Le 20 décembre, Robinson Jean-Louis Robinson (candidat de Marc Ravalomanana) affrontera Hery Rajaonarimampianina, (candidat d’Andry Rajoelina) dans le cadre du deuxième tour de l’élection présidentielle malgache.
L’heure est aux alliances, car aucun des deux candidats ne dispose d’une avance assez confortable pour prétendre l’emporter facilement au second tour. Même si les deux finalistes se détachent des 31 autres candidats, les voix se sont dispersées : 21% des suffrages exprimés pour Robinson Jean-Louis, un peu moins de 16% pour Hery Rajaonarimampianina. La bataille ne fait que commencer, et rien n’est gagné d’avance. Il faudra composer avec les autres candidats et faire des alliances. Arrivé en troisième position, Hajo Andrianainarivelo a dépassé la barre des 10%. Sa position pourrait peser sur le second tour. Les candidats Camille Vital (5ème avec 6,8 %) et Roland Ratsiraka sont aussi courtisés par les deux concurrents mais ce dernier arrivé en 4ème position avec 9% des voix lors du premier tour a d’ores et déjà annoncé qu'il ne choisirait pas entre la peste et le ¬choléra. Quatre des cinq candidats arrivés en tête du premier tour, dont le deuxième, ont fait partie du régime de transition. Seul le candidat arrivé premier, Robinson Jean-Louis, est soutenu par l'ancien président Marc Ravalomanana. La logique voudrait donc que toutes les voix pro-transition se rabattent vers le candidat arrivé deuxième, Hery Rajaonarimampianina, ce qui le mettrait dans une position très favorable. Donc le jeu d’alliances peut à priori être défavorable à Robinson Jean-Louis, mais les lignes peuvent bouger, au gré des divisions internes dans un camp comme dans l’autre. Surtout si les deux candidats s’émancipent de leurs mentors. Le 8 novembre dernier Robinson Jean-Louis a affirmé que c’est lui, et non Marc Ravalomanana, qui gérait les alliances pour le second tour.
Andry Rajoelina a apporté officiellement son soutien au candidat Hery Rajaonarimampianina pour le second tour de la présidentielle, prévu le 20 décembre. « Il est le candidat de la révolution », a déclaré l'actuel président la transition malgache au lendemain de la publication des résultats du premier tour. A Madagascar, le soutien de l’actuel président de la transition à Hery Rajaonarimampianina soulève beaucoup de questions et pourrait même être un cadeau empoisonné. Hery
Rajaonarimampianina se dit surpris car ce soutien pose aussi des questions de stratégie politique. « Vous m'apprenez la nouvelle, je ne le savais pas », a déclaré Hery Rajaonarimampianina. « Pourtant, en tant que président de la transition, Andry Rajoelina ne peut pas m'apporter son soutien », a-t-il ajouté.
Le 20 décembre, date du second tour de l'élection présidentielle, les 7,8 millions d'électeurs malgaches devront arbitrer deux duels. Robinson Jean-Louis face à Hery Rajaonarimampianina, autant dire Marc Ravalomanana face à Andry Rajoelina. C'est plutôt la crise de 2009 qui va enfin se jouer dans les urnes. En somme une bataille de seconds couteaux.
L’heure est aux alliances, car aucun des deux candidats ne dispose d’une avance assez confortable pour prétendre l’emporter facilement au second tour. Même si les deux finalistes se détachent des 31 autres candidats, les voix se sont dispersées : 21% des suffrages exprimés pour Robinson Jean-Louis, un peu moins de 16% pour Hery Rajaonarimampianina. La bataille ne fait que commencer, et rien n’est gagné d’avance. Il faudra composer avec les autres candidats et faire des alliances. Arrivé en troisième position, Hajo Andrianainarivelo a dépassé la barre des 10%. Sa position pourrait peser sur le second tour. Les candidats Camille Vital (5ème avec 6,8 %) et Roland Ratsiraka sont aussi courtisés par les deux concurrents mais ce dernier arrivé en 4ème position avec 9% des voix lors du premier tour a d’ores et déjà annoncé qu'il ne choisirait pas entre la peste et le ¬choléra. Quatre des cinq candidats arrivés en tête du premier tour, dont le deuxième, ont fait partie du régime de transition. Seul le candidat arrivé premier, Robinson Jean-Louis, est soutenu par l'ancien président Marc Ravalomanana. La logique voudrait donc que toutes les voix pro-transition se rabattent vers le candidat arrivé deuxième, Hery Rajaonarimampianina, ce qui le mettrait dans une position très favorable. Donc le jeu d’alliances peut à priori être défavorable à Robinson Jean-Louis, mais les lignes peuvent bouger, au gré des divisions internes dans un camp comme dans l’autre. Surtout si les deux candidats s’émancipent de leurs mentors. Le 8 novembre dernier Robinson Jean-Louis a affirmé que c’est lui, et non Marc Ravalomanana, qui gérait les alliances pour le second tour.
Andry Rajoelina a apporté officiellement son soutien au candidat Hery Rajaonarimampianina pour le second tour de la présidentielle, prévu le 20 décembre. « Il est le candidat de la révolution », a déclaré l'actuel président la transition malgache au lendemain de la publication des résultats du premier tour. A Madagascar, le soutien de l’actuel président de la transition à Hery Rajaonarimampianina soulève beaucoup de questions et pourrait même être un cadeau empoisonné. Hery
Rajaonarimampianina se dit surpris car ce soutien pose aussi des questions de stratégie politique. « Vous m'apprenez la nouvelle, je ne le savais pas », a déclaré Hery Rajaonarimampianina. « Pourtant, en tant que président de la transition, Andry Rajoelina ne peut pas m'apporter son soutien », a-t-il ajouté.
Le 20 décembre, date du second tour de l'élection présidentielle, les 7,8 millions d'électeurs malgaches devront arbitrer deux duels. Robinson Jean-Louis face à Hery Rajaonarimampianina, autant dire Marc Ravalomanana face à Andry Rajoelina. C'est plutôt la crise de 2009 qui va enfin se jouer dans les urnes. En somme une bataille de seconds couteaux.
