Mises en circulation depuis le mardi dernier, les navettes électriques entrent déjà dans les habitudes des étudiants de l’université Félix Houphouet-Boigny. Reportage.
Annoncés depuis environ quatre mois, les bus électriques ont commencé à circuler sur le campus Félix Houphouet-Boigny, mardi, à 7 h. Aux environs de 11h, ce mercredi, l’on pouvait apercevoir de nombreux étudiants s’empresser de monter dans ces navettes, à l’entrée de l’université, côté Centre hospitalier universitaire (CHU). Aux arrêts de ces bus, de nombreux étudiants attendent impatiemment leur tour. Certains n’hésitent pas à se prendre en photo devant les « bluebus » pour immortaliser cet instant historique, lorsque les engins électriques stationnent à leur arrêt. Bientôt l’une des navettes gare à un arrêt. C’est une demoiselle répondant au nom d’Emilie Kouamé qui est au volant du bus. Elle ouvre les portes du véhicule pour permettre aux nombreux étudiants de s’y engouffrer. « Il y a beaucoup de personnes qui montent dans le bus, étudiants ou enseignants. Ces véhicules sont là pour tous ceux qui sont sur le campus », nous confie la conductrice, sur un ton accueillant. Le bus s’arrête à plusieurs arrêts érigés en bordure des ruelles de l’université. Là, des étudiants attendent également. Et lorsque Mlle Emilie Kouamé ouvre la porte, ils s’empressent de monter, tandis que ceux qui sont arrivés à destination descendent. La musique du coupé-décalé que la conductrice joue, égaye la vingtaine de passagers arrêtés ou assis. Tout cela se fait dans la discipline. Vraisemblablement, l’on est bien loin de l’ambiance tonitruante des bus ordinaires. Le « Bluebus » arrive à son dernier arrêt, près de l’entrée, côté Ecole de police. C’est le terminus, tout le monde descend ! Pendant qu’elle charge la navette pour reprendre son itinéraire, dans le sens inverse, les passagers arrivés à destination descendent. Parmi eux, Dah Sié, étudiant en criminologie. Il se réjouit de voir ces « engins » enfin en circulation. « L’avènement de ces bus est une très bonne chose, car ils nous permettront d’arriver dans les amphithéâtres, sans être trempés de sueur », se satisfait-il. « Les bus parcourent une distance de 150 kilomètres, lorsqu’ils sont bien chargés et prennent dix à quinze minutes pour faire un tour complet du campus », selon les indications de M. Edith Michel, un technicien des nouveaux cars. Toujours selon les dires de ce dernier, il y a seulement deux bus qui sont mis en circulation. Deux autres seront bientôt reçus pour renforcer le parc auto. L’horaire des navettes est établi comme suit: de 7h à 12h et de 13h à 18h. Malgré l’affluence des étudiants aux arrêts, beaucoup ne savent pas que les nouveaux autobus sont gratuits et accessibles à tous. Ils sont donc encore nombreux à marcher jusqu’à leurs salles de cours. Faut-il le préciser, ces bus électriques sont chargés avec de l’électricité issue de l’énergie solaire et contribuent ainsi à la protection de l’environnement.
SMD (stagiaire)
Annoncés depuis environ quatre mois, les bus électriques ont commencé à circuler sur le campus Félix Houphouet-Boigny, mardi, à 7 h. Aux environs de 11h, ce mercredi, l’on pouvait apercevoir de nombreux étudiants s’empresser de monter dans ces navettes, à l’entrée de l’université, côté Centre hospitalier universitaire (CHU). Aux arrêts de ces bus, de nombreux étudiants attendent impatiemment leur tour. Certains n’hésitent pas à se prendre en photo devant les « bluebus » pour immortaliser cet instant historique, lorsque les engins électriques stationnent à leur arrêt. Bientôt l’une des navettes gare à un arrêt. C’est une demoiselle répondant au nom d’Emilie Kouamé qui est au volant du bus. Elle ouvre les portes du véhicule pour permettre aux nombreux étudiants de s’y engouffrer. « Il y a beaucoup de personnes qui montent dans le bus, étudiants ou enseignants. Ces véhicules sont là pour tous ceux qui sont sur le campus », nous confie la conductrice, sur un ton accueillant. Le bus s’arrête à plusieurs arrêts érigés en bordure des ruelles de l’université. Là, des étudiants attendent également. Et lorsque Mlle Emilie Kouamé ouvre la porte, ils s’empressent de monter, tandis que ceux qui sont arrivés à destination descendent. La musique du coupé-décalé que la conductrice joue, égaye la vingtaine de passagers arrêtés ou assis. Tout cela se fait dans la discipline. Vraisemblablement, l’on est bien loin de l’ambiance tonitruante des bus ordinaires. Le « Bluebus » arrive à son dernier arrêt, près de l’entrée, côté Ecole de police. C’est le terminus, tout le monde descend ! Pendant qu’elle charge la navette pour reprendre son itinéraire, dans le sens inverse, les passagers arrivés à destination descendent. Parmi eux, Dah Sié, étudiant en criminologie. Il se réjouit de voir ces « engins » enfin en circulation. « L’avènement de ces bus est une très bonne chose, car ils nous permettront d’arriver dans les amphithéâtres, sans être trempés de sueur », se satisfait-il. « Les bus parcourent une distance de 150 kilomètres, lorsqu’ils sont bien chargés et prennent dix à quinze minutes pour faire un tour complet du campus », selon les indications de M. Edith Michel, un technicien des nouveaux cars. Toujours selon les dires de ce dernier, il y a seulement deux bus qui sont mis en circulation. Deux autres seront bientôt reçus pour renforcer le parc auto. L’horaire des navettes est établi comme suit: de 7h à 12h et de 13h à 18h. Malgré l’affluence des étudiants aux arrêts, beaucoup ne savent pas que les nouveaux autobus sont gratuits et accessibles à tous. Ils sont donc encore nombreux à marcher jusqu’à leurs salles de cours. Faut-il le préciser, ces bus électriques sont chargés avec de l’électricité issue de l’énergie solaire et contribuent ainsi à la protection de l’environnement.
SMD (stagiaire)