de permettre à l’assistance de mieux comprendre l’ampleur des violences sexuelles faites aux femmes dans les conflits, des victimes (République Centrafricaine et Lybie) sont venues témoigner. La projection d’un court-métrage sur les violences sexuelles en République Démocratique du Congo (RDC) a ajouté de l’émoi face à la situation des femmes dans ce pays d’Afrique centrale. Le Président Français, François Hollande, dans un message vidéo, a apporté son soutien aux épouses de ses pairs du continent. Pour clore ce sommet « femmes, paix et sécurité », les Premières Dames, la Représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies et les Conjointes des chefs de délégation au sommet de l’Elysée ont adopté une déclaration qui réaffirme leur engagement et leurs propositions.
Dircom du Cabinet de la Première Dame
Elles sont venues de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Burundi, de la Gambie, du Ghana, du Mali, du Tchad etc. Soit une vingtaine de First Ladies. A leurs côtés Mme Zainab Hawa Bangura, Représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés et de Mme Margarida Barroso (épouse du Président de la commission européenne). Le panel organisé a permis à chaque épouse de chef d’Etat d’exposer la situation dans son pays et de faire des propositions. « Notre pays met un point d’honneur dans le respect des droits humains et tout particulièrement, dans la protection des populations vulnérables, dont les femmes et les enfants, ainsi que les minorités. Nous disposons d’une Constitution qui garantit les droits de toutes les citoyennes et de tous les citoyens dont les dispositions juridiques protègent les femmes et les filles », a fait remarquer Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire. Avant de communiquer les statistiques collectées par les plateformes de lutte contre les violences basées sur le genre. Pour Mme Dominique Ouattara ce sont 159 cas de viols qui ont été enregistrés en 2010. 656 cas en 2011 et 578 cas en 2012. Les districts les plus touchées à l’en croire sont ceux qui ont été le théâtre des violents combats entre 2002 et 2011. Afin de combattre ce fléau, Mme Dominique Ouattara qui était accompagnée de la ministre de la solidarité, de la famille, de la femme, et l’enfant, Anne Ouloto a fait des propositions en quatre points dont nous vous proposons quelques unes. Au titre de la prévention, il s’agit de promouvoir la diplomatie et la culture de la paix et le renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense. Au titre de l’accompagnement des victimes, Mme Dominique Ouattara recommande le développement de la mise en place des plateformes de prise en charge des victimes et le renforcement de la réunion soco-économique post-conflit des femmes et des filles. Pour l’inclusion des femmes dans les processus de sortie de conflits, la Côte d’Ivoire recommande le renforcement du leadership politique des femmes et l’amélioration de la participation des femmes et la qualité de leur accès aux services publics. Enfin, Mme Dominique Ouattara plaide pour une implication accrue des femmes dans les processus de résolution des conflits. Par ailleurs, à partir de l’expérience ivoirienne, la Première Dame ivoirienne reste convaincue que la meilleure approche est « celle d’un processus de sortie de crise, de désarmement des groupes armés et de pacification du pays ». Afin de permettre à l’assistance de mieux comprendre l’ampleur des violences sexuelles faites aux femmes dans les conflits, des victimes (République Centrafricaine et Lybie) sont venues témoigner. La projection d’un court-métrage sur les violences sexuelles en République Démocratique du Congo (RDC) a ajouté de l’émoi face à la situation des femmes dans ce pays d’Afrique centrale. Le Président Français, François Hollande, dans un message vidéo, a apporté son soutien aux épouses de ses pairs du continent. Pour clore ce sommet « femmes, paix et sécurité », les Premières Dames, la Représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies et les Conjointes des chefs de délégation au sommet de l’Elysée ont adopté une déclaration qui réaffirme leur engagement et leurs propositions.
Dircom du Cabinet de la Première Dame