« Le Fmi veut s’assurer que les dettes contractées soient dans un cadre consensuel à des conditions pas contraignantes pour la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens doivent se rassurer de l’encadrement du Fmi, la Banque mondiale, etc. », a essayé d’expliquer la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé, la mise sous tutelle financière de la Côte d’Ivoire par les institutions de Breton Wood. C’était, vendredi dernier, à l’hôtel Tiama, à Abidjan-Plateau, dans le cadre des grands rendez-vous de Fraternité Matin.
« 2007-2013. Banque mondiale et sortie de crise en Côte d’Ivoire : bilan, défis, perspectives» était le thème des échanges. Pour Kaba Nialé, la Côte d’Ivoire est en programme avec le Fmi en vue de gérer le développement du pays. « Nous discutons des réformes et mesures…Nous n’avons pas de tutelle particulière avec les institutions de Breton Wood », a-t-elle tenté de convaincre. Avant de faire croire que la Côte d’Ivoire n’est pas endettée. « Le taux d’endettement pour un pays qui veut se développer est de 30%. La Côte d’Ivoire est à un taux d’endettement de 18%. Nous avons par conséquent de la marge. Nous sommes à un endettement minimum. Ce qu’il faut, c’est le profil de la dette après le Ppte », a-t-elle révélé. La ministre en charge de l’Economie et des Finances a expliqué que les investissements en infrastructures routières, en santé, en éducation, etc. ont un impact sur les populations relativement à la croissance.
Madani Tall, directeur des Opérations de la Banque mondiale à Abidjan, pour sa part, a déclaré que son institution n’a pas fait de prêt à la Côte d’Ivoire depuis six ans. «Tous nos prêts sont des dons non remboursables. La Côte d’Ivoire est un pays stratégique dans la sous région. Par conséquent, il faut la soutenir », a-t-il dit. C’est à juste titre que son institution apporte un appui financier massif rapide aux secteurs prioritaires comme les infrastructures, le ramassage des ordures, les routes, la santé, l’éducation, etc. « La dette est un outil de développement mais elle doit porter sur les projets porteurs. II y a de la croissance qui ne crée pas l’emploi. Il faut l’éviter en Côte d’Ivoire », a-t-il prévenu.
Pour la période 2013-2015, les annonces de financement faites par la Banque Mondiale dans le cadre du Groupe consultatif de décembre 2012 à Paris s’élèvent à 2 000 millions de dollars, soit environ 1000 milliards F cfa sur la période 2013-2015.
Gomon Edmond
« 2007-2013. Banque mondiale et sortie de crise en Côte d’Ivoire : bilan, défis, perspectives» était le thème des échanges. Pour Kaba Nialé, la Côte d’Ivoire est en programme avec le Fmi en vue de gérer le développement du pays. « Nous discutons des réformes et mesures…Nous n’avons pas de tutelle particulière avec les institutions de Breton Wood », a-t-elle tenté de convaincre. Avant de faire croire que la Côte d’Ivoire n’est pas endettée. « Le taux d’endettement pour un pays qui veut se développer est de 30%. La Côte d’Ivoire est à un taux d’endettement de 18%. Nous avons par conséquent de la marge. Nous sommes à un endettement minimum. Ce qu’il faut, c’est le profil de la dette après le Ppte », a-t-elle révélé. La ministre en charge de l’Economie et des Finances a expliqué que les investissements en infrastructures routières, en santé, en éducation, etc. ont un impact sur les populations relativement à la croissance.
Madani Tall, directeur des Opérations de la Banque mondiale à Abidjan, pour sa part, a déclaré que son institution n’a pas fait de prêt à la Côte d’Ivoire depuis six ans. «Tous nos prêts sont des dons non remboursables. La Côte d’Ivoire est un pays stratégique dans la sous région. Par conséquent, il faut la soutenir », a-t-il dit. C’est à juste titre que son institution apporte un appui financier massif rapide aux secteurs prioritaires comme les infrastructures, le ramassage des ordures, les routes, la santé, l’éducation, etc. « La dette est un outil de développement mais elle doit porter sur les projets porteurs. II y a de la croissance qui ne crée pas l’emploi. Il faut l’éviter en Côte d’Ivoire », a-t-il prévenu.
Pour la période 2013-2015, les annonces de financement faites par la Banque Mondiale dans le cadre du Groupe consultatif de décembre 2012 à Paris s’élèvent à 2 000 millions de dollars, soit environ 1000 milliards F cfa sur la période 2013-2015.
Gomon Edmond