Une délégation ivoirienne conduite par le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, a été reçue mardi soir à Ouagadougou par le Chef de l’Etat du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
Selon une note d’information de la présidence du Faso transmise à APA, outre M. Soro, la délégation comprenait le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko et Ibrahim Ouattara, ministre chargé des Affaires présidentielles.
"A l’issue de leur entrevue avec le Chef de l’Etat, le porte-parole de la délégation, Guillaume Soro a expliqué qu’elle est porteuse d’un message du Président ivoirien Alassane Ouattara à son homologue burkinabè", stipule la note, soulignant qu’au regard des liens historiques qui unissent les deux pays, "ce message est celui de la fraternité et d’amitié".
"La délégation ivoirienne est venue au nom du Président Alassane Ouattara, renouveler son fort soutien au Président du Faso", a laissé entendre le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, cité par la même source.
"Guillaume Soro a invité, au nom de la délégation, tous les Burkinabè à privilégier le dialogue pour maintenir et consolider la paix et la stabilité au Burkina Faso", ajoute la note de la présidence du Burkina Faso.
Cette mission intervient alors que sur place au pays des hommes intègres, la situation socio-politique est marquée par une vague de démission au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir au Burkina Faso).
Dans une lettre, datée du 5 janvier 2014 et adressée au Secrétaire exécutif national (SEN) du CDP, Assimi Koanda, 116 démissionnaires du Nord du pays, ont affirmé suivre les pas des 75 premiers militants ayant quitté le parti, la veille.
Au nombre de ces démissionnaires figurent l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, l’ancien ministre et n° 1 du CDP, Salif Diallo, le maire sortant de Ouagadougou, Simon Compaoré. Ils sont tous des anciens mentors du CDP.
Ils ont été, pour la plupart, mis à l’écart des cercles de décision et confinés dans des rôles de conseillers, depuis le 5e congrès du parti, en mars 2012. Entre autres griefs, ces anciens caciques du CDP reprochent aujourd’hui à leur parti, « une mauvaise gouvernance et un manque de débat démocratique ».
LS/APA
Selon une note d’information de la présidence du Faso transmise à APA, outre M. Soro, la délégation comprenait le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko et Ibrahim Ouattara, ministre chargé des Affaires présidentielles.
"A l’issue de leur entrevue avec le Chef de l’Etat, le porte-parole de la délégation, Guillaume Soro a expliqué qu’elle est porteuse d’un message du Président ivoirien Alassane Ouattara à son homologue burkinabè", stipule la note, soulignant qu’au regard des liens historiques qui unissent les deux pays, "ce message est celui de la fraternité et d’amitié".
"La délégation ivoirienne est venue au nom du Président Alassane Ouattara, renouveler son fort soutien au Président du Faso", a laissé entendre le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, cité par la même source.
"Guillaume Soro a invité, au nom de la délégation, tous les Burkinabè à privilégier le dialogue pour maintenir et consolider la paix et la stabilité au Burkina Faso", ajoute la note de la présidence du Burkina Faso.
Cette mission intervient alors que sur place au pays des hommes intègres, la situation socio-politique est marquée par une vague de démission au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir au Burkina Faso).
Dans une lettre, datée du 5 janvier 2014 et adressée au Secrétaire exécutif national (SEN) du CDP, Assimi Koanda, 116 démissionnaires du Nord du pays, ont affirmé suivre les pas des 75 premiers militants ayant quitté le parti, la veille.
Au nombre de ces démissionnaires figurent l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, l’ancien ministre et n° 1 du CDP, Salif Diallo, le maire sortant de Ouagadougou, Simon Compaoré. Ils sont tous des anciens mentors du CDP.
Ils ont été, pour la plupart, mis à l’écart des cercles de décision et confinés dans des rôles de conseillers, depuis le 5e congrès du parti, en mars 2012. Entre autres griefs, ces anciens caciques du CDP reprochent aujourd’hui à leur parti, « une mauvaise gouvernance et un manque de débat démocratique ».
LS/APA