Insérer durablement les ex-combattants. C’est l’objectif que se fixe l’Autorité pour le Désarmement la Démobilisation et la Réintégration des ex combattants (ADDR). Elle vient de lancer à cet effet ce samedi 07 décembre, la formation de 182 ex-combattants en valorisation des déchets plastiques. L’ADDR à travers cette initiative veut faire d’une pierre deux coups. A savoir la réinsertion durable des ex- combattants à travers un métier d’avenir en Afrique, selon le DG Fidèle Sarrassoro, et la protection de l’environnement par le recyclage des déchets plastiques et autres matières organiques pour en faire des pavés, des tuiles, des briquettes et du compost.
Le DG de l’ADDR, qui a procédé au lancement du projet en compagnie du préfet de Guiglo, a salué l’esprit du « vivre ensemble » de ces ex-combattants venus d’horizons divers pour suivre cette formation. « C’est une expérience unique. Par le passé, cela était impossible », s’est il enthousiasmé.
Parmi ces ex-combattants se trouvent des ex-FAFN et ex-membres de groupes d’auto défense qui selon les formateurs apprennent à s’accepter et à travailler ensemble. C’est en cela que Fidèle Sarrassoro les a notamment encouragés à « se projeter dans une perspective de vie ». « La resocialisation est une stratégie importante qui permet de donner aux ex-combattants les aptitudes et les qualités d’une vie harmonieuse en société », a expliqué Fidèle Sarrassoro.
En plus de la formation en valorisation des déchets plastiques dispensée par Garba Abdul Razak, spécialiste, les stagiaires du site de Nikla à Guiglo reçoivent des formations en droits de l’Homme, sur le genre, le VIH/SIDA données par l’Onuci. Le volet discipline et civisme est assuré par la gendarmerie. Tandis qu’un cabinet spécialisé se charge de la formation en comptabilité simplifiée. Selon le spécialiste, Garba Abdul Razak, à la fin de la formation les ex-combattants seront installés au sein d’unités de transformation d’au moins 30 personnes.
Fidèle Sarrassoro s’est ensuite rendu à l’antenne de l’ADDR pour rencontrer 150 artisans confirmés ayant fini leur formation la veille. Après avoir félicité ces derniers, il a réitéré son appel à tous ceux qui détiendraient encore les armes à venir les déposer. « Détenir une arme est illégal. Et l’arme constitue un danger et une menace pour votre famille et la société. Car sa vocation, c’est de tirer un jour », a-t-il sensibilisé. Il a en outre invité les ex combattants à avoir foi au processus. « A l’ADDR nous travaillons pour vous », a-t-il insisté.
A Guiglo selon le chef d’antenne de l’ADDR, M Sea de nombreuses personnes qui viennent les voir détiennent encore par devers eux des armes de guerre. « Des gens viennent nous voir pour déposer leurs armes et bénéficier d’un projet. Mais ils ne sont pas profilés», a-t-il expliqué. En réponse, Fidèle Sarrassoro a demandé à tous ses collaborateurs de « récupérer ces armes et de constituer la liste de tous les déposants ». « Tous ceux qui n’ont pas été profilé ne doivent pas penser qu’ils sont des laissés pour compte », a-t-il rassuré.
Le DG de l’ADDR à Guiglo a également rendu visite à une ex combattante réinsérée installée au quartier Déguerpi. A la fin de sa visite Fidèle Sarrassoro a réitéré au cours du point de presse qu’il a animé sa volonté de gagner le pari de réinsérer avant la fin du mois de décembre 30 000 ex combattants. « Au jour d’aujourd’hui nous sommes à 70% de cet objectif », s’est il réjoui. Aussi a-t-il expliqué que de nombreux ex combattants veulent retrouver une vie normale. « Beaucoup ont le souci de retrouver une vie normale. Ils n’admettent pas la stigmatisation. Ils ne veulent pas qu’on les assimile à des coupeurs de route », a expliqué Fidèle Sarrassoro.
Rahoul Sainfort, correspondant
Le DG de l’ADDR, qui a procédé au lancement du projet en compagnie du préfet de Guiglo, a salué l’esprit du « vivre ensemble » de ces ex-combattants venus d’horizons divers pour suivre cette formation. « C’est une expérience unique. Par le passé, cela était impossible », s’est il enthousiasmé.
Parmi ces ex-combattants se trouvent des ex-FAFN et ex-membres de groupes d’auto défense qui selon les formateurs apprennent à s’accepter et à travailler ensemble. C’est en cela que Fidèle Sarrassoro les a notamment encouragés à « se projeter dans une perspective de vie ». « La resocialisation est une stratégie importante qui permet de donner aux ex-combattants les aptitudes et les qualités d’une vie harmonieuse en société », a expliqué Fidèle Sarrassoro.
En plus de la formation en valorisation des déchets plastiques dispensée par Garba Abdul Razak, spécialiste, les stagiaires du site de Nikla à Guiglo reçoivent des formations en droits de l’Homme, sur le genre, le VIH/SIDA données par l’Onuci. Le volet discipline et civisme est assuré par la gendarmerie. Tandis qu’un cabinet spécialisé se charge de la formation en comptabilité simplifiée. Selon le spécialiste, Garba Abdul Razak, à la fin de la formation les ex-combattants seront installés au sein d’unités de transformation d’au moins 30 personnes.
Fidèle Sarrassoro s’est ensuite rendu à l’antenne de l’ADDR pour rencontrer 150 artisans confirmés ayant fini leur formation la veille. Après avoir félicité ces derniers, il a réitéré son appel à tous ceux qui détiendraient encore les armes à venir les déposer. « Détenir une arme est illégal. Et l’arme constitue un danger et une menace pour votre famille et la société. Car sa vocation, c’est de tirer un jour », a-t-il sensibilisé. Il a en outre invité les ex combattants à avoir foi au processus. « A l’ADDR nous travaillons pour vous », a-t-il insisté.
A Guiglo selon le chef d’antenne de l’ADDR, M Sea de nombreuses personnes qui viennent les voir détiennent encore par devers eux des armes de guerre. « Des gens viennent nous voir pour déposer leurs armes et bénéficier d’un projet. Mais ils ne sont pas profilés», a-t-il expliqué. En réponse, Fidèle Sarrassoro a demandé à tous ses collaborateurs de « récupérer ces armes et de constituer la liste de tous les déposants ». « Tous ceux qui n’ont pas été profilé ne doivent pas penser qu’ils sont des laissés pour compte », a-t-il rassuré.
Le DG de l’ADDR à Guiglo a également rendu visite à une ex combattante réinsérée installée au quartier Déguerpi. A la fin de sa visite Fidèle Sarrassoro a réitéré au cours du point de presse qu’il a animé sa volonté de gagner le pari de réinsérer avant la fin du mois de décembre 30 000 ex combattants. « Au jour d’aujourd’hui nous sommes à 70% de cet objectif », s’est il réjoui. Aussi a-t-il expliqué que de nombreux ex combattants veulent retrouver une vie normale. « Beaucoup ont le souci de retrouver une vie normale. Ils n’admettent pas la stigmatisation. Ils ne veulent pas qu’on les assimile à des coupeurs de route », a expliqué Fidèle Sarrassoro.
Rahoul Sainfort, correspondant