Pedro - Un atelier sur les enjeux et l’amélioration de la scolarisation et le maintien de la jeune fille dans le système éducatif, tenu mercredi à San Pedro, à l’initiative du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (MENET), recommande le renforcement des mesures juridiques visant à réprimer les comportements qui freinent la scolarisation de la jeune fille.
Il a également été recommandé aux participants dont des responsables de l’Education nationale des régions du Sud-ouest, des ONG et des journalistes de mener une campagne d’information et de sensibilisation à l’intention des familles, des enseignants, des leaders de communauté, des représentants d’administrations locales et de la population dans son ensemble, en faveur de l’achèvement du cycle primaire par la jeune fille.
Pour y parvenir, ils ont décidé de réactiver dans chaque Direction régionale de l’Education nationale et l’Enseignement technique (DRENET) et Inspection de l’enseignement primaire (IEP) du Sud-ouest les groupes sectoriels d’éducation et de mettre en place des comités de veille.
Il leur a été demandé de montrer à leurs cibles les bénéfices de la scolarisation de la jeune fille au plan personnel et familial, et les avantages de développement global que cela représenterait si la Côte d’Ivoire obtenait les 400 milliards de francs Cfa d’aide du MCC.
Des stratégies de communication, de plaidoyers et un chronogramme d’activités de sensibilisation ont été arrêtés afin de peser sur les facteurs institutionnels, sociaux et psychologiques qui freinent la scolarisation et la réussite de la jeune fille à l’école.
Selon la sous-directrice de "l’Ecole pour tous" au MENET, Mme Sékoué Jeanne Kopieu, le taux d’achèvement du cycle primaire par la jeune fille en Côte d’Ivoire est actuellement de 52%, pendant que celui du jeune garçon est de 64%.
Cette situation est d’autant plus gênante, explique-t-elle, que le pays s’est inscrit à l’éligibilité au Programme d’aide aux pays en développement du Congrès américain, dénommé Millenium challenge corporation (MCC), d’une valeur d’au moins 400 milliards de francs Cfa, qui impose vingt indicateurs à satisfaire, dont celui de voir au moins 68% des jeunes filles achever leur cycle primaire.
Le chef de mission, Mamadou Fofana, Directeur de la planification, de l’évaluation et des statistiques (DPES) au MENET, a expliqué que depuis deux ans que la Côte d’Ivoire est inscrite à l’éligibilité à ce programme, elle a réussi 14 indicateurs qui auraient pu suffire à son élection s’il n’y manquait pas quatre indicateurs obligatoires dont celui de l’amélioration du taux d’achèvement du cycle primaire par la jeune fille.
Jmk/kkp/Ask
Il a également été recommandé aux participants dont des responsables de l’Education nationale des régions du Sud-ouest, des ONG et des journalistes de mener une campagne d’information et de sensibilisation à l’intention des familles, des enseignants, des leaders de communauté, des représentants d’administrations locales et de la population dans son ensemble, en faveur de l’achèvement du cycle primaire par la jeune fille.
Pour y parvenir, ils ont décidé de réactiver dans chaque Direction régionale de l’Education nationale et l’Enseignement technique (DRENET) et Inspection de l’enseignement primaire (IEP) du Sud-ouest les groupes sectoriels d’éducation et de mettre en place des comités de veille.
Il leur a été demandé de montrer à leurs cibles les bénéfices de la scolarisation de la jeune fille au plan personnel et familial, et les avantages de développement global que cela représenterait si la Côte d’Ivoire obtenait les 400 milliards de francs Cfa d’aide du MCC.
Des stratégies de communication, de plaidoyers et un chronogramme d’activités de sensibilisation ont été arrêtés afin de peser sur les facteurs institutionnels, sociaux et psychologiques qui freinent la scolarisation et la réussite de la jeune fille à l’école.
Selon la sous-directrice de "l’Ecole pour tous" au MENET, Mme Sékoué Jeanne Kopieu, le taux d’achèvement du cycle primaire par la jeune fille en Côte d’Ivoire est actuellement de 52%, pendant que celui du jeune garçon est de 64%.
Cette situation est d’autant plus gênante, explique-t-elle, que le pays s’est inscrit à l’éligibilité au Programme d’aide aux pays en développement du Congrès américain, dénommé Millenium challenge corporation (MCC), d’une valeur d’au moins 400 milliards de francs Cfa, qui impose vingt indicateurs à satisfaire, dont celui de voir au moins 68% des jeunes filles achever leur cycle primaire.
Le chef de mission, Mamadou Fofana, Directeur de la planification, de l’évaluation et des statistiques (DPES) au MENET, a expliqué que depuis deux ans que la Côte d’Ivoire est inscrite à l’éligibilité à ce programme, elle a réussi 14 indicateurs qui auraient pu suffire à son élection s’il n’y manquait pas quatre indicateurs obligatoires dont celui de l’amélioration du taux d’achèvement du cycle primaire par la jeune fille.
Jmk/kkp/Ask