San Pedro – L’ONG Humilité d’office international basée à San Pedro et dirigée par Mme Barou Yolande, a poursuivi dimanche dans le village de Boké (2 km de Tabou), la série de visites qu’elle rend aux populations vulnérables des villages de San Pedro et Tabou, afin d’y prôner la réconciliation et recueillir les préoccupations de ces populations particulièrement affectées par la crise postélectorale.
A Boké, Mme Barou Yolande a expliqué aux populations victimes du conflit postélectoral qu’elles ne sont pas oubliées parce qu’un processus a été engagé par l’Etat afin d’auditionner les victimes, les recenser et les indemniser.
Elle a invité ses auditeurs à « accepter de parler en toute humilité, sans colère, ni rancœur », mais à rendre témoignage des drames vécus et aussi des secours reçus auprès des populations étrangères et allogènes.
Partie intégrante de la commune de Tabou, Boké fait partie des 12 villages Kroumen du canton Plapo. Situé sur une sorte de presqu’île entre le fleuve Tabou et la mer, il a servi de refuge pour de nombreuses populations de la commune de Tabou qui tentaient d’échapper aux violences aux heures chaudes de la crise postélectorales, a confié le chef du village, Gnamlin Pereco.
Mais la forte tension de la crise a finalement contraint refugiés et populations hôtes à fuir au Libéria voisin situé à deux heures de marche du village.
Selon le chef Gnamlin, la présidente des femmes de Boké, Gbamblé Madeleine, et le président des jeunes, Iré Houé Jules, cette situation a causé d’énormes pertes au plan individuel et collectif à la population dudit village.
Au-delà des tenues vestimentaires, ustensiles de cuisine et des bijoux de famille, le village a vu sa pompe fontaine détruite et reste sans eau potable.
Boké a perdu 15.000 plants de palmiers à huile prévus pour 93 hectares de plantations, la suspension d’un projet de construction d’une case de santé, d’un marché, d’un foyer des jeunes et d’un terrain de football.
Ces projets avortés du fait de la crise ont été présentés à Mme Barou comme des doléances à présenter devant les autorités compétentes, afin de redonner de l’espoir aux populations qui acceptent de repartir sur de nouvelles bases pour le développement du village de Boké et du canton Plapo.
L’ONG Humilité d’office international a profité de l’occasion de la nouvelle année pour faire des dons en numéraires, vivres et non vivres au village.
Avant Boké, elle a visité depuis plus d’un an les villages de Gbabloké, Younanké et Soublaké dans la localité de Tabou. D’autres villages de Tabou sont prévus au programme cette année.
jmk/cmas
A Boké, Mme Barou Yolande a expliqué aux populations victimes du conflit postélectoral qu’elles ne sont pas oubliées parce qu’un processus a été engagé par l’Etat afin d’auditionner les victimes, les recenser et les indemniser.
Elle a invité ses auditeurs à « accepter de parler en toute humilité, sans colère, ni rancœur », mais à rendre témoignage des drames vécus et aussi des secours reçus auprès des populations étrangères et allogènes.
Partie intégrante de la commune de Tabou, Boké fait partie des 12 villages Kroumen du canton Plapo. Situé sur une sorte de presqu’île entre le fleuve Tabou et la mer, il a servi de refuge pour de nombreuses populations de la commune de Tabou qui tentaient d’échapper aux violences aux heures chaudes de la crise postélectorales, a confié le chef du village, Gnamlin Pereco.
Mais la forte tension de la crise a finalement contraint refugiés et populations hôtes à fuir au Libéria voisin situé à deux heures de marche du village.
Selon le chef Gnamlin, la présidente des femmes de Boké, Gbamblé Madeleine, et le président des jeunes, Iré Houé Jules, cette situation a causé d’énormes pertes au plan individuel et collectif à la population dudit village.
Au-delà des tenues vestimentaires, ustensiles de cuisine et des bijoux de famille, le village a vu sa pompe fontaine détruite et reste sans eau potable.
Boké a perdu 15.000 plants de palmiers à huile prévus pour 93 hectares de plantations, la suspension d’un projet de construction d’une case de santé, d’un marché, d’un foyer des jeunes et d’un terrain de football.
Ces projets avortés du fait de la crise ont été présentés à Mme Barou comme des doléances à présenter devant les autorités compétentes, afin de redonner de l’espoir aux populations qui acceptent de repartir sur de nouvelles bases pour le développement du village de Boké et du canton Plapo.
L’ONG Humilité d’office international a profité de l’occasion de la nouvelle année pour faire des dons en numéraires, vivres et non vivres au village.
Avant Boké, elle a visité depuis plus d’un an les villages de Gbabloké, Younanké et Soublaké dans la localité de Tabou. D’autres villages de Tabou sont prévus au programme cette année.
jmk/cmas