La Représentante résidente du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) Ann Encontre a indiqué mardi à Abidjan que quelque 225 000 Ivoiriens ont regagné le pays à ce jour après la crise.
"Nous avons aidé 225 000 personnes à regagner leurs foyers sur les 300 000 qui avaient trouvé refuge dans des pays limitrophes au plus fort de crise post-électorale", s'est réjouie Mme Encontre qui intervenait lors d'un entretien avec des médias.
De l'avis de celle-ci, la situation humanitaire dans le pays connaît des progrès notable, bien qu'il reste toujours des choses à améliorer.
"Pour les personnes rentrées, le HCR a essayé de les réinsérer dans le tissu social. Nous avons construit plus de 3 500 maisons, réhabilité des classes et des points d'eau, mené des activités de cohésion sociale, ouvert des activités génératrices de revenus. En somme, nous avons répondu à plusieurs besoins", a noté la Représentante du HCR.
Ann Encontre qui se trouve au terme de sa mission en Côte d'Ivoire a par ailleurs salué la ratification par le gouvernement ivoirien de deux conventions sur l'apatridie.
"Nos convois venant de l'extérieur étaient composés en majorité d'enfants. Nous étions donc confrontés à la situation de milliers d'enfants qui n'étaient pas enregistrés à l'état civil et qui n'avaient pas les moyens d'être enregistrés. Ce sont des enfants ivoiriens, et ces personnes risquaient d'être apatrides", a-t-elle expliqué.
Pour celle-ci, l'action du gouvernement ivoirien s'avère salutaire en ce sens que "ces enfants sont nés dans des pays d'asile n'ont pas les moyens de prouver leur nationalité ivoirienne quand ils reviennent au pays".
En 2011, au plus fort de la crise post-électorale, 300 000 personnes s'étaient réfugiées dans les pays voisins.
Suite aux efforts conjugués du gouvernement ivoirien et des organisations humanitaires dont le HCR, de nombreux exilés et réfugiés ont effectué un mouvement de retour au pays au regard de la normalisation.
Un peu plus de 70 000 personnes restent encore réfugiées dans les pays limitrophes, notamment au Libéria, au Ghana et au Togo.
La Côte d'Ivoire retrouve de manière progressive la normalité après une crise post-électorale aiguë qui a secoué le pays en 2010 et 2011, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés.
A plusieurs occasions, le président ivoirien Alassane Ouattara a rappelé à ses compatriotes en exil que la guerre est finie et que le pays est pacifié, invitant ceux-ci à revenir au bercail "sans crainte" pour apporter leur contribution à la relance économique.
"Nous avons aidé 225 000 personnes à regagner leurs foyers sur les 300 000 qui avaient trouvé refuge dans des pays limitrophes au plus fort de crise post-électorale", s'est réjouie Mme Encontre qui intervenait lors d'un entretien avec des médias.
De l'avis de celle-ci, la situation humanitaire dans le pays connaît des progrès notable, bien qu'il reste toujours des choses à améliorer.
"Pour les personnes rentrées, le HCR a essayé de les réinsérer dans le tissu social. Nous avons construit plus de 3 500 maisons, réhabilité des classes et des points d'eau, mené des activités de cohésion sociale, ouvert des activités génératrices de revenus. En somme, nous avons répondu à plusieurs besoins", a noté la Représentante du HCR.
Ann Encontre qui se trouve au terme de sa mission en Côte d'Ivoire a par ailleurs salué la ratification par le gouvernement ivoirien de deux conventions sur l'apatridie.
"Nos convois venant de l'extérieur étaient composés en majorité d'enfants. Nous étions donc confrontés à la situation de milliers d'enfants qui n'étaient pas enregistrés à l'état civil et qui n'avaient pas les moyens d'être enregistrés. Ce sont des enfants ivoiriens, et ces personnes risquaient d'être apatrides", a-t-elle expliqué.
Pour celle-ci, l'action du gouvernement ivoirien s'avère salutaire en ce sens que "ces enfants sont nés dans des pays d'asile n'ont pas les moyens de prouver leur nationalité ivoirienne quand ils reviennent au pays".
En 2011, au plus fort de la crise post-électorale, 300 000 personnes s'étaient réfugiées dans les pays voisins.
Suite aux efforts conjugués du gouvernement ivoirien et des organisations humanitaires dont le HCR, de nombreux exilés et réfugiés ont effectué un mouvement de retour au pays au regard de la normalisation.
Un peu plus de 70 000 personnes restent encore réfugiées dans les pays limitrophes, notamment au Libéria, au Ghana et au Togo.
La Côte d'Ivoire retrouve de manière progressive la normalité après une crise post-électorale aiguë qui a secoué le pays en 2010 et 2011, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés.
A plusieurs occasions, le président ivoirien Alassane Ouattara a rappelé à ses compatriotes en exil que la guerre est finie et que le pays est pacifié, invitant ceux-ci à revenir au bercail "sans crainte" pour apporter leur contribution à la relance économique.
