Parmi les faits marquants de l’actualité récente en Côte d’Ivoire je dénombre de très nombreux accidents mortels sur nos routes. Je saisis cette petite tribune pour présenter mes condoléances aux nombreuses familles affreusement attristées et prompt rétablissement aux blessés. Je dénombre également l’inauguration, le Mercredi 11Décembre 2013, de l’Autoroute-Abidjan Yamoussoukro, achevée après 38 ans. L’occasion me parait bonne à saisir pour adresser l’expression de mes vives félicitations et de mes encouragements les plus déférents au chef de l’Etat, le Président Alassane OUATTARA, digne successeur de Feu le Président Félix HOUPHOUET BOIGNY qui, dans sa vision généreuse et futuriste, est engagé à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020
Les spécialistes nous enseignent que les accidents de circulation sont généralement dus à trois facteurs : la cause humaine (conscience professionnelle des chauffeurs), la cause matérielle (défaillance des véhicules) et la route (état de dégradation)
Moi, profane, j’indexe la route en particulier pour la Côte d’Ivoire. Dans ce pays, les accidents sont devenus plus nombreux et beaucoup plus mortels aujourd’hui à cause de la dégradation très prononcée de nos routes. Les routes bitumées présentent, à de nombreux endroits, des décapages et de très grands trous. Elles sont envahies, en plus, par la broussaille qui perturbe la visibilité de nos chauffeurs de sorte qu’il ressort du miracle d’arriver à bon port quand on les emprunte. Les routes en terre, quant à elles, sont pour la plupart fermées. Quant elles existent encore, quelques petits kilomètres à faire devient un véritable parcours du combattant qui dure de très nombreuses heures
Dans le passé, ces insuffisances dégradantes et honteuses, étaient méconnues en Cote d’Ivoire. Mieux, la route faisait partie des atouts majeurs du développement de notre pays. Les Ingénieurs des Travaux Publics étaient, au bon vieux temps, au travail partout où la route existait. On les voyait, à temps chauds ou pluvieux, dans nos Départements, villes et villages, tantôt seuls pour constater, tantôt avec leurs équipes et machines pour ouvrir, construire ou réparer les routes. La route était notre fierté. Les véhicules pouvaient desservir tous les villages pour le transport des voyageurs et des marchandises. La prospérité était repartie jusqu’aux paysans.
Aujourd’hui la situation est telle que je me pose de très nombreuses interrogations : Où sont passés les ingénieurs des travaux publics artisans de cette fierté ? Comment donc expliquer que nos routes soient abandonnées dans cet état très avancé de dégradation ?
A la recherche des réponses à ces grandes et douloureuses questions, je me suis rendu à l’évidence, qu’à l’évènement heureux de l’inauguration, par le chef de l’Etat, de la liaison par voie autoroutière des deux capitales de notre pays, de l’absence, aux cotés du Chef de l’Etat, des Ingénieurs des Travaux Publics de Cote d’Ivoire et des anciens Ministres des Infrastructures Economiques, eux-mêmes Ingénieurs des TP. Sont de ceux là ADAMA COULIBAY, AKELE Ezan, BANZIO Dagobert… Et pourtant, ils ont du apporter leur contribution significative à la conception et à la mise en œuvre de ce projet qui date.
Pourquoi sont-ils écartés ? Et dans quel intérêt ? N’ont-ils plus la capacité de mettre leurs expériences à la disposition de l’Etat de Côte d’ Ivoire ?
A une date très récente, un débat sur l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro est animé sur le petit écran, par Monsieur Traoré Abou, Directeur de la Chaine Régionale de Bouaké. Il reçoit sur son plateau, les Directeurs de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE) et du Fonds d’Entretien Routier(FER). Pour moi, cette lucarne me parait une des réponses à mes interrogations; C'est à dire voir enfin, apparaître des ingénieurs des TP parler de la route. Curieux et avide d’apprendre pour élargir l’éventail des mes connaissances, je suis attentif et très concentré pour suivre le débat. Malheureusement, les explications qui sont données par les deux intervenants ne sont pas convaincantes et me mettent dans un doute beaucoup plus profond.
Renseignements pris, nos enseignants du jour, en face de l’éminent et admirable journaliste, ne seraient pas Ingénieurs des Travaux Publics. Curieuse coïncidence, Monsieur le Ministre Patrick ACHI, lui-même, ne serait pas Ingénieur des Travaux Publics.
Alors mes grandes questions restent sans réponses. Pire, s’installe, en moi, un autre doute sur la durée de vie de la nouvelle-Autoroute, comme dans le cas des trous réparés qui ne durent que le temps de leur réparation. C’est la raison pour laquelle ces questions et ces doutes sont réinvestis sur cette page pour que les sachants puissent m’aider.
N’SRAN KOFFI Gabriel
Titrologue assidu
Les spécialistes nous enseignent que les accidents de circulation sont généralement dus à trois facteurs : la cause humaine (conscience professionnelle des chauffeurs), la cause matérielle (défaillance des véhicules) et la route (état de dégradation)
Moi, profane, j’indexe la route en particulier pour la Côte d’Ivoire. Dans ce pays, les accidents sont devenus plus nombreux et beaucoup plus mortels aujourd’hui à cause de la dégradation très prononcée de nos routes. Les routes bitumées présentent, à de nombreux endroits, des décapages et de très grands trous. Elles sont envahies, en plus, par la broussaille qui perturbe la visibilité de nos chauffeurs de sorte qu’il ressort du miracle d’arriver à bon port quand on les emprunte. Les routes en terre, quant à elles, sont pour la plupart fermées. Quant elles existent encore, quelques petits kilomètres à faire devient un véritable parcours du combattant qui dure de très nombreuses heures
Dans le passé, ces insuffisances dégradantes et honteuses, étaient méconnues en Cote d’Ivoire. Mieux, la route faisait partie des atouts majeurs du développement de notre pays. Les Ingénieurs des Travaux Publics étaient, au bon vieux temps, au travail partout où la route existait. On les voyait, à temps chauds ou pluvieux, dans nos Départements, villes et villages, tantôt seuls pour constater, tantôt avec leurs équipes et machines pour ouvrir, construire ou réparer les routes. La route était notre fierté. Les véhicules pouvaient desservir tous les villages pour le transport des voyageurs et des marchandises. La prospérité était repartie jusqu’aux paysans.
Aujourd’hui la situation est telle que je me pose de très nombreuses interrogations : Où sont passés les ingénieurs des travaux publics artisans de cette fierté ? Comment donc expliquer que nos routes soient abandonnées dans cet état très avancé de dégradation ?
A la recherche des réponses à ces grandes et douloureuses questions, je me suis rendu à l’évidence, qu’à l’évènement heureux de l’inauguration, par le chef de l’Etat, de la liaison par voie autoroutière des deux capitales de notre pays, de l’absence, aux cotés du Chef de l’Etat, des Ingénieurs des Travaux Publics de Cote d’Ivoire et des anciens Ministres des Infrastructures Economiques, eux-mêmes Ingénieurs des TP. Sont de ceux là ADAMA COULIBAY, AKELE Ezan, BANZIO Dagobert… Et pourtant, ils ont du apporter leur contribution significative à la conception et à la mise en œuvre de ce projet qui date.
Pourquoi sont-ils écartés ? Et dans quel intérêt ? N’ont-ils plus la capacité de mettre leurs expériences à la disposition de l’Etat de Côte d’ Ivoire ?
A une date très récente, un débat sur l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro est animé sur le petit écran, par Monsieur Traoré Abou, Directeur de la Chaine Régionale de Bouaké. Il reçoit sur son plateau, les Directeurs de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE) et du Fonds d’Entretien Routier(FER). Pour moi, cette lucarne me parait une des réponses à mes interrogations; C'est à dire voir enfin, apparaître des ingénieurs des TP parler de la route. Curieux et avide d’apprendre pour élargir l’éventail des mes connaissances, je suis attentif et très concentré pour suivre le débat. Malheureusement, les explications qui sont données par les deux intervenants ne sont pas convaincantes et me mettent dans un doute beaucoup plus profond.
Renseignements pris, nos enseignants du jour, en face de l’éminent et admirable journaliste, ne seraient pas Ingénieurs des Travaux Publics. Curieuse coïncidence, Monsieur le Ministre Patrick ACHI, lui-même, ne serait pas Ingénieur des Travaux Publics.
Alors mes grandes questions restent sans réponses. Pire, s’installe, en moi, un autre doute sur la durée de vie de la nouvelle-Autoroute, comme dans le cas des trous réparés qui ne durent que le temps de leur réparation. C’est la raison pour laquelle ces questions et ces doutes sont réinvestis sur cette page pour que les sachants puissent m’aider.
N’SRAN KOFFI Gabriel
Titrologue assidu