Pour lui, la parole donnée est sacrée. Ses promesses sont toujours tenues. Dans les communes populeuses d’Adjamé et d’Abobo, on dira : «ce qu’il dit, il le fait toujours». Lui, c’est le premier citoyen ivoirien, Alassane Ouattara. En effet, depuis son avènement sur la scène politique ivoirienne, l’unique Premier ministre du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, s’est distingué par sa constance dans le respect des engagements qu’il prend. Homme de rigueur, brillant et travailleur, le chef de l’Etat, contrairement à certains hommes politiques qui estiment que la supercherie est l’arme qu’il faut pour se faire une place au soleil, est pragmatique et concret. Pour lui, la promesse est une dette qu’il faut absolument payer vis-à-vis du peuple. Ainsi dès son investiture à la tête de l’Etat de Côte d’Ivoire, il a promis faire de la restauration de la confiance entre les Ivoiriens et de la paix en Côte d’Ivoire son cheval de bataille. «Nous avons besoin de nous retrouver pour reconstruire notre mère patrie. Tel est le défi de notre génération qui doit, avec courage et lucidité, porter la nouvelle Côte d’Ivoire. Alors comme un grand peuple, nous allons nous rassembler et nous allons nous remettre en marche. Je veux lancer à toutes les filles et fils de la Côte d’Ivoire et à tous ceux qui vivent sur notre sol un appel solennel à la réconciliation, au rassemblement et à l’espérance. Rassembler, c’est la vocation de la République. Nous l’assumerons avec patience et acharnement», avait-il promis le 21 mai 2011 lors de son investiture à Yamoussoukro. Et avec courage, détermination et patience, il mène le combat de la réconciliation nationale, de la paix sur les bords de la lagune Ebrié. En effet, combien de fois le président de la République a-t-il tendu la main à l’opposition, notamment le FPI ? Bien malin celui peut répondre avec précision à cette interrogation. Car, l’ex-directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI) ne manque plus d’occasions pour réitérer ses appels au rassemblement, à la cohésion sociale pour bâtir la nouvelle Côte d’Ivoire avec « le vivre ensemble » comme socle d’une nation ivoirienne forte de sa diversité, développée et prospère. En tout cas, il a toujours invité les exilés et les réfugiés ivoiriens à retourner au pays pour participer de façon active à la remise du pays sur les rails de la stabilité et du développement. «La paix est revenue. Le pays est au travail et vous attend. La Côte d’Ivoire est de retour. Je vous demande de rentrer au pays pour qu’ensemble nous bâtissions une nation prospère et unie», ne cesse-t-il de répéter à l’endroit de ceux qui ont pris le chemin de l’exil au plus fort de la crise postélectorale. On le voit, le chef de l’Etat garde le cap dans sa bataille du retour définitif de la paix et du dialogue en Côte d’Ivoire. Le peuple de Côte d’Ivoire, qui a été à un moment donné manipulé et embarqué dans une aventure violente et meurtrière, a aussi compris la nécessité de la paix et s’engage à accompagner les autorités dans cette lutte de refaire de la Côte d’Ivoire, ce havre de paix, d’hospitalité qu’elle a été auparavant.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara