Bras de fer entre l’OIC et la société de transit SOCOCIB.
Des camions, (20) transportant des balles de coton fibres en provenance du Burkina Faso pour le port autonome d’Abidjan sont bloqués depuis le 06 janvier 2014 au poste frontalier de Laleraba dans le département de Ouangolodougou au nord de la Côte d’Ivoire.
Le convoyage des camions burkinabè sur le territoire ivoirien oppose l’office ivoirien des chargeurs (OCI) à la société de transit ivoiro burkinbè (SOCOCIB) dont un contrat de commission de transport est établi avec la société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour le transport à partir des usines ou magasins de stockage de SOFITEX des balles de fibre de coton en direction des ports ivoiriens.
Un document contesté par l’OIC qui se dit habilité à faire le convoyage selon le décret 2247/CAB/ SB 2013 signé du ministre ivoirien des transports Gaoussou Touré a expliqué Diarrassouba Dossongui chef de la section intervention à l’OIC.
La disparition d’un camion de fibre de coton convoyé par l’office ivoirien des chargeurs en 2010 a creusé le fossé de confiance entre les chargeurs des deux pays.
Kanté Souleymane Ibrahima chef d’antenne de la SOCOCIB à Ouangologougou a présenté au préfet deux documents dont l’un qui atteste la disparition du camion de coton fibre convoyé par l’OIC en 2010. Le ministre burkinabè des transports et du tourisme via le conseil burkinabé des chargeurs par sa représentation en Côte d’Ivoire par le courrier No 00250 CBC-CI/REP reproche a l’office ivoirien des chargeurs la disparition d’un camion de balles de coton fibres comme suit.
« Pour faire suite au courrier de l’ONTTB en date du 19 /04/ 2011 relatif au camion immatriculé 05KK 2406 BF en provenance du Burkina Faso et chargé de balles de coton fibre SOFITEX , après investigation auprès de l’OIC et de la SDV COTON RAN en Côte d ‘Ivoire le camion n’est effectivement pas arrivé au lieu de déchargement. Cependant le convoi OIC N008/06/2010 en date du 23 /06/ 2010 était composé de 16 camions…le convoi a été reçu le 04/ 07/ 2010. Pour le camion manquant l’OIC n’a pas été en mesure de nous situer… ». et le second document est un arrêté interministériel ivoirien No 008 du 11 avril 2012 signé par 6 ministres ivoiriens portant interdiction du convoyage sur le territoire ivoirien notamment le ministre d’état ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko, des transports Gaoussou Touré, du ministre auprès du président de la république chargé de la défense Paul Koffi Koffi, du ministre des ressources animales et halieutiques et des ministres d’alors de l’économie et des finances Charles Koffi Diby et Dagobert Banzio du commerce. Selon eux le ministre des transport ne peut aucunement prendre seul au détriment des autres ministres pour interdire le convoyage des balles de coton fibres a la société sococib-transit. Ils ont commis un huissier de justice pour faire le constat.
Devant ce bras de fer dont l’OICI s’est fait escorté par des militaires armés, le préfet du département de Ouangolodougou Coulibaly Sihindou a convoqué les deux belligérants puis a fait lecture de l’arrêté interministériel No 008 du 11 avril 2012 portant interdiction du convoyage. Il a prit les mesures suivantes : la saisine par l’OIC des instances juridiques compétentes pour faire valoir ces droits et 09 camions sur la vingtaine ont été libérés à travers une mesure transitoire pouvant permettre un règlement définitif de ce litige Abidjan sur l’arbitrage du ministre des transports dans les brefs délais évitant l’engorgement de la frontière.
Ce sont seulement 9 camions qui ont été libérés dans le journée du 09 janvier 2014 et la situation reste tendue entre les deux parties.
. Des operateurs économiques burkinabès sont inquiets ils soulignent
« les autorités des ports ivoiriens ont fait plusieurs missions dans notre pays pour encourager nos operateurs économiques à fréquenter les ports ivoiriens.Rappelons que suite aux différentes crises qui ont eues lieues en Côte d ‘Ivoire de nombreux operateurs économiques de ce pays avait préféré les ports de (Tema) Ghana, Lomé (Togo), Cotonou (Benin) aux ports ivoiriens.
Benogo Touré
Correspondant
Des camions, (20) transportant des balles de coton fibres en provenance du Burkina Faso pour le port autonome d’Abidjan sont bloqués depuis le 06 janvier 2014 au poste frontalier de Laleraba dans le département de Ouangolodougou au nord de la Côte d’Ivoire.
Le convoyage des camions burkinabè sur le territoire ivoirien oppose l’office ivoirien des chargeurs (OCI) à la société de transit ivoiro burkinbè (SOCOCIB) dont un contrat de commission de transport est établi avec la société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour le transport à partir des usines ou magasins de stockage de SOFITEX des balles de fibre de coton en direction des ports ivoiriens.
Un document contesté par l’OIC qui se dit habilité à faire le convoyage selon le décret 2247/CAB/ SB 2013 signé du ministre ivoirien des transports Gaoussou Touré a expliqué Diarrassouba Dossongui chef de la section intervention à l’OIC.
La disparition d’un camion de fibre de coton convoyé par l’office ivoirien des chargeurs en 2010 a creusé le fossé de confiance entre les chargeurs des deux pays.
Kanté Souleymane Ibrahima chef d’antenne de la SOCOCIB à Ouangologougou a présenté au préfet deux documents dont l’un qui atteste la disparition du camion de coton fibre convoyé par l’OIC en 2010. Le ministre burkinabè des transports et du tourisme via le conseil burkinabé des chargeurs par sa représentation en Côte d’Ivoire par le courrier No 00250 CBC-CI/REP reproche a l’office ivoirien des chargeurs la disparition d’un camion de balles de coton fibres comme suit.
« Pour faire suite au courrier de l’ONTTB en date du 19 /04/ 2011 relatif au camion immatriculé 05KK 2406 BF en provenance du Burkina Faso et chargé de balles de coton fibre SOFITEX , après investigation auprès de l’OIC et de la SDV COTON RAN en Côte d ‘Ivoire le camion n’est effectivement pas arrivé au lieu de déchargement. Cependant le convoi OIC N008/06/2010 en date du 23 /06/ 2010 était composé de 16 camions…le convoi a été reçu le 04/ 07/ 2010. Pour le camion manquant l’OIC n’a pas été en mesure de nous situer… ». et le second document est un arrêté interministériel ivoirien No 008 du 11 avril 2012 signé par 6 ministres ivoiriens portant interdiction du convoyage sur le territoire ivoirien notamment le ministre d’état ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko, des transports Gaoussou Touré, du ministre auprès du président de la république chargé de la défense Paul Koffi Koffi, du ministre des ressources animales et halieutiques et des ministres d’alors de l’économie et des finances Charles Koffi Diby et Dagobert Banzio du commerce. Selon eux le ministre des transport ne peut aucunement prendre seul au détriment des autres ministres pour interdire le convoyage des balles de coton fibres a la société sococib-transit. Ils ont commis un huissier de justice pour faire le constat.
Devant ce bras de fer dont l’OICI s’est fait escorté par des militaires armés, le préfet du département de Ouangolodougou Coulibaly Sihindou a convoqué les deux belligérants puis a fait lecture de l’arrêté interministériel No 008 du 11 avril 2012 portant interdiction du convoyage. Il a prit les mesures suivantes : la saisine par l’OIC des instances juridiques compétentes pour faire valoir ces droits et 09 camions sur la vingtaine ont été libérés à travers une mesure transitoire pouvant permettre un règlement définitif de ce litige Abidjan sur l’arbitrage du ministre des transports dans les brefs délais évitant l’engorgement de la frontière.
Ce sont seulement 9 camions qui ont été libérés dans le journée du 09 janvier 2014 et la situation reste tendue entre les deux parties.
. Des operateurs économiques burkinabès sont inquiets ils soulignent
« les autorités des ports ivoiriens ont fait plusieurs missions dans notre pays pour encourager nos operateurs économiques à fréquenter les ports ivoiriens.Rappelons que suite aux différentes crises qui ont eues lieues en Côte d ‘Ivoire de nombreux operateurs économiques de ce pays avait préféré les ports de (Tema) Ghana, Lomé (Togo), Cotonou (Benin) aux ports ivoiriens.
Benogo Touré
Correspondant