Honorables invités,
Chers amis de la presse,
Mesdames et Messieurs.
Je mesure l’honneur que vous me faites en m’invitant à m’exprimer à cette tribune d’échanges et de partage d’expériences sur les problématiques de développement de notre pays.
Avant tout propos, je voudrais saluer, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane OUATTARA, ainsi qu’au nom des membres du Gouvernement et en mon nom propre, la Banque mondiale pour son appui sans cesse croissant à accompagner la Côte d’Ivoire à surmonter les obstacles sur le chemin de son développement.
A l’endroit du Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Monsieur Madani TALL, je tiens à exprimer tous mes remerciements pour les actions qu’il a menées dans la relance de notre économie. Depuis son arrivée en Côte d’Ivoire, la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale est devenue une coopération dynamique et diversifiée, grâce à son implication personnelle dans la gestion quotidienne du portefeuille de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire. Cher Madani, sois en remercié.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire a traversé depuis 2002 une crise qui a conduit à la rupture des relations avec les institutions financières internationales. L’impact socio-économique de cette crise a été considérable. Le PIB réel par habitant a baissé de façon significative et s’est établi en moyenne à -2,4% sur la période 2002-2008. Cette crise a, dans une large mesure, favorisé et amplifié le phénomène de pauvreté.
Suite à la signature d’un protocole d’accord entre la République de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale en juillet 2007, la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un don de pré-apurement des arriérés de l’IDA d’un montant équivalent à 120 millions de dollars et de la réactivation de l’ancien portefeuille de projets, financés à environ 104 millions de dollars comportant quatre (04) projets que sont :
- le projet d’assistance post-conflit ;
- le Projet National de Gestion des Terroirs et d’Equipement Rural ;
- le Programme d’Ajustement et d’Investissement du Secteur du Transport en Côte d’Ivoire;
- le Projet d’Appui au Secteur Education/Formation ;
- et le Projet Centre d’Education à Distance Côte d’Ivoire.
Ainsi, grâce au concours de la Banque Mondiale, il a été adopté en août 2007 avec les institutions de Brettonwoods, un programme d’Assistance d’Urgence Post-Crise qui a été reconduit en avril 2008 afin de rétablir les conditions d’une croissance durable et une confiance induite par une plus grande stabilité politique et une meilleure gouvernance et transparence dans la gestion des domaines clés, notamment les finances publiques, le secteur financier, les secteurs de l’énergie et du café-cacao.
Les engagements pris par le Gouvernement ont amené la Banque Mondiale à reprendre sa coopération financière à travers des appuis encore importants dans différents secteurs d’activités notamment les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, des transports, de l’environnement, de l’énergie, des mines, des infrastructures, du privé, de la réinsertion, de l’emploi jeune, de l’assistance à certaines professions et organisations professionnelles, de la profession comptable, etc. …
D’autres accords de financement de projets ont été signés dans la perspective d’optimiser le nouveau cadre stratégique de partenariat pays 2010-2014. Le montant de cette coopération est estimé à plus de 855 milliards de FCFA en 2012 depuis la réactivation en 2007 dont plus de 490 milliards FCFA en projets d’investissement et environ 371 milliards de FCFA en appuis budgétaires outre, les appuis de la Société Financière Internationales (SFI) et de l’Agence Multilatérale pour le Garantie des Investissements (MIGA) ainsi que les promesses de financement du Plan National Développement qui sont aussi considérables.
Mesdames et Messieurs,
La qualité de cette coopération nouvelle s’est bonifiée au fil des années, avec une mutation de l’assistance de la Banque Mondiale caractérisée par une coopération unilatérale avec la définition et l’élaboration de programmes et projets clés en main, à une coopération inclusive à travers des consultations bilatérales et une forte implication du Gouvernement et des bénéficiaires dans le choix des programmes et des projets. Une stratégie de partenariat plus ouverte qu’il faut saluer et pérenniser.
Au titre des projets d’investissements, le portefeuille depuis 2008, a connu une évolution croissante. Si certains projets ont été clôturés, d’autres sont en attente de mise en vigueur ou en cours de réalisation. Le montant du portefeuille projets est évalué à plus de 490 milliards FCFA en projets d’investissement en 2012.
Au titre de l’appui budgétaire, l’appui de la Banque Mondiale, se chiffre à 743,47 millions de dollars, soit environ 371 milliards de FCFA en 2011.
Pour 2013, le gouvernement a rempli toutes les conditions nécessaires et au déblocage de l’appui budgétaire de 50 millions de dollars, soit 25 milliards de FCFA.
Au titre des engagements de la Banque Mondiale pour la période 2013-2015, les annonces de financement faites par la Banque Mondiale dans le cadre du Groupe Consultatif de décembre 2012 à Paris s’élèvent à 2 000 millions de dollars, soit environ 1000 milliards F CFA sur la période 2013-2015.
Mesdames et Messieurs,
Les performances enregistrées du portefeuille de la Banque mondiale sont dues à la mise en place d’un cadre dédié, mais surtout de l’implication personnelle du Directeur des Opérations qui a été également – je tiens à le rappeler – d’un appui indéniable dans l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE. En plus de cet acquis, nous pouvons citer la mise en place de financements importants pour de gros projets tels que :
- la Centrale Thermique CIPREL ;
- la Centrale Thermique AZITO ;
- le développement du champ gazier FOXTROT ;
- la construction du Pont Henri KONAN BEDIE.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le voyez l’assistance de la Banque Mondiale est à saluer.
C’est pourquoi, le Gouvernement ivoirien s’est résolument engagé, après la décennie de crise, à définir une stratégie d’interventions cohérente par l’élaboration d’un Plan National de Développement 2012-2015, qui vise à hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents à l’horizon 2020.
Pour atteindre l’objectif de 10% de croissance en moyenne en 2014 et 2015, le Gouvernement s’emploie à renforcer la mise en œuvre de projets d’investissements structurants et à mobiliser les financements annoncés par les bailleurs de fonds lors du Groupe consultatif organisé en décembre 2012 à Paris avec d’ailleurs l’appui de la Banque Mondiale.
Le taux d’investissements devrait passer de 13,7% en 2012 à 17,8% en 2013 et 19,6% en 2014, dont respectivement 4,9%, 7,2% et 8,2% pour les investissements publics. Le recours aux partenariats public-privé pour promouvoir les investissements dans les grands projets, viendra conforter ces performances à réaliser.
Mesdames et Messieurs,
Tous ces efforts entrepris dans notre marche vers l’émergence ont bénéficié du soutien bien entendu constant de la Banque Mondiale que je ne cesserai de louer, et saluer une fois encore, son Directeur des Opérations.
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités,
Tout en réitérant mes remerciements à Monsieur Madani Tall, je voudrais une fois de plus réaffirmer toute la gratitude du Gouvernement ivoirien à la Banque Mondiale - premier partenaire multilatéral de la Côte d’Ivoire - dont les actions ont donner une impulsion déterminante à notre économie dans sa progression vers l’émergence et le bien-être de nos populations.
Sur ce, je déclare ouverte la tribune mensuelle d’échanges et de débats sur l’actualité nationale et internationale.
Je vous remercie.
Chers amis de la presse,
Mesdames et Messieurs.
Je mesure l’honneur que vous me faites en m’invitant à m’exprimer à cette tribune d’échanges et de partage d’expériences sur les problématiques de développement de notre pays.
Avant tout propos, je voudrais saluer, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane OUATTARA, ainsi qu’au nom des membres du Gouvernement et en mon nom propre, la Banque mondiale pour son appui sans cesse croissant à accompagner la Côte d’Ivoire à surmonter les obstacles sur le chemin de son développement.
A l’endroit du Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, Monsieur Madani TALL, je tiens à exprimer tous mes remerciements pour les actions qu’il a menées dans la relance de notre économie. Depuis son arrivée en Côte d’Ivoire, la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale est devenue une coopération dynamique et diversifiée, grâce à son implication personnelle dans la gestion quotidienne du portefeuille de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire. Cher Madani, sois en remercié.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire a traversé depuis 2002 une crise qui a conduit à la rupture des relations avec les institutions financières internationales. L’impact socio-économique de cette crise a été considérable. Le PIB réel par habitant a baissé de façon significative et s’est établi en moyenne à -2,4% sur la période 2002-2008. Cette crise a, dans une large mesure, favorisé et amplifié le phénomène de pauvreté.
Suite à la signature d’un protocole d’accord entre la République de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale en juillet 2007, la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un don de pré-apurement des arriérés de l’IDA d’un montant équivalent à 120 millions de dollars et de la réactivation de l’ancien portefeuille de projets, financés à environ 104 millions de dollars comportant quatre (04) projets que sont :
- le projet d’assistance post-conflit ;
- le Projet National de Gestion des Terroirs et d’Equipement Rural ;
- le Programme d’Ajustement et d’Investissement du Secteur du Transport en Côte d’Ivoire;
- le Projet d’Appui au Secteur Education/Formation ;
- et le Projet Centre d’Education à Distance Côte d’Ivoire.
Ainsi, grâce au concours de la Banque Mondiale, il a été adopté en août 2007 avec les institutions de Brettonwoods, un programme d’Assistance d’Urgence Post-Crise qui a été reconduit en avril 2008 afin de rétablir les conditions d’une croissance durable et une confiance induite par une plus grande stabilité politique et une meilleure gouvernance et transparence dans la gestion des domaines clés, notamment les finances publiques, le secteur financier, les secteurs de l’énergie et du café-cacao.
Les engagements pris par le Gouvernement ont amené la Banque Mondiale à reprendre sa coopération financière à travers des appuis encore importants dans différents secteurs d’activités notamment les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, des transports, de l’environnement, de l’énergie, des mines, des infrastructures, du privé, de la réinsertion, de l’emploi jeune, de l’assistance à certaines professions et organisations professionnelles, de la profession comptable, etc. …
D’autres accords de financement de projets ont été signés dans la perspective d’optimiser le nouveau cadre stratégique de partenariat pays 2010-2014. Le montant de cette coopération est estimé à plus de 855 milliards de FCFA en 2012 depuis la réactivation en 2007 dont plus de 490 milliards FCFA en projets d’investissement et environ 371 milliards de FCFA en appuis budgétaires outre, les appuis de la Société Financière Internationales (SFI) et de l’Agence Multilatérale pour le Garantie des Investissements (MIGA) ainsi que les promesses de financement du Plan National Développement qui sont aussi considérables.
Mesdames et Messieurs,
La qualité de cette coopération nouvelle s’est bonifiée au fil des années, avec une mutation de l’assistance de la Banque Mondiale caractérisée par une coopération unilatérale avec la définition et l’élaboration de programmes et projets clés en main, à une coopération inclusive à travers des consultations bilatérales et une forte implication du Gouvernement et des bénéficiaires dans le choix des programmes et des projets. Une stratégie de partenariat plus ouverte qu’il faut saluer et pérenniser.
Au titre des projets d’investissements, le portefeuille depuis 2008, a connu une évolution croissante. Si certains projets ont été clôturés, d’autres sont en attente de mise en vigueur ou en cours de réalisation. Le montant du portefeuille projets est évalué à plus de 490 milliards FCFA en projets d’investissement en 2012.
Au titre de l’appui budgétaire, l’appui de la Banque Mondiale, se chiffre à 743,47 millions de dollars, soit environ 371 milliards de FCFA en 2011.
Pour 2013, le gouvernement a rempli toutes les conditions nécessaires et au déblocage de l’appui budgétaire de 50 millions de dollars, soit 25 milliards de FCFA.
Au titre des engagements de la Banque Mondiale pour la période 2013-2015, les annonces de financement faites par la Banque Mondiale dans le cadre du Groupe Consultatif de décembre 2012 à Paris s’élèvent à 2 000 millions de dollars, soit environ 1000 milliards F CFA sur la période 2013-2015.
Mesdames et Messieurs,
Les performances enregistrées du portefeuille de la Banque mondiale sont dues à la mise en place d’un cadre dédié, mais surtout de l’implication personnelle du Directeur des Opérations qui a été également – je tiens à le rappeler – d’un appui indéniable dans l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE. En plus de cet acquis, nous pouvons citer la mise en place de financements importants pour de gros projets tels que :
- la Centrale Thermique CIPREL ;
- la Centrale Thermique AZITO ;
- le développement du champ gazier FOXTROT ;
- la construction du Pont Henri KONAN BEDIE.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le voyez l’assistance de la Banque Mondiale est à saluer.
C’est pourquoi, le Gouvernement ivoirien s’est résolument engagé, après la décennie de crise, à définir une stratégie d’interventions cohérente par l’élaboration d’un Plan National de Développement 2012-2015, qui vise à hisser la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents à l’horizon 2020.
Pour atteindre l’objectif de 10% de croissance en moyenne en 2014 et 2015, le Gouvernement s’emploie à renforcer la mise en œuvre de projets d’investissements structurants et à mobiliser les financements annoncés par les bailleurs de fonds lors du Groupe consultatif organisé en décembre 2012 à Paris avec d’ailleurs l’appui de la Banque Mondiale.
Le taux d’investissements devrait passer de 13,7% en 2012 à 17,8% en 2013 et 19,6% en 2014, dont respectivement 4,9%, 7,2% et 8,2% pour les investissements publics. Le recours aux partenariats public-privé pour promouvoir les investissements dans les grands projets, viendra conforter ces performances à réaliser.
Mesdames et Messieurs,
Tous ces efforts entrepris dans notre marche vers l’émergence ont bénéficié du soutien bien entendu constant de la Banque Mondiale que je ne cesserai de louer, et saluer une fois encore, son Directeur des Opérations.
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités,
Tout en réitérant mes remerciements à Monsieur Madani Tall, je voudrais une fois de plus réaffirmer toute la gratitude du Gouvernement ivoirien à la Banque Mondiale - premier partenaire multilatéral de la Côte d’Ivoire - dont les actions ont donner une impulsion déterminante à notre économie dans sa progression vers l’émergence et le bien-être de nos populations.
Sur ce, je déclare ouverte la tribune mensuelle d’échanges et de débats sur l’actualité nationale et internationale.
Je vous remercie.
