Touré Lonan Jean-Baptiste (Commissaire politique) : « Les militants ne sentent pas encore que leur parti est au pouvoir»
« Le RDR va bien dans notre département. Mais de la direction, nous attendons des moyens de locomotion pour nous permettre d’être plus proches de nos militants et sillonner nos sphères. Je veux parler des sections qui se répandent jusque dans les villages. Aussi, nous souhaiterions que le parti tienne compte du choix de la base pour ce qui est des candidats aux différentes élections. Jusqu’à preuve du contraire, les militants de Katiola ne sentent pas encore que leur parti est au pouvoir. On a l’impression que nous sommes encore dans l’opposition. C’est la même galère que nous vivons, c’est pourquoi nous attendons de l’aide des dirigeants, ce qui pourrait nous permettre de renforcer nos acquis ».
Karamoko Ibrahim (RER) :
« Nous sommes prêts à donner un second mandat au Président »
« Je voudrais d’abord me féliciter pour le travail immense qu’a réalisé le Président de la République en si peu de temps. On sait d’où nous venons, inutile de vous le rappeler. Tout militant souhaite que son parti accède au pouvoir d’Etat. Mais, il est important qu’une fois ce rêve réalisé, nous sentions effectivement au quotidien que nous sommes au pouvoir. Aujourd’hui, il est délicat de le dire, à notre niveau, les choses ne sont pas roses. Nous voulons attirer l’attention de nos responsables sur ce fait. La promotion des militants du parti peut inciter ceux qui sont de l’autre côté à nous rejoindre. Nous sommes prêts à donner au Président un second mandat».
Mme Diané Adja (RFR) :
«Nous souhaitons qu’on nous apporte des projets»
« Le RDR est au pouvoir cela fait environ 3 ans. Nous les femmes, attendons beaucoup de la direction. Il faut que nous puissions nous aussi goûter au fruit de notre combat. Nous souhaitons à notre niveau, qu’on nous apporte des projets pour permettre à la plupart d’entre nous de pouvoir se prendre en charge et d’être financièrement autonome. Le Président fait beaucoup pour le pays et cela, même les aveugles peuvent en témoigner. Mais nous avons besoin qu’on nous donne un coup de pouce pour ce qui est des activités génératrices de revenus. Les femmes sont plus que jamais déterminées dans le département à faire triompher le parti à toutes les échéances électorales, qu’elles soient locales ou nationales. Nous nous rendons compte que nous ne nous sommes pas trompées en élisant le Président Ouattara. C’est un homme de parole et de conviction qui est venu pour le développement du pays et les preuves sont là. On attend notre tour ».
Soro Nouhoun (Président CTE) :
«Le découragement nous gagne »
L’école est un maillon essentiel dans la société et cela a été une fois de plus démontré dans la phase critique de la crise à travers « l’école pour tous » où nous avons refusé que l’école ne meurt pas dans l’ex-zone CNO. Les enseignants se sont sacrifiés pour faire vivre l’école dans cette zone. Nous avions cru à un idéal, celui de l’accession du Dr Alassane Ouattara au pouvoir. C ‘est pourquoi nous avons tout accepté. C’est grâce à Katiola que les enseignements ont été reconnus et validés dans l’ex-zone CNO. Ceux d’en face se moquaient de nous et nous étions menacés de radiation. Nous n’avons pourtant pas cédé. Que le parti s’en souvienne. Aujourd’hui, nous avons l’impression d’avoir été oubliés. Je souhaite que la direction pense aux enseignants que nous sommes pour ce qui est de notre ascension sociale. J’ai bien peur que le découragement gagne certains d’entre nous, si rien n’est fait à ce niveau.
Ouattara Katia (secrétaire de section) :
« Que la direction nous équipe des moyens de locomotion »
Les secrétaires de section sont des hommes de terrain. Je souhaite donc que la direction songe à nous donner des moyens de locomotion pour que nous puissions sillonner les villages et même les hameaux. Nous avons également besoin de moyens financiers afin d’organiser nos réunions. Pour ce qui est des élections à venir, nous ferons tout ce qui est en notre possibilité pour aller partout afin que le président Ouattara soit réélu de façon écrasante au premier tour.
Coulibaly Issouf (président RJR):
« Je souhaite qu’on nous donne les moyens d’être forts »
« Je pense qu’il faut savoir que force doit revenir à la base pour ce qui est de certaines décisions au niveau du département. Par ailleurs, le parti repose sur nous les jeunes. C’est pourquoi, je souhaite qu’on nous donne les moyens d’être forts. Que les responsables au niveau national pensent à trouver de l’emploi pour nous les jeunes, qui depuis des années avons fait le sacrifice au prix de notre vie, espérant avoir de quoi s’occuper un jour avec le Président Ouattara. Mais ce n’est pas encore le cas. N’empêche, nous nous engageons à tout mettre en ?uvre pour ratisser large dans la capitale du Hambol afin que le Président soit réélu au 1er tour.
Tuo Boudou Rosalie (militante) :
« Notre priorité, c’est la réélection du Président de la République.»
« Le parti doit nous apporter des aides afin que nous puissions nous mobiliser davantage. Les uns et les autres l’ont déjà dit, il faut que nous sentions que nous sommes au pouvoir. On ne demande pas qu’on nous distribue de l’argent, mais qu’on pense à trouver de l’emploi pour ceux qui n’en ont pas encore et à faire la promotion de nos cadres. Un parti est fort quand il a des militants forts. 2015, c’est demain. Notre priorité, c’est la réélection du Président de la République ».
Propos recueillis par CS
« Le RDR va bien dans notre département. Mais de la direction, nous attendons des moyens de locomotion pour nous permettre d’être plus proches de nos militants et sillonner nos sphères. Je veux parler des sections qui se répandent jusque dans les villages. Aussi, nous souhaiterions que le parti tienne compte du choix de la base pour ce qui est des candidats aux différentes élections. Jusqu’à preuve du contraire, les militants de Katiola ne sentent pas encore que leur parti est au pouvoir. On a l’impression que nous sommes encore dans l’opposition. C’est la même galère que nous vivons, c’est pourquoi nous attendons de l’aide des dirigeants, ce qui pourrait nous permettre de renforcer nos acquis ».
Karamoko Ibrahim (RER) :
« Nous sommes prêts à donner un second mandat au Président »
« Je voudrais d’abord me féliciter pour le travail immense qu’a réalisé le Président de la République en si peu de temps. On sait d’où nous venons, inutile de vous le rappeler. Tout militant souhaite que son parti accède au pouvoir d’Etat. Mais, il est important qu’une fois ce rêve réalisé, nous sentions effectivement au quotidien que nous sommes au pouvoir. Aujourd’hui, il est délicat de le dire, à notre niveau, les choses ne sont pas roses. Nous voulons attirer l’attention de nos responsables sur ce fait. La promotion des militants du parti peut inciter ceux qui sont de l’autre côté à nous rejoindre. Nous sommes prêts à donner au Président un second mandat».
Mme Diané Adja (RFR) :
«Nous souhaitons qu’on nous apporte des projets»
« Le RDR est au pouvoir cela fait environ 3 ans. Nous les femmes, attendons beaucoup de la direction. Il faut que nous puissions nous aussi goûter au fruit de notre combat. Nous souhaitons à notre niveau, qu’on nous apporte des projets pour permettre à la plupart d’entre nous de pouvoir se prendre en charge et d’être financièrement autonome. Le Président fait beaucoup pour le pays et cela, même les aveugles peuvent en témoigner. Mais nous avons besoin qu’on nous donne un coup de pouce pour ce qui est des activités génératrices de revenus. Les femmes sont plus que jamais déterminées dans le département à faire triompher le parti à toutes les échéances électorales, qu’elles soient locales ou nationales. Nous nous rendons compte que nous ne nous sommes pas trompées en élisant le Président Ouattara. C’est un homme de parole et de conviction qui est venu pour le développement du pays et les preuves sont là. On attend notre tour ».
Soro Nouhoun (Président CTE) :
«Le découragement nous gagne »
L’école est un maillon essentiel dans la société et cela a été une fois de plus démontré dans la phase critique de la crise à travers « l’école pour tous » où nous avons refusé que l’école ne meurt pas dans l’ex-zone CNO. Les enseignants se sont sacrifiés pour faire vivre l’école dans cette zone. Nous avions cru à un idéal, celui de l’accession du Dr Alassane Ouattara au pouvoir. C ‘est pourquoi nous avons tout accepté. C’est grâce à Katiola que les enseignements ont été reconnus et validés dans l’ex-zone CNO. Ceux d’en face se moquaient de nous et nous étions menacés de radiation. Nous n’avons pourtant pas cédé. Que le parti s’en souvienne. Aujourd’hui, nous avons l’impression d’avoir été oubliés. Je souhaite que la direction pense aux enseignants que nous sommes pour ce qui est de notre ascension sociale. J’ai bien peur que le découragement gagne certains d’entre nous, si rien n’est fait à ce niveau.
Ouattara Katia (secrétaire de section) :
« Que la direction nous équipe des moyens de locomotion »
Les secrétaires de section sont des hommes de terrain. Je souhaite donc que la direction songe à nous donner des moyens de locomotion pour que nous puissions sillonner les villages et même les hameaux. Nous avons également besoin de moyens financiers afin d’organiser nos réunions. Pour ce qui est des élections à venir, nous ferons tout ce qui est en notre possibilité pour aller partout afin que le président Ouattara soit réélu de façon écrasante au premier tour.
Coulibaly Issouf (président RJR):
« Je souhaite qu’on nous donne les moyens d’être forts »
« Je pense qu’il faut savoir que force doit revenir à la base pour ce qui est de certaines décisions au niveau du département. Par ailleurs, le parti repose sur nous les jeunes. C’est pourquoi, je souhaite qu’on nous donne les moyens d’être forts. Que les responsables au niveau national pensent à trouver de l’emploi pour nous les jeunes, qui depuis des années avons fait le sacrifice au prix de notre vie, espérant avoir de quoi s’occuper un jour avec le Président Ouattara. Mais ce n’est pas encore le cas. N’empêche, nous nous engageons à tout mettre en ?uvre pour ratisser large dans la capitale du Hambol afin que le Président soit réélu au 1er tour.
Tuo Boudou Rosalie (militante) :
« Notre priorité, c’est la réélection du Président de la République.»
« Le parti doit nous apporter des aides afin que nous puissions nous mobiliser davantage. Les uns et les autres l’ont déjà dit, il faut que nous sentions que nous sommes au pouvoir. On ne demande pas qu’on nous distribue de l’argent, mais qu’on pense à trouver de l’emploi pour ceux qui n’en ont pas encore et à faire la promotion de nos cadres. Un parti est fort quand il a des militants forts. 2015, c’est demain. Notre priorité, c’est la réélection du Président de la République ».
Propos recueillis par CS
