* Lambert Gbizié menace de faire le grand déballage
Le président du Collectif des chefs du département de Gagnoa est rentré de son «exil forcé» après les menaces dont il a été l’objet le mois dernier à son domicile sis à Tchédjelet (Gagnoa), de la part d’individus non identifiés. Lambert Gbizié, qui affichait une très bonne mine le mercredi 11 décembre 2013, a rencontré les autorités administratives et militaires de la ville en vue d’échanger avec elles sur les contours sécuritaires. « J’ai échangé avec les autorités administratives et militaires. Tout est réuni pour que je vive paisiblement chez moi.
Ce n’était pas une blague parce qu’il y avait réellement une intention de me faire du mal. C’est pourquoi j’ai dû quitter précipitamment la ville. Je suis de retour et je promets de faire le grand déballage, les prochains jours. Les gens vont savoir ce qui se passe sur le terrain », a-t-il souligné lors d’échanges avec la presse, à son cabinet sis au quartier Garahio, mercredi. A entendre le président du collectif des chefs de Gagnoa, des personnes tapies dans l’ombre l’accusent d’avoir ’’pactisé avec le diable’’ en organisant la visite du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, dans la région du Gôh. Pourtant, il a fait savoir que la présence de M. Soro à Gagnoa avait pour seul objectif de favoriser le rapprochement entre les parents de l’ex-chef de l’État, Laurent Gbagbo et les actuels tenants du pouvoir à travers la diplomatie coutumière. « Ce n’est pas la première fois que le président Soro vient à Gagnoa. Il a été le Premier ministre de Laurent Gbagbo. Nous, chefs traditionnels, savons ce que nous recherchons à travers nos démarches. Cette méthode peut s’avérer bonne pour instaurer la paix et la réconciliation dans notre pays. Chacun à sa manière, pourvu qu’elle soit efficace. Nos méthodes traditionnelles diffèrent de celles des hommes politiques. De grâce, qu’on nous laisse travailler car les Ivoiriens ont besoin de se réconcilier, de se parler pour avancer », a-t-il insisté. Poursuivant, le chef du village de Tchédjelet a lancé un message à l’endroit de la jeunesse de Gagnoa. « Nous demandons aux jeunes, nos enfants, d’avoir confiance en nous. Nous savons ce que nous faisons pour le bien-être de tous. Au plus fort de la crise postélectorale, nous avons, aux côtés de certaines personnalités de la région, sillonné les villages et campements pour ramener la quiétude. Ce n’était pas évident mais nous avons quand même réussi la mission. C’était pour le bien de tous. Évitez de vous laisser manipuler. Les chefs n’ont pas trahi. Nous sommes au service de la population », a-t-il déclaré. Le chef Lambert Gbizié a réitéré au président du Parlement ivoirien ainsi qu’au chef de l’État, ses remerciements tout en exprimant sa détermination à œuvrer pour le retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire.
Venance KOKORA à Gagnoa
Le président du Collectif des chefs du département de Gagnoa est rentré de son «exil forcé» après les menaces dont il a été l’objet le mois dernier à son domicile sis à Tchédjelet (Gagnoa), de la part d’individus non identifiés. Lambert Gbizié, qui affichait une très bonne mine le mercredi 11 décembre 2013, a rencontré les autorités administratives et militaires de la ville en vue d’échanger avec elles sur les contours sécuritaires. « J’ai échangé avec les autorités administratives et militaires. Tout est réuni pour que je vive paisiblement chez moi.
Ce n’était pas une blague parce qu’il y avait réellement une intention de me faire du mal. C’est pourquoi j’ai dû quitter précipitamment la ville. Je suis de retour et je promets de faire le grand déballage, les prochains jours. Les gens vont savoir ce qui se passe sur le terrain », a-t-il souligné lors d’échanges avec la presse, à son cabinet sis au quartier Garahio, mercredi. A entendre le président du collectif des chefs de Gagnoa, des personnes tapies dans l’ombre l’accusent d’avoir ’’pactisé avec le diable’’ en organisant la visite du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, dans la région du Gôh. Pourtant, il a fait savoir que la présence de M. Soro à Gagnoa avait pour seul objectif de favoriser le rapprochement entre les parents de l’ex-chef de l’État, Laurent Gbagbo et les actuels tenants du pouvoir à travers la diplomatie coutumière. « Ce n’est pas la première fois que le président Soro vient à Gagnoa. Il a été le Premier ministre de Laurent Gbagbo. Nous, chefs traditionnels, savons ce que nous recherchons à travers nos démarches. Cette méthode peut s’avérer bonne pour instaurer la paix et la réconciliation dans notre pays. Chacun à sa manière, pourvu qu’elle soit efficace. Nos méthodes traditionnelles diffèrent de celles des hommes politiques. De grâce, qu’on nous laisse travailler car les Ivoiriens ont besoin de se réconcilier, de se parler pour avancer », a-t-il insisté. Poursuivant, le chef du village de Tchédjelet a lancé un message à l’endroit de la jeunesse de Gagnoa. « Nous demandons aux jeunes, nos enfants, d’avoir confiance en nous. Nous savons ce que nous faisons pour le bien-être de tous. Au plus fort de la crise postélectorale, nous avons, aux côtés de certaines personnalités de la région, sillonné les villages et campements pour ramener la quiétude. Ce n’était pas évident mais nous avons quand même réussi la mission. C’était pour le bien de tous. Évitez de vous laisser manipuler. Les chefs n’ont pas trahi. Nous sommes au service de la population », a-t-il déclaré. Le chef Lambert Gbizié a réitéré au président du Parlement ivoirien ainsi qu’au chef de l’État, ses remerciements tout en exprimant sa détermination à œuvrer pour le retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire.
Venance KOKORA à Gagnoa