ABIDJAN - Les greffiers de la Côte d’ Ivoire menacent d’entamer une grève à partir du 18 décembre pour réclamer un nouveau statut, a-ton appris dimanche auprès de la corporation.
Selon le porte-parole de la faîtière judiciaire regroupant les organisations de greffiers Constant Fanou, les greffiers demandent la signature du décret d’application de l’ordonnance 2008, garantissant l’octroi d’un statut particulier au greffier.
Il s’agit d’un décret devant permettre à celle-ci de sortir du statut général de la Fonction publique.
"L’ordonnance a été signée depuis 2008. Nous demandons son application. Si rien n’est fait, nous nous trouverons dans l’ obligation d’observer un arrêt de travail", a énoncé M. Sanou, formulant l’espoir qu’une solution sera trouvée au problème.
Le responsable de l’Alliance des organisations mutualistes des greffiers Ali Kamagaté a pour sa part traduit "l’indignation" de sa corporation et relevé que les greffiers vivent dans des conditions misérables.
"C’est difficile de venir au travail, de se soigner convenablement, et il y a eu plusieurs morts dans nos rangs", a-t- il noté.
Selon les greffiers, le nouveau statut devrait permettre à ceux- ci de percevoir des effets financiers, "à l’instar des magistrats, des diplomates et du corps préfectoral qui ont vu leur décret signé et qui bénéficient des avantages qu’induit leur statut particulier."
Au cas où il serait pris en compte, le nouveau statut recommande par ailleurs une procédure spéciale administrative et judiciaire contre le greffier en cas de faute pénale.
Plusieurs habitants, usagers et potentiels usagers des tribunaux, craignent une paralysie de l’administration judiciaire face à cette menace de grève du corps des greffiers.
Selon le porte-parole de la faîtière judiciaire regroupant les organisations de greffiers Constant Fanou, les greffiers demandent la signature du décret d’application de l’ordonnance 2008, garantissant l’octroi d’un statut particulier au greffier.
Il s’agit d’un décret devant permettre à celle-ci de sortir du statut général de la Fonction publique.
"L’ordonnance a été signée depuis 2008. Nous demandons son application. Si rien n’est fait, nous nous trouverons dans l’ obligation d’observer un arrêt de travail", a énoncé M. Sanou, formulant l’espoir qu’une solution sera trouvée au problème.
Le responsable de l’Alliance des organisations mutualistes des greffiers Ali Kamagaté a pour sa part traduit "l’indignation" de sa corporation et relevé que les greffiers vivent dans des conditions misérables.
"C’est difficile de venir au travail, de se soigner convenablement, et il y a eu plusieurs morts dans nos rangs", a-t- il noté.
Selon les greffiers, le nouveau statut devrait permettre à ceux- ci de percevoir des effets financiers, "à l’instar des magistrats, des diplomates et du corps préfectoral qui ont vu leur décret signé et qui bénéficient des avantages qu’induit leur statut particulier."
Au cas où il serait pris en compte, le nouveau statut recommande par ailleurs une procédure spéciale administrative et judiciaire contre le greffier en cas de faute pénale.
Plusieurs habitants, usagers et potentiels usagers des tribunaux, craignent une paralysie de l’administration judiciaire face à cette menace de grève du corps des greffiers.
