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Editorial Publié le jeudi 26 décembre 2013 | Le Patriote

Ces extrémistes qui perdent leur temps : Des articulateurs de la peur et de la manipulation qui refusent de faire une saine appréciation de la réalité du moment.

En exil au pays de Nkrumah, les casus bellis pros-Gbagbo continuent d’être, font-ils croire, sous l’emprise de la vendetta ? Eux, qui ont très tôt pris la fuite avec les premiers éclats d’obus de la crise postélectorale, de leur nouvelle terre d’accueil, ne cessent de caresser le rêve saugrenu de renverser le pouvoir d’Abidjan par les armes. Une impossible belle victoire, après ce qu’ils appellent « un match retour ». Ce funeste dessein rend sourds ces invétérés extrémistes du gotha des exilés pro-Gbagbo à tous les appels et mains tendues des autorités d’Abidjan à la paix, à la réconciliation et à la reconstruction. S’il faut reconnaitre que la situation sécuritaire du pays était alarmante lors de la chute de Laurent Gbagbo en 2011, aujourd’hui à moins d’être habité d’une mauvaise foi manifeste, une évolution positive est globalement constatée sur le terrain.
A preuve, le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, libéré provisoirement depuis le mois d’août dernier, parcourt le territoire ivoirien sans la moindre répression du pouvoir en place et ce, malgré les véhémences et autres diatribes lancées contre le pouvoir en place lors de ses prises publiques de parole. A moins que Damana Pickass, Assoa Adou, Touré Moussa alias Zéguen et autres continuent de se leurrer. Le plan qu’ils complotent pour le renversement du régime en place depuis un peu plus de trois ans ne prospère pas. Mieux, ils sont, à maintes tentatives, démasqués par les autorités d’Abidjan. Il faut donc arrêter cette perte de temps inutile. Rien ne justifie aujourd’hui qu’un Ivoirien refuse de rentrer dans son pays pour venir jouer le rôle qui est le sien dans la reconstruction. Car le gouvernement ivoirien et une part « des colombes » du Front populaire ivoirien se sont accordés sur les modalités d’un retour de tous les exilés. « On n'a arrêté personne à l'aéroport et personne ne sera arrêté à la frontière dans le cadre d'un retour", a déclaré récemment à la presse Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. « Tous les exilés qui veulent rentrer peuvent rentrer », a-t-il poursuivi, en soulignant qu'aucun de ceux qui sont déjà rentrés n'avait jusqu'alors été inquiété, suivant une orientation claire du président Alassane Ouattara. Il faut donc laisser tomber le manteau belliciste et saisir au bond, ce pain béni des autorités d’Abidjan. Car chaque jour, l’on enregistre des retours d’exilés qui s'effectuent dans la plus totale indifférence d'une population ivoirienne qui semble, dans son ensemble, comprendre que le train du développement du pays, sous l’ère Ouattara, avance à grande vitesse et qu'il ne faut pas le rater.

Moussa Keita
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